Egypte:Une rue-prison et Reportages Arte ce soir 21/09/2011

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Ambassade D’Israël . Vu le voisinage, les habitants de la rue Ibn Malik mènent depuis belle lurette une vie difficile. Pire encore, leur vie s’est transformée en un véritable cauchemar suite aux derniers incidents. Reportage.

Extraits:

"J’ai l’impression d’étouffer à chaque fois que je vois ce drapeau israélien flotter au sommet de mon immeuble. C’est comme un poids que je porte sur la tête"
, dit un étudiant qui habite l’immeuble numéro 6A rue Ibn Malik, siège de l’ambassade d’Israël à Guiza. Ce jeune révolté a un seul souhait : se réveiller un jour et voir cette ambassade loin de cette rue. Un désir que partagent tous ses voisins et les gens qui habitent cette rue, car depuis des années ils ne peuvent plus circuler librement ni recevoir leurs amis à cause des mesures de sécurité draconiennes dans cette rue.

Beaucoup ont déjà quitté leurs appartements soit dans l’immeuble où se trouve l’ambassade ou ceux qui sont mitoyens. « Les gens quittent la rue et personne ne veut acheter un logement ici. Qui veut vivre dans une prison ? », dit Hussein, concierge d’un immeuble. Les habitants de la rue Ibn Malik se sentent de plus en plus privés de leur droit de mener une vie normale.

Le concierge de l’immeuble a même préféré vivre seul au Caire. Sa femme et ses enfants sont restés dans leur patelin afin de leur épargner les désagréments quotidiens. Comme les autres portiers de cette rue, il doit enregistrer toutes les informations qui le concernent, ainsi que celles de ses parents et amis. « Si quelqu’un veut recevoir un visiteur, il doit le faire savoir aux agents de sécurité. Et lorsque quelqu’un vient rendre visite à un membre de sa famille, il doit d’abord subir un petit interrogatoire à l’entrée de la rue et un autre s’il vient voir une personne habitant l’immeuble de l’ambassade », confie le concierge.


Actuellement, les immeubles sont presque vides et beaucoup pensent vendre leur appartement si l’ambassade demeure à la même place. « J’en ai marre de vivre dans un endroit où tous les détails de ma vie sont connus par les forces de sécurité. Et je ne supporte plus être un voisin des Israéliens », dit un habitant fier de ce qu’ont fait les manifestants. Il pense que si les Israéliens n’ont pas choisi une villa pour installer leur ambassade comme le font les autres pays, c’est parce qu’ils sont lâches. D’après lui, ils ont choisi de vivre entre les Egyptiens pour les utiliser comme de la chair à canon.


suite
http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2011/9/21/soci0.htm
 
Mercredi 21 septembre 2011

À partir de 20h40
Rediffusions : 22.09.2011 à 10h00 et 03.10.2011 à 02h30

EGYPTE - SUR LE CHEMIN DE LA DÉMOCRATIE

ARTE France

Le 11 février 2011, après trente ans de pouvoir et deux semaines d'une incroyable contestation populaire, le régime de Hosni Moubarak tombait. Alors que le procès de l'ex-Raïs s'est ouvert en Égypte, retour sur une révolution toujours en cours.


À 20h40
GOOD BYE, MOUBARAK !
Un film de Katia Jarjoura, ARTE F

À la veille du soulèvement, Katia Jarjoura a filmé la campagne et le déroulement des élections législatives manipulées par le régime. De passionnantes chroniques prérévolutionnaires qui dressent le portrait politique de la société égyptienne.

Octobre 2010. L'Égypte se prépare pour les législatives prévues le mois suivant. Ce qui devait être une formalité pour le régime - une victoire écrasante pour le Parti national démocratique d'Hosni Moubarak, soigneusement orchestrée par ses soins - va se transformer en un mouvement de contestation inédit. La jeune réalisatrice Katia Jarjoura, venue filmer le processus électoral, capte ainsi plusieurs semaines durant, malgré la menace omniprésente de la répression, l'exaspération et la soif de changement d'un pays en passe de basculer. Au Caire et à Alexandrie, mais aussi à Mahallah, dans le delta du Nil, berceau de la contestation ouvrière depuis les manifestations d'avril 2008, ceux qui vont se trouver aux avant-postes de la révolution exposent leurs revendications et leurs espoirs. Hausses des salaires, fin de l'état d'urgence, réformes de la Constitution : des Frères musulmans aux jeunes blogueurs occidentalisés des villes, du prix Nobel de la paix, Mohammed El Baradaï, à l'ancien prisonnier politique Ayman Nour, la condamnation du régime, jugé arbitraire et déconnecté du peuple, est unanime.


Consultez notre dossier en ligne:
Good bye Moubarak

Les égyptiens ont la parole
Campagne quasi clandestine des candidats de l'opposition, qui attendent la nuit pour s'adresser aux électeurs ; réunion de jeunes contestataires dans un bateau sur le Nil pour éviter une descente de police ; images volées dans les bureaux de vote des fraudes organisées par le pouvoir... Ces chroniques montrent une Égypte qui, sans vraiment y croire, prépare déjà l'après-Moubarak. L'étincelle tunisienne suffira à déclencher le soulèvement, le 25 janvier, et à balayer en deux semaines un régime apparemment tout-puissant. Alors que le plus peuplé des pays arabes s'interroge sur un nouveau scrutin législatif, d'abord promis pour septembre, puis reporté, la parole des Égyptiens nous révèle les lignes de force d'un changement encore en gestation.


À 21h55
DÉBAT
Les invités :
Hamad Abdel Samad, Politologue et historien égyptien, vit en Allemagne
Michael Lüders, Journaliste et auteur, expert du Moyen orient

http://www.arte.tv/fr/262280.html
 
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