salam
Pour Einstein, et la majorité des physiciens, la vitesse de la lumière a toujours été constante. Des scientifiques veulent maintenant tester une théorie affirmant le contraire.
E = MC2. C'est sans doute l'une des plus célèbres formule de la physique. Elle a été énoncée par Albert Einstein (et avant lui sous une autre forme par Henri Poincaré) dans le cadre de la relativité restreinte en 1905. Elle exprime une équivalence entre la masse et l'énergie et permet de calculer l'énergie d'une particule au repos en multipliant sa masse par la vitesse de la lumière (c) au carré. Cette formule repose sur le fait qu'en physique, la vitesse de la lumière (dans le vide) est une constante dont la valeur est de 299.792.458 m/s.
De nombreuses expériences ont permis de tester la validité de cette mesure et son caractère invariable. Mais certains physiciens s'interrogent sur sa permanence et suggère que c a eu une valeur bien plus élevée au tout début de l'histoire de l'Univers, juste après le Big Bang. Cette théorie, minoritaire au sein de la communauté scientifique, pourra bientôt être testée, explique João Magueijo de l'Imperial College dans un article publié dans la revue Physical Review.
Une alternative à l'inflation
Ce n'est pas un gros caprice de physicien qui a conduit plusieurs d'entre eux à remettre en question la constance de la vitesse de la lumière durant les premières fractions de seconde de l'Univers. Il s'agit de résoudre ce que les spécialistes appellent le "problème de l'horizon". Il illustre le fait qu'à très grande échelle, l'Univers apparaît homogène et isotrope alors que certaines régions sont si éloignées qu'il semblerait qu'elles n'aient jamais pu échanger d'information depuis le Big Bang. Les scientifiques cherchent comment cette uniformité a pu être générée. Un mécanisme offrant une telle possibilité est décrit par le modèle d'inflation cosmique. Il considère que, dans les premières fractions de secondes de l'Univers, toute la matière observée aujourd'hui était située dans une minuscule région où toutes les parties pouvaient échanger de l'information entre elles puis que l'Univers a subi une période d'inflation qui aurait dilaté l’espace de cent millions de milliards de milliards de fois en une fraction de seconde ! Eloignant à tout jamais certaines parties de l'espace.
La théorie alternative au modèle de l'inflation, proposée par João Magueijo, suggère que la vitesse de la lumière était beaucoup plus élevée dans l'univers primitif, permettant aux bords éloignés d'être connectés à mesure que l'Univers s'élargissait. La valeur de c aurait ensuite chuté au fur et à mesure de la perte de densité de l'Univers pour atteindre celle que l'on mesure aujourd'hui. C'est cette théorie qui pourra bientôt être testée en analysant les cartes du fond diffus cosmologique, qui correspond à la première lumière de l'Univers, émise environ 380.000 ans après sa naissance.
Pour Einstein, et la majorité des physiciens, la vitesse de la lumière a toujours été constante. Des scientifiques veulent maintenant tester une théorie affirmant le contraire.
E = MC2. C'est sans doute l'une des plus célèbres formule de la physique. Elle a été énoncée par Albert Einstein (et avant lui sous une autre forme par Henri Poincaré) dans le cadre de la relativité restreinte en 1905. Elle exprime une équivalence entre la masse et l'énergie et permet de calculer l'énergie d'une particule au repos en multipliant sa masse par la vitesse de la lumière (c) au carré. Cette formule repose sur le fait qu'en physique, la vitesse de la lumière (dans le vide) est une constante dont la valeur est de 299.792.458 m/s.
De nombreuses expériences ont permis de tester la validité de cette mesure et son caractère invariable. Mais certains physiciens s'interrogent sur sa permanence et suggère que c a eu une valeur bien plus élevée au tout début de l'histoire de l'Univers, juste après le Big Bang. Cette théorie, minoritaire au sein de la communauté scientifique, pourra bientôt être testée, explique João Magueijo de l'Imperial College dans un article publié dans la revue Physical Review.
Une alternative à l'inflation
Ce n'est pas un gros caprice de physicien qui a conduit plusieurs d'entre eux à remettre en question la constance de la vitesse de la lumière durant les premières fractions de seconde de l'Univers. Il s'agit de résoudre ce que les spécialistes appellent le "problème de l'horizon". Il illustre le fait qu'à très grande échelle, l'Univers apparaît homogène et isotrope alors que certaines régions sont si éloignées qu'il semblerait qu'elles n'aient jamais pu échanger d'information depuis le Big Bang. Les scientifiques cherchent comment cette uniformité a pu être générée. Un mécanisme offrant une telle possibilité est décrit par le modèle d'inflation cosmique. Il considère que, dans les premières fractions de secondes de l'Univers, toute la matière observée aujourd'hui était située dans une minuscule région où toutes les parties pouvaient échanger de l'information entre elles puis que l'Univers a subi une période d'inflation qui aurait dilaté l’espace de cent millions de milliards de milliards de fois en une fraction de seconde ! Eloignant à tout jamais certaines parties de l'espace.
La théorie alternative au modèle de l'inflation, proposée par João Magueijo, suggère que la vitesse de la lumière était beaucoup plus élevée dans l'univers primitif, permettant aux bords éloignés d'être connectés à mesure que l'Univers s'élargissait. La valeur de c aurait ensuite chuté au fur et à mesure de la perte de densité de l'Univers pour atteindre celle que l'on mesure aujourd'hui. C'est cette théorie qui pourra bientôt être testée en analysant les cartes du fond diffus cosmologique, qui correspond à la première lumière de l'Univers, émise environ 380.000 ans après sa naissance.