Les prix élevés de l'or noir ont permis à Total d'engranger de nouveau l'an dernier des bénéfices astronomiques de plus de 12 milliards d'euros, un niveau qui rapproche le géant pétrolier de ses records historiques.
Le patron du groupe, Christophe de Margerie, s'est efforcé de déminer par avance les critiques récurrentes sur ces « profits insolents », en faisant valoir sa contribution à l'économie française.
Le groupe a dévoilé un bond de 16 % sur un an du bénéfice net 2011, à 12,27 milliards d'euros, et de 11 % du bénéfice net ajusté (qui exclut les effets de stocks et autres éléments exceptionnels) à 11,42 milliards. Le chiffre d'affaires a lui aussi grimpé de 16 % à 184,7 milliards d'euros.
Mais le groupe s'est tout de même attiré un déluge de critiques.
Du candidat du Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, qui l'a accusé d'accumuler ses profits « sur le dos des Français qui voient chaque jour le prix de l'essence s'envoler », à l'ex-ministre de l'Industrie et député UMP Christian Estrosi qui a regretté que Total « ne paye en France que 2,5 % d'impôt sur les sociétés », quand des PME « payent plus de 30 % d'impôt sur leur bénéfice ».
L'association de consommateurs UFC a estimé que « les niveaux faramineux atteints dans ce secteur sont une réelle source d'interrogation », en appelant à la mise en place d'une « régulation » du secteur .
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Le patron du groupe, Christophe de Margerie, s'est efforcé de déminer par avance les critiques récurrentes sur ces « profits insolents », en faisant valoir sa contribution à l'économie française.
Le groupe a dévoilé un bond de 16 % sur un an du bénéfice net 2011, à 12,27 milliards d'euros, et de 11 % du bénéfice net ajusté (qui exclut les effets de stocks et autres éléments exceptionnels) à 11,42 milliards. Le chiffre d'affaires a lui aussi grimpé de 16 % à 184,7 milliards d'euros.
Mais le groupe s'est tout de même attiré un déluge de critiques.
Du candidat du Front de gauche à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, qui l'a accusé d'accumuler ses profits « sur le dos des Français qui voient chaque jour le prix de l'essence s'envoler », à l'ex-ministre de l'Industrie et député UMP Christian Estrosi qui a regretté que Total « ne paye en France que 2,5 % d'impôt sur les sociétés », quand des PME « payent plus de 30 % d'impôt sur leur bénéfice ».
L'association de consommateurs UFC a estimé que « les niveaux faramineux atteints dans ce secteur sont une réelle source d'interrogation », en appelant à la mise en place d'une « régulation » du secteur .
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