Cest apparemment le grand dépit dans la classe politique française. Après les victoires électorales dEnnahda en Tunisie, du PJD au Maroc et du Parti de la liberté et de la justice (Frères musulmans) en Egypte, des formations religieuses qui, à tous égards, ne sont pas en odeur de sainteté en Occident, certains politiciens français se lamentent.
Ainsi, la secrétaire dEtat française à la jeunesse, Jeannette Bougrab, avoue dans une interview au quotidien Le Parisien quelle ne connaît pas « dislamisme modéré » et quil ny a pas de « charia light ».
« Ben Ali ou Moubarak avaient agité le chiffon rouge des islamistes pour obtenir le soutien des pays occidentaux », rappelle-t-elle. « Mais il ne faudrait pas tomber dans lexcès inverse. Moi, je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes, de toutes celles qui ont été tuées, notamment en Algérie ou en Iran, par exemple, parce quelles ne portaient pas le voile. »
Quant au caractère démocratique des victoires islamistes, elle les balaie dun revers de la main : « Parfois la dictature est venue des urnes. Je fais partie de celles qui estiment quon peut interdire des partis politiques fondés sur des pratiques qui portent atteinte à une Constitution », estime Mme la sous-ministre qui ne veut pas choisir entre la « peste » dictatoriale et le « choléra » islamiste.
Pourtant durant des décennies la France des droits de lhomme (sic), et les dirigeants des partis français dont est issu lUMP, le parti de Mme Bougrab, avaient bel et bien « choisi » de « soutenir » la « peste » dictatoriale arabe contre leurs propres peuples.
Et puis il faut se rappeler que quand en début dannée Mme Bougrab a appelé à la démission de Moubarak, elle a été rappelée à lordre par le premier ministre François Fillon (qui venait de bénéficier dun voyage en Egypte aux frais de la dictature du petit pharaon Moubarak !). Elle avait alors retiré son commentaire. Quel courage !
Inutile de rappeler que Mme Bougrab a un sérieux problème avec lislam et son fichu foulard. Quand elle dirigeait la HALDE (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour légalité, aujourdhui dissoute), elle navait pas hésité à se positionner contre lavis de service juridique et en faveur dune crèche qui avait licencié une employée qui portait le hijab.
Les leaders islamistes sont donc avisés. Il ne reste plus à Rached Ghannouchi, Abdelillah Benkirane, Mohammed Badie et les autres barbus, quà aller boire un coup de beaujolais avec Jeannette pour lamadouer et lui prouver leur bonne foi.
Thami Afailal
http://www.demainonline.com/?p=9482
Ainsi, la secrétaire dEtat française à la jeunesse, Jeannette Bougrab, avoue dans une interview au quotidien Le Parisien quelle ne connaît pas « dislamisme modéré » et quil ny a pas de « charia light ».
« Ben Ali ou Moubarak avaient agité le chiffon rouge des islamistes pour obtenir le soutien des pays occidentaux », rappelle-t-elle. « Mais il ne faudrait pas tomber dans lexcès inverse. Moi, je ne soutiendrai jamais un parti islamiste. Jamais. Au nom des femmes qui sont mortes, de toutes celles qui ont été tuées, notamment en Algérie ou en Iran, par exemple, parce quelles ne portaient pas le voile. »
Quant au caractère démocratique des victoires islamistes, elle les balaie dun revers de la main : « Parfois la dictature est venue des urnes. Je fais partie de celles qui estiment quon peut interdire des partis politiques fondés sur des pratiques qui portent atteinte à une Constitution », estime Mme la sous-ministre qui ne veut pas choisir entre la « peste » dictatoriale et le « choléra » islamiste.
Pourtant durant des décennies la France des droits de lhomme (sic), et les dirigeants des partis français dont est issu lUMP, le parti de Mme Bougrab, avaient bel et bien « choisi » de « soutenir » la « peste » dictatoriale arabe contre leurs propres peuples.
Et puis il faut se rappeler que quand en début dannée Mme Bougrab a appelé à la démission de Moubarak, elle a été rappelée à lordre par le premier ministre François Fillon (qui venait de bénéficier dun voyage en Egypte aux frais de la dictature du petit pharaon Moubarak !). Elle avait alors retiré son commentaire. Quel courage !
Inutile de rappeler que Mme Bougrab a un sérieux problème avec lislam et son fichu foulard. Quand elle dirigeait la HALDE (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour légalité, aujourdhui dissoute), elle navait pas hésité à se positionner contre lavis de service juridique et en faveur dune crèche qui avait licencié une employée qui portait le hijab.
Les leaders islamistes sont donc avisés. Il ne reste plus à Rached Ghannouchi, Abdelillah Benkirane, Mohammed Badie et les autres barbus, quà aller boire un coup de beaujolais avec Jeannette pour lamadouer et lui prouver leur bonne foi.
Thami Afailal
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