Economies maghrébines en 2012: les perspectives de croissance

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion madalena
  • Date de début Date de début

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

Economies maghrébines en 2012 : Les perspectives de croissance ne cessent de s’amenuiser au Maroc

Tout les rapproche et pourtant ils peinent à bâtir une force d’attaque à même de les rendre plus performants aussi bien sur le plan interne qu’externe. Ainsi les pays du Maghreb traversent-ils une zone de turbulences due en partie à l’impact du Printemps arabe sur leur économie et subissent le contrecoup de la crise qui ravage les partenaires européens.

Pour mieux cerner cette situation, une conférence a été tenue jeudi dernier à l’Institut national de statistiques et d’économie appliquée (INSEA), à Rabat, sous le thème : « Economies du Maghreb en 2012 : déséquilibres conjoncturels et vulnérabilités structurelles ».

L’occasion pour chacun des intervenants de faire un tour d’horizon sur les spécificités de la région et d’apporter une ébauche de réponse aux multiples attentes.

Dans ce cadre, quel diagnostic pourrait-on faire de la situation du Maroc ?
« Le Maroc à l’instar des autres pays du Maghreb traverse une situation très difficile. Les perspectives de croissance n’ont pas cessé de dégringoler. Même le chiffre prévu dans la loi de Finances n’a pas été retenu et on se retrouve avec une croissance économique très faible de l’ordre de 2,4 » comme l’a indiqué Lahcen Achy, enseignant chercheur à l’INSEA.

http://www.libe.ma/Economies-maghre...e-cessent-de-s-amenuiser-au-Maroc_a28008.html
 
Bonjour,
Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures.
Le développement des grandes surfaces s'est accompagné de la fermeture d'innombrables commerces de détail, individuels, de proximité. A un certain moment, durant les années 80 en France, on avançait le chiffre de la fermeture de mille commerces de proximité par nouvelle grande surface régionale ouverte, et ce du fait de la concurrence d'échelle déloyale. Le volume d'achat d'une grande surface lui permettait d'obtenir des prix meilleurs et de revendre moins cher que les détaillants.

Par analogie les économies et les industries de grande échelle chinoises, européennes ont le même effet sur les petits commerçants de détail que sont les pays sous développés dont le Maroc.
Les entreprises marocaines subissent un double dumping : interne par une concurrence sauvage tirant les prix vers le bas au détriment des salaires, des charges salariales et fiscales, pour survivre et un dumping international des pays sous développés confrontés aux mêmes problèmes.
Par ailleurs sur les créneaux à forte valeur ajoutée les entreprises des puissances industrielles ne laissent aucune chance aux PME marocaines, d'où le nombre d'entreprises morte-nées depuis les années 80.
La contrebande par exemple a cassé nombre de secteurs dont celui des cosmétiques.

La seule solution est de développer notre économie dans les secteurs porteurs en contrôlant et optimisant la filière de la valorisation de nos ressources propres et humaines, favoriser la croissance interne, tout en réduisant l'exportation de la valeur ajoutée au profit de la distribution mondiale et les importations pouvant être substituée par une production limitée locale.
Les entreprises peinent à réunir capitaux, compétences et technologies innovantes, et à s'engager dans des aventures risquées
Seul l'Etat est à même d'orienter et d'impulser un véritable redéploiement structurel coordonné et d'inverser la dynamique actuelle de dépérissement de notre tissu économique.
Dans les années 80, l'intervention du Fond de garantie avait permis de développer de nouvelles filières, malgré les déboires de la BNDE et les échecs, il serait bon d'en faire le bilan.
 
Retour
Haut