Egypte:La loi électorale modifiée en faveur des partis

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LE CAIRE (Reuters) - Les militaires au pouvoir en Egypte ont accepté de modifier les règles des élections législatives qui débutent en novembre afin d'augmenter la proportion de parlementaires élus au suffrage proportionnel de liste, ont rapporté samedi les médias officiels.
Certaines formations politiques demandent au Conseil suprême des forces armées (CSFA), qui pilote la transition en Egypte depuis la chute d'Hosni Moubarak en février, d'organiser le vote exclusivement selon un scrutin de liste afin d'empêcher des représentants de l'ancien régime de se faire élire individuellement au Parlement.
Le journal Al Ahram rapporte que les militaires sont convenus de faire passer de 50% à deux tiers la proportion de parlementaires élus au scrutin de liste.
Le CSFA a transmis cette proposition au gouvernement afin qu'il l'examine et donne son aval, selon l'agence de presse officielle Mena.
"La logique qui sous-tend le nouveau code électoral est de réduire le nombre de sièges pourvus individuellement et donc de réduire les chances des personnes issues de l'ancien régime susceptibles de se présenter individuellement aux élections", a dit Omar al Charif, collaborateur du ministre de la Justice, cité par Mena.
La justice égyptienne a ordonné en avril la dissolution du Parti national démocrate (PND) d'Hosni Moubarak, lequel a exercé le pouvoir pendant 30 ans.
Sami Aboudi, Bertrand Boucey pour le service français

http://fr.news.yahoo.com/la-loi-électorale-modifiée-en-faveur-des-partis-172821805.html
 
"..........;;;;;
fracture entre partisans d’un Etat islamique et ceux militant pour un Etat civil. Les acteurs principaux influent sur le cours de la révolution, mais subissent, à leur tour, ses revers ; elle en veut pour preuve la multiplication des partis politiques (70 nouveaux agréments) et l’éclatement des Frères musulmans en 5 partis.
......."

Fracture

Rien n'est joué.....

Les urnes décideront.
 
il y aura 3 scrutins à 3 dates différentes dans 3 régions différentes.

Ce qui donne le calendrier électoral délirant suivant :

- 1ères régions à voter : les gouvernorats du Caire et alentours le 23 novembre, vote suivi de son dépouillement et de la publication de ses résultats;

- 2èmes régions à voter : les gouvernorats du Nord (Alexandrie, etc) mi-décembre, vote également suivi de son dépouillement et de la publication de ses résultats;
- et 3èmes régions à voter : le Sud les 2 ou 3 janvier 2012, avec vote, dépouillement et publication des résultats.
 
Les bureaux de vote s’ouvrent le 28 novembre et le scrutin doit s’étaler sur 6 semaines. Le pays a, en effet, été divisé en trois zones. Une semaine sera consacrée au premier tour et une autre semaine au deuxième tour dans chacune des trois zones. Il faudrait attendre alors la mi-janvier pour savoir à quoi ressemblera le premier Parlement après la chute de la dictature de Moubarak.

Le dépôt des candidatures est clos, les plaintes aussi, et on compte pour ces élections à scrutin mixte, combinant l’uninominal et les listes proportionnelles, un chiffre record en nombre de candidatures. Ceux qui se disputent les sièges uninominaux, qui représentent le tiers du Parlement, ont dépassé en nombre tous les candidats en 2010 sur l’ensemble des sièges de l’Assemblée du peuple.

On parle déjà d’un peu moins de 7 000 candidats et environ 600 listes, en attendant les chiffres définitifs ce mercredi. Les chiffres annoncent un scrutin très concurrentiel. Contrairement à l’idée véhiculée par les médias, les Frères musulmans n’ont pas présenté le plus grand nombre de candidats.

Les radicaux les devancent. Les salafistes, proches des wahabites de l’Arabie saoudite, et le groupe le plus violent d’antan la Gamaa islamiya, ont formé une coalition « islamique » présente sur 45 listes des 46 à pourvoir et briguent environ 90 % des sièges indépendants, ils disent vouloir remporter le tiers de l’Assemblée du peuple. Le Wassat, dirigé par des dissidents de la confrérie, vient en deuxième place.


Ce parti, légalisé après la révolution de janvier, dispute les deux tiers des sièges à la proportionnelle et la moitié des sièges individuels. Le président du parti, Aboul-Ela Madi, concurrence le faucon des Frères Saad Al-Katatni à Minya. Justice et liberté, parti des Frères, a choisi de faire coalition avec de « petits » partis, mais aussi avec son ennemi traditionnel, le Parti nassérien, et aussi le parti d’Al-Karama (de tendance nassérienne).


Les Frères occupent plus de 75 % des listes de cette coalition ainsi que plus de 15 % des sièges uninominaux, soit 60 % des 498 sièges que compte le Parlement, alors qu’ils avaient annoncé, dans un premier temps, disputer seulement 30 % des sièges avant de passer ensuite à 45 %. Selon le cadre de la confrérie, Essam Al-Eriane, les Frères comptent remporter un peu plus que la moitié des sièges du Parement.

Le parti islamiste, créé au lendemain de la chute du régime, est en effet donné comme le grand favori de ces législatives. Pourtant, plusieurs indices portent à croire que les islamistes sont en recul. Les Frères ont encaissé une défaite relative lors des récentes élections syndicales.

Il est vrai qu’ils ont remporté la majorité des sièges au sein du conseil du syndicat des Enseignants, mais ces derniers n’ont pas oublié qu’ils ont refusé de joindre leur appel à la grève.

suite

http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2011/11/2/leve1.htm
 
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