Tazana
VIB
L'eurodéputée Rachida Dati s'est immiscé dans le débat sur le droit de vote des étrangers. Elle a exhorté jeudi les socialistes à laisser "tranquilles les étrangers" qui, selon elle, ne réclament pas ce droit de vote.
Rachida Dati a demandé aux socialistes de laisser "tranquilles les étrangers"
« Que les socialistes laissent tranquilles les étrangers, qui ne demandent pas le droit de vote ». Alors que ce principe était débattu ce jeudi au Sénat, Rachida Dati a fait une sortie remarquée sur la question. Il faut dire que son point de vue est tranché. L'eurodéputée n'y allant pas par quatre chemins sur BFMTV-RMC alors même que le Sénat, a majorité de gauche, débat sur ce thème. En effet, la Chambre haute doit voter dans l'après-midi une proposition de loi sur l'élargissemnt du droit de vote local aux étrangers hors UE.
Selon la maire du VIIe arrondissement de Paris, « les étrangers souhaitent, comme toutes les classes populaires, travailler, être respectés et vivre dignement. Voilà ce que demandent les étrangers ». Après avoir rappelé ces principes, Rachida Dati s'est insurgé contre le Parti socialiste. « Qu'ils arrêtent d'utiliser les étrangers, de les jeter en pâture comme cela aux extrêmes, toujours à la veille d'une élection », a affirmé l'eurodéputée. Mais dans ce flot d'attaques, l'ancienne ministre de la Justice a avoué avoir fait évoluer son point de vue sur la question.
"Ça n'a jamais été une priorité de gauche"
Elle a ainsi confié avoir été auparavant favorable à ce droit, pour des raisons notamment familiales. « J'avais des parents qui n'étaient pas français, moi je l'étais, ils ne souhaitaient pas devenir français. Il n'était pas illégitime qu'ils puissent participer à une élection locale qui, effectivement, régit la vie des citoyens », a-t-elle déclaré. Après ces brèves révélations, Rachida Dati a repris ses assauts contre l'opposition. Elle a observé cependant que « ça n'a jamais été une priorité de la gauche quand elle était au gouvernement ». Le droit de vote est actuellement en plein cur de la campagne présidentielle. Les écologistes et le Front national ont manifesté, chacun de leur côté, pendant que la proposition de loi était débattue au Sénat.
Et Rachida Dati a profité de cet élan médiatique autour de ce thème pour régler ses comptes avec la gauche. « Je leur en veux beaucoup », a-t-elle dit à propos des socialistes, auxquels elle reproche une « absence de politique d'intégration », ayant entraîné une « montée des communautarismes, un communautarisme dévastateur ». Et de poursuivre : « Je préfère une politique ambitieuse d'intégration fondée sur les valeurs républicaines, pour favoriser l'accès à la nationalité », a-t-elle plaidé. Avec de tels propos, le clivage entre la droite et la gauche risque de se cristalliser encore un peu plus.
Par Maxime Ricard
SOURCE : FRANCESOIR dont le Président votera FN en 2012
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Je trouve que sur ce coup là elle a été très très lucide !
Rachida Dati a demandé aux socialistes de laisser "tranquilles les étrangers"
« Que les socialistes laissent tranquilles les étrangers, qui ne demandent pas le droit de vote ». Alors que ce principe était débattu ce jeudi au Sénat, Rachida Dati a fait une sortie remarquée sur la question. Il faut dire que son point de vue est tranché. L'eurodéputée n'y allant pas par quatre chemins sur BFMTV-RMC alors même que le Sénat, a majorité de gauche, débat sur ce thème. En effet, la Chambre haute doit voter dans l'après-midi une proposition de loi sur l'élargissemnt du droit de vote local aux étrangers hors UE.
Selon la maire du VIIe arrondissement de Paris, « les étrangers souhaitent, comme toutes les classes populaires, travailler, être respectés et vivre dignement. Voilà ce que demandent les étrangers ». Après avoir rappelé ces principes, Rachida Dati s'est insurgé contre le Parti socialiste. « Qu'ils arrêtent d'utiliser les étrangers, de les jeter en pâture comme cela aux extrêmes, toujours à la veille d'une élection », a affirmé l'eurodéputée. Mais dans ce flot d'attaques, l'ancienne ministre de la Justice a avoué avoir fait évoluer son point de vue sur la question.
"Ça n'a jamais été une priorité de gauche"
Elle a ainsi confié avoir été auparavant favorable à ce droit, pour des raisons notamment familiales. « J'avais des parents qui n'étaient pas français, moi je l'étais, ils ne souhaitaient pas devenir français. Il n'était pas illégitime qu'ils puissent participer à une élection locale qui, effectivement, régit la vie des citoyens », a-t-elle déclaré. Après ces brèves révélations, Rachida Dati a repris ses assauts contre l'opposition. Elle a observé cependant que « ça n'a jamais été une priorité de la gauche quand elle était au gouvernement ». Le droit de vote est actuellement en plein cur de la campagne présidentielle. Les écologistes et le Front national ont manifesté, chacun de leur côté, pendant que la proposition de loi était débattue au Sénat.
Et Rachida Dati a profité de cet élan médiatique autour de ce thème pour régler ses comptes avec la gauche. « Je leur en veux beaucoup », a-t-elle dit à propos des socialistes, auxquels elle reproche une « absence de politique d'intégration », ayant entraîné une « montée des communautarismes, un communautarisme dévastateur ». Et de poursuivre : « Je préfère une politique ambitieuse d'intégration fondée sur les valeurs républicaines, pour favoriser l'accès à la nationalité », a-t-elle plaidé. Avec de tels propos, le clivage entre la droite et la gauche risque de se cristalliser encore un peu plus.
Par Maxime Ricard
SOURCE : FRANCESOIR dont le Président votera FN en 2012
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Je trouve que sur ce coup là elle a été très très lucide !