La confrérie des Frères musulmans égyptiens, dont est issu le président Mohamed Morsi, affirment sur leur site Internet que le Mossad, les services secrets israéliens, pourrait être derrière l'attaque contre le poste frontalier qui a coûté la vie à 16 gardes égyptiens.
La confrérie estime que le Mossad cherche à faire avorter la « révolution » depuis son début.
Les Frères musulmans affirment que le Mossad a conseillé il y a quelques jours aux citoyens israéliens qui se trouvaient au Sinaï de quitter les lieux.
Pour la confrérie, cette attaque montre que la présence de soldats égyptiens au Sinaï est insuffisante pour assurer la sécurité, ce qui rend nécessaire, selon les Frères musulmans, une révision des accords de paix de 1979 entre l'Égypte et Israël.
Israël a immédiatement rejeté les propos des Frères musulmans.
« Même la personne qui dit cela, quand elle se regarde dans la glace, ne croit pas à l'absurdité qu'elle profère », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor.
Par ailleurs, le chef du gouvernement du Hamas à Gaza Ismaïl Haniyeh a accusé Israël d'être « responsable, d'une manière ou d'une autre » de l'attaque.
Selon M. Haniyeh, l'attaque vise à « gêner la nouvelle direction égyptienne et à créer des troubles à la frontière afin de ruiner les efforts visant à en finir avec le siège [israélien] de la bande de Gaza », a-t-il indiqué dans un communiqué.
« Aucun Palestinien ne veut tuer qui que ce soit en Égypte. Toute attaque contre la sécurité de l'Égypte vise aussi la sécurité des Palestiniens. », a-t-il déclaré.
L'armée égyptienne a affirmé que les auteurs de cette attaque étaient appuyés par des éléments de l'enclave palestinienne de Gaza.
Les autorités égyptiennes ont décidé de fermer « sine die » le terminal de Rafah, la frontière avec la bande de Gaza.
Le terminal est l'unique point de passage entre le territoire palestinien, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, et le monde extérieur à ne pas être contrôlé par Israël.
Deuil national
Au lendemain de l'attaque d'un poste frontalier entre l'Égypte et Israël, qui a fait 16 morts parmi les gardes-frontières, le président égyptien Mohamed Morsi a décrété trois jours de deuil national.
M. Morsi a également décidé d'« honorer les martyrs et les blessés dans les évènements du Sinaï de la même manière que les martyrs et les blessés de la révolution du 25 janvier », qui a conduit à la chute de son prédécesseur Hosni Moubarak l'an dernier.
Dimanche, un commando d'une dizaine d'hommes armés a attaqué le poste-frontière dans le Sinaï et a tué 16 gardes-frontière égyptiens. Le commando est ensuite entré en territoire israélien avec l'un des blindés pris lors de l'assaut, mais il a été neutralisé. Cinq membres du groupe ont été tués, selon un porte-parole de l'armée israélienne.
Le président Morsi a promis dimanche soir de reprendre en main la péninsule du Sinaï, après une réunion avec les responsables de l'armée, de la police et des renseignements.
La confrérie estime que le Mossad cherche à faire avorter la « révolution » depuis son début.
Les Frères musulmans affirment que le Mossad a conseillé il y a quelques jours aux citoyens israéliens qui se trouvaient au Sinaï de quitter les lieux.
Pour la confrérie, cette attaque montre que la présence de soldats égyptiens au Sinaï est insuffisante pour assurer la sécurité, ce qui rend nécessaire, selon les Frères musulmans, une révision des accords de paix de 1979 entre l'Égypte et Israël.
Israël a immédiatement rejeté les propos des Frères musulmans.
« Même la personne qui dit cela, quand elle se regarde dans la glace, ne croit pas à l'absurdité qu'elle profère », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor.
Par ailleurs, le chef du gouvernement du Hamas à Gaza Ismaïl Haniyeh a accusé Israël d'être « responsable, d'une manière ou d'une autre » de l'attaque.
Selon M. Haniyeh, l'attaque vise à « gêner la nouvelle direction égyptienne et à créer des troubles à la frontière afin de ruiner les efforts visant à en finir avec le siège [israélien] de la bande de Gaza », a-t-il indiqué dans un communiqué.
« Aucun Palestinien ne veut tuer qui que ce soit en Égypte. Toute attaque contre la sécurité de l'Égypte vise aussi la sécurité des Palestiniens. », a-t-il déclaré.
L'armée égyptienne a affirmé que les auteurs de cette attaque étaient appuyés par des éléments de l'enclave palestinienne de Gaza.
Les autorités égyptiennes ont décidé de fermer « sine die » le terminal de Rafah, la frontière avec la bande de Gaza.
Le terminal est l'unique point de passage entre le territoire palestinien, contrôlé par le mouvement islamiste Hamas, et le monde extérieur à ne pas être contrôlé par Israël.
Deuil national
Au lendemain de l'attaque d'un poste frontalier entre l'Égypte et Israël, qui a fait 16 morts parmi les gardes-frontières, le président égyptien Mohamed Morsi a décrété trois jours de deuil national.
M. Morsi a également décidé d'« honorer les martyrs et les blessés dans les évènements du Sinaï de la même manière que les martyrs et les blessés de la révolution du 25 janvier », qui a conduit à la chute de son prédécesseur Hosni Moubarak l'an dernier.
Dimanche, un commando d'une dizaine d'hommes armés a attaqué le poste-frontière dans le Sinaï et a tué 16 gardes-frontière égyptiens. Le commando est ensuite entré en territoire israélien avec l'un des blindés pris lors de l'assaut, mais il a été neutralisé. Cinq membres du groupe ont été tués, selon un porte-parole de l'armée israélienne.
Le président Morsi a promis dimanche soir de reprendre en main la péninsule du Sinaï, après une réunion avec les responsables de l'armée, de la police et des renseignements.