Le Larousse définit le cynisme comme étant le fait de « braver ostensiblement les principes moraux, l’opinion commune et les conventions sociales ». Le Littré y ajoute une notion d’« obscénité ». Dans l’affaire de Gaza, le cynisme atteint des sommets.
Il y a cynisme quand le Hamas s’évertue à viser les civils israéliens avec ses pathétiques roquettes. Et quand il agit en espérant que la réponse israélienne affectera les civils palestiniens.
Il y a cynisme quand l’Egypte du président Moubarak clôt sa frontière avec Gaza, refermant le piège sur une population palestinienne terrifiée et aux abois.
Il y a cynisme quand la présidence tchèque de l’Union européenne, pour sa première déclaration, estime que l’opération israélienne terrestre entamée samedi est d’ordre défensif.
Il y a cynisme quand les Etats-Unis bloquent par leur menace de veto une déclaration au Conseil de sécurité des Nations unies qui demandait seulement un cessez-le-feu immédiat.
Il y a cynisme quand le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ennemi juré du Hamas, se contente de « condamner fermement » l’offensive israélienne terrestre à Gaza.
Il y a cynisme quand Israël déclare, la main sur le cœur, qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza.
Il y a cynisme quand la propagande israélienne fait passer le message que c’est le Hamas qui a brisé le cessez-le-feu alors que l’armée israélienne a fait une incursion à Gaza le 4 novembre tuant quatre militants.
Il y a cynisme quand Israël dit lutter contre le Hamas et n’a rien fait depuis la mort d’Arafat en 2004 pour soutenir Abbas, le modéré d’entre les modérés, qui se retrouve dès lors face aux siens au mieux tel un humilié, au pire tel un collaborateur.
Il y a cynisme à lancer des tracts pour dire aux Gazaouis de fuir les zones dangereuses quand ils n’ont pas d’abris où se réfugier.
Il y a cynisme à appliquer une stratégie destinée à terroriser la population de Gaza pour qu’elle se retourne contre le Hamas, comme si cette stratégie, moult fois tentée dans le passé, avait jamais fonctionné.
Il y a cynisme, enfin, quand Israël affirme que Gaza n’est plus occupée depuis l’évacuation en 2005, tandis que le territoire n’a cessé d’être encerclé et étranglé.
lesoir.be
Il y a cynisme quand le Hamas s’évertue à viser les civils israéliens avec ses pathétiques roquettes. Et quand il agit en espérant que la réponse israélienne affectera les civils palestiniens.
Il y a cynisme quand l’Egypte du président Moubarak clôt sa frontière avec Gaza, refermant le piège sur une population palestinienne terrifiée et aux abois.
Il y a cynisme quand la présidence tchèque de l’Union européenne, pour sa première déclaration, estime que l’opération israélienne terrestre entamée samedi est d’ordre défensif.
Il y a cynisme quand les Etats-Unis bloquent par leur menace de veto une déclaration au Conseil de sécurité des Nations unies qui demandait seulement un cessez-le-feu immédiat.
Il y a cynisme quand le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, ennemi juré du Hamas, se contente de « condamner fermement » l’offensive israélienne terrestre à Gaza.
Il y a cynisme quand Israël déclare, la main sur le cœur, qu’il n’y a pas de crise humanitaire à Gaza.
Il y a cynisme quand la propagande israélienne fait passer le message que c’est le Hamas qui a brisé le cessez-le-feu alors que l’armée israélienne a fait une incursion à Gaza le 4 novembre tuant quatre militants.
Il y a cynisme quand Israël dit lutter contre le Hamas et n’a rien fait depuis la mort d’Arafat en 2004 pour soutenir Abbas, le modéré d’entre les modérés, qui se retrouve dès lors face aux siens au mieux tel un humilié, au pire tel un collaborateur.
Il y a cynisme à lancer des tracts pour dire aux Gazaouis de fuir les zones dangereuses quand ils n’ont pas d’abris où se réfugier.
Il y a cynisme à appliquer une stratégie destinée à terroriser la population de Gaza pour qu’elle se retourne contre le Hamas, comme si cette stratégie, moult fois tentée dans le passé, avait jamais fonctionné.
Il y a cynisme, enfin, quand Israël affirme que Gaza n’est plus occupée depuis l’évacuation en 2005, tandis que le territoire n’a cessé d’être encerclé et étranglé.
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