Droits de l'homme au sahara occidental : la fin des manipulations ?

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Par Christophe Boutin

Alors que le drame, que vivent des populations du fait du conflit sur le Sahara du Sahara espagnol continue, il est temps de se demander quelle est vraiment leur situation en termes de protection des droits de l'homme selon les territoires.

Le Maroc s'est engagé depuis l'arrivée au pouvoir du roi Mohammed VI dans une politique volontariste d'alignement sur les standards internationaux en la matière. Au Sahara marocain, le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) dispose de commissions régionales à Laâyoune et Dakhla. Il contrôle le respect des droits de l'homme par l'administration (dans les centres de détention par exemple), enquête sur les violations présumés et peut recevoir des plaintes. Une délégation interministérielle aux droits de l'homme coordonne le travail du gouvernement au regard des exigences des textes internationaux. Le Maroc a intégré les droits de l'homme dans un titre de sa nouvelle constitution de 2011. Il a ratifié la plupart des conventions onusiennes en ce domaine. Il siège au Conseil des droits de l'Homme. Il a réformé en tant que de besoin ses textes internes (codes civil, pénal ou de la famille...) et est en train de mieux garantir l'indépendance du pouvoir judiciaire. Le Maroc est donc résolument engagé dans la voie de l'amélioration en continu qui caractérise la protection efficace des droits et libertés.

Cette évolution concerne les provinces au Sahara comme l'ensemble du royaume, et tous les observateurs honnêtes le reconnaissent. Le Conseil de sécurité de l'ONU se félicite du dialogue noué entre le CNDH marocain et les instances onusiennes. Human Rights Watch note, en 2014, la coopération des autorités marocaines avec « les experts en droits humains de l'ONU ». Le Parlement européen dans une résolution d'octobre 2013 salue les efforts du Maroc, « le travail efficace » du CNDH au Sahara et la visite du Rapporteur spécial des Nations-Unies sur la torture. En 2013 encore, le Secrétaire-général des Nations Unies s’est félicité de la sécurité dans laquelle pouvait agir la MINURSO au Maroc.


Quant à la situation des droits de l'homme dans les camps de réfugiés contrôlés par le Polisario en Algérie, autour de Tindouf, les jugements des mêmes autorités sont bien différents. Le Secrétaire-général de l'ONU se plaignait en 2013 d'une insécurité qui concernait les ONG (trois personnes enlevées en 2011) et la MINURSO. Il s'inquiétait de la dérive potentielle de jeunes sans perspectives d'avenir vers les réseaux criminels mafieux et/ou terroristes du Sahel. Il évoquait enfin l'opacité qui entoure des camps dans lesquels, malgré les demandes régulières du Conseil de sécurité, aucun recensement sérieux n'a été fait. « On sait peu de choses, concluait-il, sur la situation des droits de l'homme dans les camps de réfugiés ». Et ce alors même que le HCR est sur place, ce qui pose la question du travail de cette instance. Dans sa remarquable analyse récente, La face cachée du conflit du Sahara, publié en 2014 aux éditions Maghrébines, le professeur Abdelhamid el Ouali démontre comment, au regard même de ses règlements et de ses principes, cette institution a failli à sa mission.

Les troubles actuels dans les camps de Tindouf montrent que ces inquiétudes, relayées en octobre par le Parlement européen, n'étaient pas infondées. Des ONG aussi reconnues que HRW, Amnesty International ou la FIDH et d’autres viennent de demander conjointement au gouvernement algérien de permettre l'accès au territoire de leurs membres et de représentants onusiens dont les visites sont refusées, comme celle du Rapporteur spécial sur la torture.



C'est cette réalité qu'il faut prendre en compte, en non une propagande partisane qui, on ne sait pourquoi, trouve encore trop de relais en France et dans le monde. C’est également cette réalité qui doit conduire à mettre un terme à un conflit qui est un singulier reliquat de la guerre froide.



Le professeur Christophe Boutin est vice-président de l’Association de promotion des libertés fondamentales

http://www.institutjeanlecanuet.org/blog/droits-de-l-homme-au-sahara-occidental---la-fin.html
 
thitrite,soyez sérieuse vous parler de fin de manipulations?

L'Observatoire d’études géopolitiques (OEG) est un institut français ayant pour objet de contribuer à la promotion et au rayonnement de la recherche scientifique dans les différents domaines de la géopolitique et des relations internationales. Cette contribution, tant au plan national qu'international, s'appuie notamment sur l'organisation de colloques, de conférences, de tables rondes, de prestations intellectuelles en association avec la Faculté de droit de l’Université Paris Descartes, et divers instituts étrangers (Remald de Rabat, UOC de Barcelone, ECSSR d’Abou Dhabi) et organisations internationales (ISESCO, OIF…).

