Source : http://www.maghreb-intelligence.com...-soutient-les-revolutionnaires-tunisiens.html
Cest un soutien sans faille que Driss Yazami, président en exercice du Conseil consultatif des marocains de létranger CCME, a apporté aux révolutionnaires tunisiens.
En effet, le mardi dans la matinée, Driss Yazami a été parmi les premiers qui ont accueilli lopposant Kamel Joundoubi lors de son retour à Tunis après 17 ans dexil. Kamel Joundoubi, président du réseau euro-méditerranéen des droits de lhomme, a été refoulé fin septembre dernier de laéroport Mohammed V par les autorités marocaines. Les officiels tunisiens qui ont vu un Driss Yazami fondant en larmes et scandant des slogans à laéroport de Carthage se sont demandés si le Maroc apporte officiellement son appui à certaines parties de la révolution tunisienne et pas à dautres. Il faut rappeler que le CCME que préside Driss Yazami est une instance officielle marocaine dépendant directement du palais royal. En ces temps troubles où les moindres faits et gestes des Etats sont scrutés par les nouvelles autorités tunisiennes, cette visite dun officiel marocain pourrait être jugée comme une « intervention » maladroite dans les affaires internes de ce pays. A Rabat, certains membres du gouvernement ont clairement fait savoir que les actions de Driss Yazami les mettaient assez souvent dans lembarras.
Cest un soutien sans faille que Driss Yazami, président en exercice du Conseil consultatif des marocains de létranger CCME, a apporté aux révolutionnaires tunisiens.
En effet, le mardi dans la matinée, Driss Yazami a été parmi les premiers qui ont accueilli lopposant Kamel Joundoubi lors de son retour à Tunis après 17 ans dexil. Kamel Joundoubi, président du réseau euro-méditerranéen des droits de lhomme, a été refoulé fin septembre dernier de laéroport Mohammed V par les autorités marocaines. Les officiels tunisiens qui ont vu un Driss Yazami fondant en larmes et scandant des slogans à laéroport de Carthage se sont demandés si le Maroc apporte officiellement son appui à certaines parties de la révolution tunisienne et pas à dautres. Il faut rappeler que le CCME que préside Driss Yazami est une instance officielle marocaine dépendant directement du palais royal. En ces temps troubles où les moindres faits et gestes des Etats sont scrutés par les nouvelles autorités tunisiennes, cette visite dun officiel marocain pourrait être jugée comme une « intervention » maladroite dans les affaires internes de ce pays. A Rabat, certains membres du gouvernement ont clairement fait savoir que les actions de Driss Yazami les mettaient assez souvent dans lembarras.