Egypt: l aide americaine ( remplacer l irremplacable)

Au cours des 30 dernières années, l’aide américaine a servi à Washington d’instrument d’influence sur la politique intérieure égyptienne. Aujourd’hui, le prédicateur islamique Mohamad Hassane cherche à défier cet état de faits en lançant une initiative qui appelle le peuple à dire « non à l’aide américaine ». Il s’agit notamment de créer un fonds de donations qui réunirait une somme équivalente à l’aide économique et militaire américaine — évaluée à quelque 1,3 milliard de dollars, soit 7,8 milliards de L.E. L’argent proviendrait de donateurs issus de toutes les catégories de la population égyptienne, de l’homme d’affaires à l’ouvrier, sans oublier les femmes. « Il faut commencer dès maintenant à mettre en exécution cette initiative. Les Etats-Unis nous menacent pour 1,3 milliard de dollars, mais je jure que, grâce à Dieu, nous pouvons collecter cette somme et même beaucoup plus, en un seul jour », a déclaré le cheikh Hassane, qui a lancé le mouvement la semaine dernière sur la chaîne satellite Al-Nahar. D’aucuns considèrent cependant que cet appel est une lubie passagère qui passera aussitôt l’affaire des ONG américaines réglée. Pourtant, dans l’atmosphère actuelle de tensions politiques entre l’Egypte et les Etats-Unis, l’initiative a vite attiré l’attention du gouvernement et recueilli un certain soutien au niveau de la population.

Les griefs sont en effet nombreux entre Le Caire et Washington. L’Egypte cherche ainsi à envoyer un message ferme aux Etats-Unis, en minimisant sa dépendance à l’aide américaine après que des membres du Congrès à Washington ont menacé de la couper. « L’aide des Etats-Unis à l’Egypte pourrait être révisée », avait averti la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, à la suite de la décision de la justice égyptienne de juger 44 personnes, dont 19 Américains, pour des accusations de financement illégal d’ONG opérants en Egypte. Et ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis utilisent l’arme de l’aide économique et militaire afin d’exercer des pressions sur l’Egypte.

Toutefois, l’initiative du cheikh Hassane doit être traitée avec prudence, notamment compte tenu de la situation économique du pays. Ainsi, l’ex-ministre des Finances, Samir Radwane, assure que la mise en place d’un tel fonds est irréalisable. « C’est vrai que l’époque des aides et des donations est terminée. Mais ce sera difficile de construire l’économie égyptienne à travers les dons de citoyens qui seront temporaires. C’est une vision à court terme », note-t-il, en écartant la possibilité de collecter un montant égal à celui de l’aide américaine auprès de la population


Source : Al ahram( Hebdo)
 
Le Qatar et l'Arabie Saoudite vont probablement injecter des sommes énormes.

Ce pays ne peut pas couler.


ces deux pays deja financent des partis politiques egyptiens crois tu vraiment que ces pays qui injectent ces sommes font ca par amour aux egyptiens !

rien n est gratuit , malheuereusement l Egypt est devenu une place ideale ou des pays etrangers ( notamment petroliers) peuvent regler leur comptes sans rien perdre .
 
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