Selon une information aswat, le Ministre de léducation nationale est en train de revenir sur sa décision dinterdire aux professeurs du public de donner des cours supplémentaires dans le privé. Une marche arrière en forme de cafouillage.
Cette journée de vendredi a du être bien agitée au Ministère de léducation nationale. Depuis hier, les médias rapportent que les enseignants du secteur public nont plus le droit de donner des heures de cours supplémentaires dans le privé. Ce matin, à 10h42 précise, une dépêche de la MAP en bonne et due forme est venue confirmer linformation de manière officielle, affirmant que « Le Ministre de lEducation nationale Mohamed El Ouafa » avait « publié, récemment, un arrêté suspendant temporairement lautorisation des cadres du corps enseignant de donner des heures supplémentaires dans les établissements privés. »
Quelques heures plus tard, surprise ! La dépêche a tout simplement disparu du fil de la MAP, comme si de rien nétait. En fait, il semble que la très officielle agence de presse ait commis une bourde en publiant cette dépêche, alors même quune réunion était en train de se tenir entre Mohamed El Ouafa et différents représentants de lenseignement, public et privé. Réunion à lissue de laquelle, selon nos informations, le Ministre a cédé à la contestation en reculant sur sa décision.
Selon Mohamed Talib, le président de lAlliance de lenseignement privé au Maroc, contacté par aswat et entendu sur nos ondes, les professeurs pourront finalement continuer à faire des heures supplémentaires dans le privé à condition de disposer dune autorisation formelle du Ministère. Un département spécial devrait ainsi être créé pour accorder les licences nécessaires aux enseignants désireux darrondir leurs fins de mois.
Contacté par aswat afin dobtenir une confirmation officielle, le Ministère de léducation nationale est resté injoignable.
Le droit dexercer dans le privé en plus des heures de cours dans le public avait été accordé aux enseignants marocains en 2008. La suspension de ce droit a été décidée par le Ministère en raison du non respect de la réglementation. Le secteur de lenseignement privé a alors crié au scandale.
http://www.aswat.ma/fr/actualite/ac...-recule-sur-linterdiction-des-heures-sup/2442
Cette journée de vendredi a du être bien agitée au Ministère de léducation nationale. Depuis hier, les médias rapportent que les enseignants du secteur public nont plus le droit de donner des heures de cours supplémentaires dans le privé. Ce matin, à 10h42 précise, une dépêche de la MAP en bonne et due forme est venue confirmer linformation de manière officielle, affirmant que « Le Ministre de lEducation nationale Mohamed El Ouafa » avait « publié, récemment, un arrêté suspendant temporairement lautorisation des cadres du corps enseignant de donner des heures supplémentaires dans les établissements privés. »
Quelques heures plus tard, surprise ! La dépêche a tout simplement disparu du fil de la MAP, comme si de rien nétait. En fait, il semble que la très officielle agence de presse ait commis une bourde en publiant cette dépêche, alors même quune réunion était en train de se tenir entre Mohamed El Ouafa et différents représentants de lenseignement, public et privé. Réunion à lissue de laquelle, selon nos informations, le Ministre a cédé à la contestation en reculant sur sa décision.
Selon Mohamed Talib, le président de lAlliance de lenseignement privé au Maroc, contacté par aswat et entendu sur nos ondes, les professeurs pourront finalement continuer à faire des heures supplémentaires dans le privé à condition de disposer dune autorisation formelle du Ministère. Un département spécial devrait ainsi être créé pour accorder les licences nécessaires aux enseignants désireux darrondir leurs fins de mois.
Contacté par aswat afin dobtenir une confirmation officielle, le Ministère de léducation nationale est resté injoignable.
Le droit dexercer dans le privé en plus des heures de cours dans le public avait été accordé aux enseignants marocains en 2008. La suspension de ce droit a été décidée par le Ministère en raison du non respect de la réglementation. Le secteur de lenseignement privé a alors crié au scandale.
http://www.aswat.ma/fr/actualite/ac...-recule-sur-linterdiction-des-heures-sup/2442