Bonjour,
J'ai connu cette femme au milieu des années huitante, pas directement, mais à travers ces livres, j'étais âgé de 12/13 ans, les livres de cette femme étaient parmi mes premières lectures, et c'est à travers elle que j'ai connu la psychanalyse mais aussi le féminisme.
Née près de Caire en 1931, et morte en mars de l'année dernière, c'est une psychiatre et écrivaine égyptienne,
Elle a commencé à travailler dans le domaine médical en 1955. Deux ans plus tard, elle commence son projet littéraire. Son premier recueil de nouvelles, "J'ai appris l'amour", date de 1957. Puis, elle enflamme la polémique dans le monde arabe en publiant le livre "La femme et le sexe." Le livre a provoqué un tollé dans une société conservatrice, qui sanctifie le secret et considère la sexualité de la femme comme un tabou, ce qui a conduit à son renvoi du ministère de la Santé.
Ce livre questionne le rapport des femmes arabes à leur sexualité, et analyse les rapports entre hommes et femmes en adoptant une approche multidisciplinaire, il n'a été traduit en français qu'en 2017.
Elle continue à critiquer ouvertement le système patriarcal et à aborder des sujets tabous, tel que l'excision, l’avortement, la sexualité, les abus sexuels sur les enfants, et les différentes formes d’oppression des femmes. L’oppression sexuelle et sociale est mise en relation avec la doctrine religieuse dans son court roman "Elle n’a pas sa place au paradis", publié en 1972.
Nawal El-Saadawi a écrit plus d'une cinquantaine d'ouvrages différents entre le roman, l'histoire, la pièce de théâtre et la biographie, elle voulait que les femmes soient libérées de l'esclavage des hommes, s'envolant vers un horizon plus large que l'égalité elle-même, pour elle, une femme qui met un voile religieux cache son esprit avant de cacher ses cheveux.
Elle est emprisonnée en 1981 pour s'être opposée à la loi du parti unique sous le président Anouar el-Sadate. Son livre Mémoires de la prison des femmes relate cet épisode. Libérée sous le président Hosni Moubarak elle fonde en 1982 l’Association arabe pour la solidarité des femmes qui est interdite dès 1991.
Ele a travaillé comme consultante pour les Nations Unies sur le programme des femmes en Afrique et au Moyen-Orient. "Les femmes ne peuvent pas être libérées dans une société de classe ou une société patriarcale dominée par les hommes. C'est pourquoi nous devons nous débarrasser, lutter contre l'oppression de classe, l'oppression de genre et l'oppression religieuse. On ne peut pas parler de révolution sans les femmes", a-t-elle déclaré à CNN dans une interview en 2011.
J'ai connu cette femme au milieu des années huitante, pas directement, mais à travers ces livres, j'étais âgé de 12/13 ans, les livres de cette femme étaient parmi mes premières lectures, et c'est à travers elle que j'ai connu la psychanalyse mais aussi le féminisme.
Née près de Caire en 1931, et morte en mars de l'année dernière, c'est une psychiatre et écrivaine égyptienne,
Elle a commencé à travailler dans le domaine médical en 1955. Deux ans plus tard, elle commence son projet littéraire. Son premier recueil de nouvelles, "J'ai appris l'amour", date de 1957. Puis, elle enflamme la polémique dans le monde arabe en publiant le livre "La femme et le sexe." Le livre a provoqué un tollé dans une société conservatrice, qui sanctifie le secret et considère la sexualité de la femme comme un tabou, ce qui a conduit à son renvoi du ministère de la Santé.
Ce livre questionne le rapport des femmes arabes à leur sexualité, et analyse les rapports entre hommes et femmes en adoptant une approche multidisciplinaire, il n'a été traduit en français qu'en 2017.
Elle continue à critiquer ouvertement le système patriarcal et à aborder des sujets tabous, tel que l'excision, l’avortement, la sexualité, les abus sexuels sur les enfants, et les différentes formes d’oppression des femmes. L’oppression sexuelle et sociale est mise en relation avec la doctrine religieuse dans son court roman "Elle n’a pas sa place au paradis", publié en 1972.
Nawal El-Saadawi a écrit plus d'une cinquantaine d'ouvrages différents entre le roman, l'histoire, la pièce de théâtre et la biographie, elle voulait que les femmes soient libérées de l'esclavage des hommes, s'envolant vers un horizon plus large que l'égalité elle-même, pour elle, une femme qui met un voile religieux cache son esprit avant de cacher ses cheveux.
Elle est emprisonnée en 1981 pour s'être opposée à la loi du parti unique sous le président Anouar el-Sadate. Son livre Mémoires de la prison des femmes relate cet épisode. Libérée sous le président Hosni Moubarak elle fonde en 1982 l’Association arabe pour la solidarité des femmes qui est interdite dès 1991.
Ele a travaillé comme consultante pour les Nations Unies sur le programme des femmes en Afrique et au Moyen-Orient. "Les femmes ne peuvent pas être libérées dans une société de classe ou une société patriarcale dominée par les hommes. C'est pourquoi nous devons nous débarrasser, lutter contre l'oppression de classe, l'oppression de genre et l'oppression religieuse. On ne peut pas parler de révolution sans les femmes", a-t-elle déclaré à CNN dans une interview en 2011.
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