Dans la discipline de l'économie politique, il y a le concept d'utilité marginale. Ce concept signifie: le degré de satisfaction apporté par une unité supplémentaire d'un bien.
Or, force est de constater que l'utilité marginale est décroissante. En clair: la deuxième bouchée d'un gâteau fait moins plaisir que la première, et la troisième moins que la deuxième.
Mais si le paradis est constitué essentiellement de plaisirs, et que ceux-ci sont conçus pour durer éternellement, d'après ce qu'on vient de dire on peut déduire que les plaisirs deviendront de moins en moins plaisants, jusqu'au point où on n'en retirera rien ou presque. Autrement dit, au début on va prendre son pied, mais le paradis deviendra de moins en moins agréable, jusqu'au point où on va ressentir un ennui profond.
Il existe un espoir cependant: c'est que la qualité des plaisirs aille sans cesse en augmentant, pour compenser la décroissance de l'utilité marginale...
Cela suppose un nombre infini de plaisirs différents, puisque tout nombre fini viendra à être dépassé.
Or, je ne crois pas vraiment en un dieu infini. Je trouve le concept incohérent.
On peut cependant concevoir qu'au paradis, le temps subjectif ralentisse indéfiniment, et tende vers une asymptote sans l'atteindre. Dans ces conditions, on n'aurait pas besoin d'un dieu infini.
Autre solution: celle de Bouddha et du nirvana, sorte d'état de paix ineffable où tous les désirs sont éteints.
Or, force est de constater que l'utilité marginale est décroissante. En clair: la deuxième bouchée d'un gâteau fait moins plaisir que la première, et la troisième moins que la deuxième.
Mais si le paradis est constitué essentiellement de plaisirs, et que ceux-ci sont conçus pour durer éternellement, d'après ce qu'on vient de dire on peut déduire que les plaisirs deviendront de moins en moins plaisants, jusqu'au point où on n'en retirera rien ou presque. Autrement dit, au début on va prendre son pied, mais le paradis deviendra de moins en moins agréable, jusqu'au point où on va ressentir un ennui profond.
Il existe un espoir cependant: c'est que la qualité des plaisirs aille sans cesse en augmentant, pour compenser la décroissance de l'utilité marginale...
Cela suppose un nombre infini de plaisirs différents, puisque tout nombre fini viendra à être dépassé.
Or, je ne crois pas vraiment en un dieu infini. Je trouve le concept incohérent.
On peut cependant concevoir qu'au paradis, le temps subjectif ralentisse indéfiniment, et tende vers une asymptote sans l'atteindre. Dans ces conditions, on n'aurait pas besoin d'un dieu infini.
Autre solution: celle de Bouddha et du nirvana, sorte d'état de paix ineffable où tous les désirs sont éteints.