Le siège de l’OEG est à Paris. L’institut a également un bureau pour le Proche-Orient à Beyrouth et des représentants ou des correspondants dans divers pays (Bruxelles, Djibouti, Egypte, Emirats arabes unis, Maroc, Roumanie…)

L’Observatoire d’études géopolitiques est dirigé par Charles Saint-Prot et Zeina el Tibi en est la présidente déléguée. Les travaux sont supervisés par un Conseil scientifique.

Conseil scientifique de l’OEG

Directeur : Charles Saint-Prot Présidente déléguée : Zeina el Tibi

Directeur des programmes : Professeur Christophe Boutin

Directeurs des études : Professeur Thierry Rambaud, Professeur Frédéric Rouvillois

Membres


Professeur Ahmed Bouachik
professeur à l’université Mohammed V de Rabat et à l’ENA du Maroc


[*]Professeur Christophe Boutin
professeur agrégé des universités
 
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L'Observatoire d’études géopolitiques (OEG) est un institut français ayant pour objet de contribuer à la promotion et au rayonnement de la recherche scientifique dans les différents domaines de la géopolitique et des relations internationales. Cette contribution, tant au plan national qu'international, s'appuie notamment sur l'organisation de colloques, de conférences, de tables rondes, de prestations intellectuelles en association avec la Faculté de droit de l’Université Paris Descartes, et divers instituts étrangers (Remald de Rabat, UOC de Barcelone, ECSSR d’Abou Dhabi) et organisations internationales (ISESCO, OIF…).

Le siège de l’OEG est à Paris. L’institut a également un bureau pour le Proche-Orient à Beyrouth et des représentants ou des correspondants dans divers pays (Bruxelles, Djibouti, Egypte, Emirats arabes unis, Maroc, Roumanie…)

L’Observatoire d’études géopolitiques est dirigé par Charles Saint-Prot et Zeina el Tibi en est la présidente déléguée. Les travaux sont supervisés par un Conseil scientifique.

Conseil scientifique de l’OEG

Directeur : Charles Saint-Prot Présidente déléguée : Zeina el Tibi

Directeur des programmes : Professeur Christophe Boutin

Directeurs des études : Professeur Thierry Rambaud, Professeur Frédéric Rouvillois

Membres


Professeur Ahmed Bouachik
professeur à l’université Mohammed V de Rabat et à l’ENA du Maroc


[*]Professeur Christophe Boutin
professeur agrégé des universités


lis le comme tu veux ! on sait que pour vous , tous ceux qui ne disent pas la même chose que vous , ne sont pas credible .
 
Alors une close a l'onu sur les droits humain au sahara ne devrais etre qu'une formalité pour nous
pour vous ,oui . faut d'abord laisser entrer les ONG internationaux chez vous à Tindouf et compter les "refugiés" et laisser rentrer au Maroc ceux qui veulent .et aprés vous pourrez disserter sur les droits de l'homme au sahara marocain ,ou même ailleurs .
 
c'est vraiment la politique du 2 poids 2 mesures: les ONG internationales emmerdent le Maroc sur le moindre fait dans son sahara et ne veut rien savoir sur ce qui se passe dans les camps de Tindouf. Mais enfin Mesdames,Messieurs des ONG arrêtez de prendre les gens pour des idiots. Qui fuit le Sahara marocain pour des questions de Droit de l'Homme? même pas Aminatou Haidar qui ne cesse de venir et partir avec un passeport marocain, elle qui déteste tant le Maroc. Qui fuit les camps de la honte de Tindouf malgré la répression algéro-polisarienne? depuis 1991, des milliers de sahraouis! N'importe quel imbécile comprend alors que le problème est essentiellement dans ces camps de Tindouf.
 
c'est vraiment la politique du 2 poids 2 mesures: les ONG internationales emmerdent le Maroc sur le moindre fait dans son sahara et ne veut rien savoir sur ce qui se passe dans les camps de Tindouf. Mais enfin Mesdames,Messieurs des ONG arrêtez de prendre les gens pour des idiots. Qui fuit le Sahara marocain pour des questions de Droit de l'Homme? même pas Aminatou Haidar qui ne cesse de venir et partir avec un passeport marocain, elle qui déteste tant le Maroc. Qui fuit les camps de la honte de Tindouf malgré la répression algéro-polisarienne? depuis 1991, des milliers de sahraouis! N'importe quel imbécile comprend alors que le problème est essentiellement dans ces camps de Tindouf.
Même pas , quand un homme jette une sandale sur qqn , il y a violation des droits de l homme , mais en France , la xénophobie est considérer comme une reaction sociale :etmonculc'estdupoulet:
 
Lorsque on dit sahara occidental cela concerne tout le sahara qui touche ( borde ) l afrique du nord ...Seulement lorsque on parle des pays on leur ajoute leur sahara car les cinq pays de l afrique du nord ont tous leur sahara , je ne vois pas pourquoi les algériens veulent ils priver le Maroc de son SAHARA ???
 
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