amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Le territoire égyptien abrite l'extrémité orientale de la zone de peuplement amazighe: l'oasis de Siwa, qui compte aujourd'hui environ 25 000 habitants.
Isolés géographiquement et culturellement, les Siwis forment une infime minorité (0,03%) des 80 millions d'habitants de l'Égypte, loin derrière les Nubiens par exemple (0,9%). En Égypte, leur oasis est essentiellement perçue comme une destination touristique en raison de son architecture spécifique, de son climat et de sa célébration annuelle de Sidi Souleymane.
Cependant, les changements politiques et sociaux en cours dans le pays semblent également affecter cette composante amazighe de l'Égypte. Certains Siwis semblent décidés à tenter de revendiquer leurs droits. C'est du moins ce que laisse croire un article publié le 28 avril par l'influent quotidien cairote Al Masry al Youm.
La chercheuse amazighe Amany Elweshahy y détaille les besoins des habitants de la région de Siwa, reprenant un mémorandum au gouvernement par plusieurs personnes issues de la région. Khaled Messelam, avocat et militant amazigh, affirme que la région de Siwa manque cruellement d'infrastructures, notamment en termes d'hygiène et de santé publique (égouts, hôpital) ainsi que de communication (certains villages ne sont toujours pas raccordés au téléphone terrestre).
Amany Elweshahy affirme qu'un collectif amazigh s'est créé pour faire entendre les doléances des Siwis au nouveau gouvernement. Elle déclare suivre l'exemple des Nubiens (minorité du sud de l'Égypte).
Sur Facebook, elle s'en est également pris à la nomination du célèbre journaliste et romancier égyptien Yusuf al-Qaid au Conseil national des droits de l'Homme. Elle lui reproche d'avoir qualifié la population amazighe de Siwa de « menace pour la sécurité de l'Egypte » dans un article d'avril 2009. L'écrivain a rétorqué que les personnes qui le critiquaient n'avaient visiblement pas lu son article. Il a assuré que les phrases incriminées n'étaient que des citations d'autres individus inclues dans son article et ne reflétaient pas son opinion personnelle.
Source : Voix berbères
Isolés géographiquement et culturellement, les Siwis forment une infime minorité (0,03%) des 80 millions d'habitants de l'Égypte, loin derrière les Nubiens par exemple (0,9%). En Égypte, leur oasis est essentiellement perçue comme une destination touristique en raison de son architecture spécifique, de son climat et de sa célébration annuelle de Sidi Souleymane.
Cependant, les changements politiques et sociaux en cours dans le pays semblent également affecter cette composante amazighe de l'Égypte. Certains Siwis semblent décidés à tenter de revendiquer leurs droits. C'est du moins ce que laisse croire un article publié le 28 avril par l'influent quotidien cairote Al Masry al Youm.
La chercheuse amazighe Amany Elweshahy y détaille les besoins des habitants de la région de Siwa, reprenant un mémorandum au gouvernement par plusieurs personnes issues de la région. Khaled Messelam, avocat et militant amazigh, affirme que la région de Siwa manque cruellement d'infrastructures, notamment en termes d'hygiène et de santé publique (égouts, hôpital) ainsi que de communication (certains villages ne sont toujours pas raccordés au téléphone terrestre).
Amany Elweshahy affirme qu'un collectif amazigh s'est créé pour faire entendre les doléances des Siwis au nouveau gouvernement. Elle déclare suivre l'exemple des Nubiens (minorité du sud de l'Égypte).
Sur Facebook, elle s'en est également pris à la nomination du célèbre journaliste et romancier égyptien Yusuf al-Qaid au Conseil national des droits de l'Homme. Elle lui reproche d'avoir qualifié la population amazighe de Siwa de « menace pour la sécurité de l'Egypte » dans un article d'avril 2009. L'écrivain a rétorqué que les personnes qui le critiquaient n'avaient visiblement pas lu son article. Il a assuré que les phrases incriminées n'étaient que des citations d'autres individus inclues dans son article et ne reflétaient pas son opinion personnelle.
Source : Voix berbères