DRAME DANS UNE CLINIQUE A NADOR
« ILS ALLAIENT ME TUER »
Selem EL AMOURI
Maghnia ELAMRAOUI ne parlera plus jamais. Elle a dit ce quelle avait à dire. Ses derniers mots : « ILS ALLAIENT ME TUER. » Elle est partie pour toujours laissant son message à son époux, à ses enfants, à la justice, à la conscience des hommes et particulièrement au conseil régional de lOrdre des médecins.
Ingénieur de profession, mère de quatre enfants, ( Imane et Jihad étudiantes en médecine, Nasrallah et ghada encore au collège), elle vient dêtre ravie à sa famille, à ses proches et à ses collègues de Sonasid. Elle est partie ce 17.05.2010. laissant le souvenir dune grande dame à la pensée fine et aux qualités humaines indéniables.
CHRONOLOGIE : DUN SIMPLE MALAISE DANS SON BUREAU
AU DECES DANS UNE CLINIQUE A NADOR
Le 12.05.2010. Transportée de son bureau à Sonasid vers une clinique privée à Nador suite a un malaise (vertiges, fatigue et hypertension) Maghnia El AMRAOUI décèdera le 17.05.2010. suite a une erreur médicale ? Une négligence ? Ou une complication courante ? Hypothèses que seule une commission dexperts pourra confirmer.
Pour lépoux endeuillé, qui sest adressé au tribunal de Nador, lerreur de diagnostic, la négligence, lincompétence du personnel et lirresponsabilité sont incontestables. Au lieu de procéder à des exa mens (cardiologie et neurologie) la clinique a décidé une opération chirurgicale qui nétait pas nécessaire, qui nétait pas urgente et qui, comme tout acte chirurgical, comporte des risques. Dautre part la patiente se faisait soigner par son gynécologue qui lavait examinée le 31.03.2010. et le 14.04.2010. et qui à aucun moment navait envisagé une intervention chirurgicale. Vu lâge de la patiente, la cinquantaine, les myomes utérins disparaissent spontanément après la ménopause. Comment expliquer donc le recours à lablation de lutérus ?
Le 13.05.2010. Abdelmoumen EL AMOURI passe plusieurs heures à la clinique avec son épouse qui était en très bon état.
Le 14.05.2010. A MIDI. La patiente téléphone à son mari pour lui dire : « Je vais être opérée dans quelques instant, cest une opération bénigne, viens à cinq heures avec les enfants. Je vais entrer maintenant au bloc »
LE MEME JOUR A DIX-SEPT HEURES. On lui fait quitter le bloc dans un état affaibli. Elle dira à sa sur à trois reprises les derniers mots de sa vie : « ILS ALLAIENT ME TUER » « ILS SE DISPUTAIENT ENTRE EUX » ( ILS= le médecin et linfirmière anesthésiste). A partir de cet instant elle ne parlera plus et perdra lusage de la main et de la jambe droite (hémiplégie)
La patiente est installée dans la salle, le médecin quitte la clinique et linfirmière anesthésiste rassure la famille en répétant : « cest leffet de lanesthésie, elle reprendra connaissance bientôt »
Le 15.05.2010. A ONZE HEURES. Lors de sa visite médicale le médecin remarque lhémiplégie et demande un scanner.
LE MEME JOUR A QUINZE HEURES ET DEMIE La patiente quitte la clinique à bord dune ambulance pour le scanner qui constate un accident vasculaire cérébral. Ensuite la patiente est admise en salle de réanimation et mise sous un respirateur en labsence du médecin réanimateur.
Quarante-huit heures plus tard, Maghnia EL AMRAOUI rend lâme
« ILS ALLAIENT ME TUER »
Selem EL AMOURI
Maghnia ELAMRAOUI ne parlera plus jamais. Elle a dit ce quelle avait à dire. Ses derniers mots : « ILS ALLAIENT ME TUER. » Elle est partie pour toujours laissant son message à son époux, à ses enfants, à la justice, à la conscience des hommes et particulièrement au conseil régional de lOrdre des médecins.
Ingénieur de profession, mère de quatre enfants, ( Imane et Jihad étudiantes en médecine, Nasrallah et ghada encore au collège), elle vient dêtre ravie à sa famille, à ses proches et à ses collègues de Sonasid. Elle est partie ce 17.05.2010. laissant le souvenir dune grande dame à la pensée fine et aux qualités humaines indéniables.
CHRONOLOGIE : DUN SIMPLE MALAISE DANS SON BUREAU
AU DECES DANS UNE CLINIQUE A NADOR
Le 12.05.2010. Transportée de son bureau à Sonasid vers une clinique privée à Nador suite a un malaise (vertiges, fatigue et hypertension) Maghnia El AMRAOUI décèdera le 17.05.2010. suite a une erreur médicale ? Une négligence ? Ou une complication courante ? Hypothèses que seule une commission dexperts pourra confirmer.
Pour lépoux endeuillé, qui sest adressé au tribunal de Nador, lerreur de diagnostic, la négligence, lincompétence du personnel et lirresponsabilité sont incontestables. Au lieu de procéder à des exa mens (cardiologie et neurologie) la clinique a décidé une opération chirurgicale qui nétait pas nécessaire, qui nétait pas urgente et qui, comme tout acte chirurgical, comporte des risques. Dautre part la patiente se faisait soigner par son gynécologue qui lavait examinée le 31.03.2010. et le 14.04.2010. et qui à aucun moment navait envisagé une intervention chirurgicale. Vu lâge de la patiente, la cinquantaine, les myomes utérins disparaissent spontanément après la ménopause. Comment expliquer donc le recours à lablation de lutérus ?
Le 13.05.2010. Abdelmoumen EL AMOURI passe plusieurs heures à la clinique avec son épouse qui était en très bon état.
Le 14.05.2010. A MIDI. La patiente téléphone à son mari pour lui dire : « Je vais être opérée dans quelques instant, cest une opération bénigne, viens à cinq heures avec les enfants. Je vais entrer maintenant au bloc »
LE MEME JOUR A DIX-SEPT HEURES. On lui fait quitter le bloc dans un état affaibli. Elle dira à sa sur à trois reprises les derniers mots de sa vie : « ILS ALLAIENT ME TUER » « ILS SE DISPUTAIENT ENTRE EUX » ( ILS= le médecin et linfirmière anesthésiste). A partir de cet instant elle ne parlera plus et perdra lusage de la main et de la jambe droite (hémiplégie)
La patiente est installée dans la salle, le médecin quitte la clinique et linfirmière anesthésiste rassure la famille en répétant : « cest leffet de lanesthésie, elle reprendra connaissance bientôt »
Le 15.05.2010. A ONZE HEURES. Lors de sa visite médicale le médecin remarque lhémiplégie et demande un scanner.
LE MEME JOUR A QUINZE HEURES ET DEMIE La patiente quitte la clinique à bord dune ambulance pour le scanner qui constate un accident vasculaire cérébral. Ensuite la patiente est admise en salle de réanimation et mise sous un respirateur en labsence du médecin réanimateur.
Quarante-huit heures plus tard, Maghnia EL AMRAOUI rend lâme