Egypte : Non aux bases militaires

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
jeudi 13 août 2009 - 09h:34

Gamal Zayda - Al-Ahram/hebdo

La lutte égyptienne contre l’occupation n’est pas une simple page de l’Histoire qu’on a tournée à jamais. Au contraire, nous en avons retiré des leçons qui sont restées utiles, même après l’indépendance.

L’un des principes les plus importants qui sont ancrés dans l’esprit égyptien depuis les années d’occupation est le « non » aux bases militaires.

A vrai dire, les présidents égyptiens qui se sont succédés depuis la libération nationale ont conservé ce principe. Nasser s’est engagé dans des guerres, dont les Egyptiens ont aujourd’hui le luxe de discuter la nécessité, pour empêcher toute présence étrangère sur les territoires égyptiens. Ensuite, Sadate a fait la même chose en s’engageant dans la guerre d’Octobre 73. Et Moubarak aussi en réalisant le rêve du retrait du dernier soldat israélien de la terre du Sinaï. Et il vient de le redire il y a quelques jours : non aux bases militaires ; l’Egypte n’est pas le Qatar, l’Egypte n’est pas les Philippines, l’Egypte n’est pas la Corée du Sud.

Les Egyptiens ne verront jamais des soldats se balader sur leurs terres sous prétexte qu’ils travaillent dans des bases militaires. Ni l’esprit égyptien, ni la direction politique l’accepteront. Nous acceptons la coopération militaire mais pas la présence militaire.

L’importance des déclarations de Moubarak est qu’elles ont été faites quelques jours avant sa visite à Washington. Le message est clair : les Egyptiens ne veulent pas d’intervention étrangère. Ils veulent faire leur histoire politique eux-mêmes, :D sans aucune aide étrangère, et régler leurs problèmes : la démocratie, le transfert du pouvoir, les droits de l’homme, les problèmes des coptes, l’amélioration du niveau de vie des citoyens, le développement, les relations avec Israël, la médiation entre les Israéliens et les Palestiniens ...:D

Un dernier mot : Nous aspirons à un agenda déterminé concernant la coopération avec la nouvelle Administration américaine, un agenda où le discours du Caire serait traduit en projet d’action.



Al-Ahram/hebdo - Semaine du 12 au 18 Août 2009, numéro 779 (Opinion)
 
franchement c se foutre de la gueule du monde...ils vendent le gaz a trois fois rien la présence occidentale, israelienne et américaine sont omniprésente et après ils osent parler de maitre de leur destin :eek:

si moubarak peut au moins dire NON a l'argent des americains, il peut avoir de la credibilite a dire qu'il veut que les egyptiens ecrivent leur histoire politique eux meme :rolleyes:

"Aid is central to Washington's relationship with Cairo. The US has provided Egypt with $1.3 billion a year in military aid since 1979, and an average of $815 million a year in economic assistance. All told, Egypt has received over $50 billion in US largesse since 1975."
 
si moubarak peut au moins dire NON a l'argent des americains, il peut avoir de la credibilite a dire qu'il veut que les egyptiens ecrivent leur histoire politique eux meme :rolleyes:

"Aid is central to Washington's relationship with Cairo. The US has provided Egypt with $1.3 billion a year in military aid since 1979, and an average of $815 million a year in economic assistance. All told, Egypt has received over $50 billion in US largesse since 1975."
excellentttttttttttttttttttt :D
 
En même temps je suis pas sur que les usa veuillent implanter une base en Égypte
Ils ont assez de base dans la région et le regime égyptien est un régime ami qui ne pose pas de soucis particulier
ils font les mains et les pieds pour avoir un peu plus de visibilité (proche) sur les bases israeliennes (eh oui amis/ennemis) mais ils ne réussissent pas parce qu Israel est au taquet et ne le permet pas et tiens à ce que tout reste secret et ne montre à son 'ami' que ce qu'elle veut
 
En même temps je suis pas sur que les usa veuillent implanter une base en Égypte
Ils ont assez de base dans la région et le regime égyptien est un régime ami qui ne pose pas de soucis particulier

plutot regime sous tutelle americaine. Quand on vit avec l'argent des autres, on n'est pas maitres de notre destin, on est esclaves de l'autre.

la suite de l'article que j'ai cite avant :

==========================================================

$50 billion later, taking stock of US aid to Egypt
Egyptian President Hosni Mubarak meets with President Bush Sunday in Crawford, Texas.
By Charles Levinson | Contributor to The Christian Science Monitor

CAIRO – Amid fresh fighting by US forces in Iraq, Sunday's meeting between Egyptian President Hosni Mubarak and President Bush at his Texas ranch serves as a reminder of America's deep involvement in this other key Arab nation.

Aid is central to Washington's relationship with Cairo. The US has provided Egypt with $1.3 billion a year in military aid since 1979, and an average of $815 million a year in economic assistance. All told, Egypt has received over $50 billion in US largesse since 1975.

