La dépendance au secteur agricole et une offre industrielle à faible valeur ajoutée et peu compétitive, sont toujours les principales faiblesses de l'économie marocaine selon la banque française Natixis. Malgré le contexte actuel de crise, peu propice aux réformes, le gouvernement n'a aujourd'hui plus le choix et doit s'attaquer aux chantiers structurels qui n'ont pas été menés ces dix dernières années.
Nouveau warning adressé aux autorités marocaines. Après le FMI, c'est la banque d'affaires française Natixis (groupe BPCE) qui met en garde le gouvernement Benkirane sur l'état de l'économie marocaine, dont la crise mondiale a révélé les carences.
Dans une note publiée le 19 juin dernier et intitulée «Maroc : des faiblesses à surmonter et des défis à relever pour une croissance plus équilibrée», Natixis fait le point sur l'évolution des principaux indicateurs macro-économiques du pays.
«En plus de devoir faire face à une demande extérieure déprimée et à l'augmentation des prix des matières premières, l'économie marocaine doit lutter depuis quelques années contre ses propres fragilités», souligne la banque française.
Investissements non-productifs
Les «performances économiques solides» réalisées ces dernières années ont en effet masqué les problèmes structurels de l'économie marocaine. Tout d'abord l'offre industrielle du royaume, à faible valeur ajoutée et non-compétitive face aux concurrents émergents, souligne Natixis. La part de marché mondiale du Maroc a ainsi baissé depuis 1999 de 0,15 à 0,10%. Les investissements sont dirigés principalement vers des secteurs non-productifs comme le BTP. L'industrie marocaine capte par exemple moins de 6% des investissements directs étrangers (IDE) réalisés au Maroc.
http://fr.lakome.com/index.php/maro...te-du-maroc-menacee-par-l-absence-de-reformes
Nouveau warning adressé aux autorités marocaines. Après le FMI, c'est la banque d'affaires française Natixis (groupe BPCE) qui met en garde le gouvernement Benkirane sur l'état de l'économie marocaine, dont la crise mondiale a révélé les carences.
Dans une note publiée le 19 juin dernier et intitulée «Maroc : des faiblesses à surmonter et des défis à relever pour une croissance plus équilibrée», Natixis fait le point sur l'évolution des principaux indicateurs macro-économiques du pays.
«En plus de devoir faire face à une demande extérieure déprimée et à l'augmentation des prix des matières premières, l'économie marocaine doit lutter depuis quelques années contre ses propres fragilités», souligne la banque française.
Investissements non-productifs
Les «performances économiques solides» réalisées ces dernières années ont en effet masqué les problèmes structurels de l'économie marocaine. Tout d'abord l'offre industrielle du royaume, à faible valeur ajoutée et non-compétitive face aux concurrents émergents, souligne Natixis. La part de marché mondiale du Maroc a ainsi baissé depuis 1999 de 0,15 à 0,10%. Les investissements sont dirigés principalement vers des secteurs non-productifs comme le BTP. L'industrie marocaine capte par exemple moins de 6% des investissements directs étrangers (IDE) réalisés au Maroc.
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