Deux personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi au Caire, selon des sources médicales, lorsque la police militaire a tenté de disperser des manifestants exigeant le départ du chef de l'armée. Deux mois après la chute de Hosni Moubarak , les tensions sont toujours vives.
Un responsable militaire a indiqué à l'AFP ne pas pouvoir confirmer ou infirmer les décès, ajoutant qu'une enquête avait été ouverte. S'ils étaient confirmés, il s'agirait des premiers depuis la chute du président Moubarak le 11 février. Au moins 18 personnes ont en outre été blessées dans ces violences sur l'emblématique place Tahrir, dans le centre du Caire, ont indiqué les sources médicales à l'AFP sans être en mesure de préciser si les blessures avaient été causées par balles.
"Nous n'avons pas utilisé de balles réelles", a pour sa part affirmé le responsable de l'armée sous le couvert de l'anonymat. Quelque 200 manifestants occupaient toujours la place en milieu de journée.
A l'aube, la police militaire a tiré en l'air des rafales d'armes automatiques, ont indiqué des témoins tandis que l'agence officielle Mena faisait état d'une intervention des forces du ministère de l'Intérieur. Un bus militaire et un camion civil ont été incendiés à Tahrir alors qu'un camion de l'armée partiellement calciné était visible à proximité. La police militaire a déployé des barbelés et le sol était jonché de pierres.
http://www.jeuneafrique.com/Article...place-tahrir-le-role-de-l-armee-critique.html
Un responsable militaire a indiqué à l'AFP ne pas pouvoir confirmer ou infirmer les décès, ajoutant qu'une enquête avait été ouverte. S'ils étaient confirmés, il s'agirait des premiers depuis la chute du président Moubarak le 11 février. Au moins 18 personnes ont en outre été blessées dans ces violences sur l'emblématique place Tahrir, dans le centre du Caire, ont indiqué les sources médicales à l'AFP sans être en mesure de préciser si les blessures avaient été causées par balles.
"Nous n'avons pas utilisé de balles réelles", a pour sa part affirmé le responsable de l'armée sous le couvert de l'anonymat. Quelque 200 manifestants occupaient toujours la place en milieu de journée.
A l'aube, la police militaire a tiré en l'air des rafales d'armes automatiques, ont indiqué des témoins tandis que l'agence officielle Mena faisait état d'une intervention des forces du ministère de l'Intérieur. Un bus militaire et un camion civil ont été incendiés à Tahrir alors qu'un camion de l'armée partiellement calciné était visible à proximité. La police militaire a déployé des barbelés et le sol était jonché de pierres.
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