The money is seen as bolstering Egypt's stability, support for US policies in the region, US access to the Suez Canal, and peace with Israel. But some critics question the aid's effectiveness in spurring economic and democratic development in the Arab world's most populous country - a higher US priority after Sept. 11, 2001.

"Aid offers an easy way out for Egypt to avoid reform," says Edward Walker, the US ambassador to Egypt from 1994 to 1998. "They use the money to support antiquated programs and to resist reforms."

Egypt's economy is deeply troubled. Unemployment has climbed to 25 percent, foreign investment last year dropped to a 20-year low, and until recently the currency was losing value on a weekly basis. Rather than helping, American aid is "depressing the need for reform," according to former Ambassador Walker.

Meanwhile, the Mubarak regime is inching towards political reform and democratic pluralism at a pace so slow that many question the sincerity of the government's pro-democracy rhetoric.

In the past, issues like democracy and economic reform were of secondary concern to policymakers looking to shore up a friendly government. Support for Egypt jumped after it made peace with Israel in 1979.

However, US policy has changed since 19 hijackers demonstrated that bolstering stable, pro-American, but undemocratic regimes in the Middle East affected America's security. The ringleader and four of the 9/11 hijackers were Egyptian.

In 2002, the US National Security Strategy articulated a new aid doctrine, saying that money should go to "countries whose governments rule justly, invest in their people, and encourage economic freedom."

Colin Powell's Middle East Partnership Initiative (MEPI) is refocusing funding priorities in the Middle East - including those at USAID's 300 person Cairo office - on economic reform, democracy, education, and women's issues.

"We're shifting our emphases to reflect changes in US foreign policy," said Ken Ellis, the director of USAID Egypt.

USAID is a government-to-government economic assistance program. It operates on the premise that economic development will spur democratic development. In the words of Mr. Ellis, "There is a correlation between strong, vibrant, open economies, and a strong, vibrant, open political system."

But many say that USAID needs to alter its approach if it is going to push successfully for substantive reform in Egypt. Ismail Sabry Abdallah is the former Egyptian minister of development and planning, and negotiated the first USAID contract on behalf of Egypt in 1974.

Now an independent economist, Abdallah says USAID needs to decrease support for the Egyptian government, and increase its support for civil society in order to realize the sort of economic and political reforms that the United States and the Egyptian people desire.

"[USAID] is distributed by the Egyptian government in an anarchic way, through personal contacts and political influence," Abdallah says.

Each year USAID gives $200 million to the Egyptian government in cash handouts to do with as it pleases. The money is theoretically conditional upon economic reforms in problem areas such as deregulation, privatization, and free trade.

[...]

source : http://www.csmonitor.com/2004/0412/p07s01-wome.html
 
pas amis je dirait amant ,vous savez qui est l'homme et qui est la femme je suppose.

Sans tomber dans une vision sexuelle du monde , effectivement l*‘égytpe fait plus partie des dominés que des dominants dans le monde
Mais bon , quand la principale production nationale c’est des chanteuses vulgaires et des islamistes imbéciles ,faut pas se plaindre de pas etre capable de prendre son destin en main
 
La vérité est ailleurs le désaccord avec l’Arabie saoudite a pousser les américains de quitter le sol saoudien avec toute leurs armada de guerre –solution invasion de l’Irak est c’est parti pour le stationnement sur une bonne période
la il faut quitter l’Irak en 2013 sauf kerkouk 2025 ils ont besoin de bases pour déménager avec tous ce matériel de guerre soit l’Egypte , la Mauritanie soit en envahir l’Iran
c’est l’opération bulldozer il faut qu’il déménage ?
 
En même temps je suis pas sur que les usa veuillent implanter une base en Égypte
Ils ont assez de base dans la région et le regime égyptien est un régime ami qui ne pose pas de soucis particulier

En même temps, les terroristes du 11 septembre venaient quasiment tous de pays dit "ami" des USA.......... :rolleyes:
 
En même temps, les terroristes du 11 septembre venaient quasiment tous de pays dit "ami" des USA.......... :rolleyes:

Le 11 septembre était un inside job, tout le monde le sait.

Et d'ailleurs les bases militaire dans le pays "ami" qu'est l'Arabie Saoudite n'a rien résolu à leur problèmes de "terroristes" saoudien :langue:
 
La vérité est ailleurs le désaccord avec l’Arabie saoudite a pousser les américains de quitter le sol saoudien avec toute leurs armada de guerre –solution invasion de l’Irak est c’est parti pour le stationnement sur une bonne période
la il faut quitter l’Irak en 2013 sauf kerkouk 2025 ils ont besoin de bases pour déménager avec tous ce matériel de guerre soit l’Egypte , la Mauritanie soit en envahir l’Iran
c’est l’opération bulldozer il faut qu’il déménage ?

Tu connais la difference entre USCENTCOM et USAFRICOM, j'espere? Car quand on parle d'une base militaire en Afrique, c'est bien d'une unite de l'USAFRICOM qu'il s'agit; alors que les trouppes en Iraq et en Arabie Saoudite appartiennent a l'USCENTCOM.
 
Retour
Haut