Elections libanaises : l’Occident attend le retour de ses amis « démocrates » au pouv

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Casablanca d'antan
VIB
mardi 2 juin 2009 - 06h:28

Robert Fisk - The Independent

Toutes sortes de bonnes âmes s’activent au Liban pour cela - le vieux Jimmy Carter est attendu avant le scrutin du 7 juin — et le cirque habituel des attaques, incendies de bureaux de vote et destructions de panneaux d’affichage a déjà commencé.

Mais j’ai voulu voir la femme qui en 1996, alors que CBS News lui demandait si le coût d’un demi-million d’enfants irakiens morts valait les sanctions contre Saddam Hussein, a répondu de façon vraiment infâme : « Nous pensons que le prix en vaut la peine. » Elle était alors ambassadrice des Etats-Unis aux Nations Unies. Pour tout dire je l’avais déjà vu précédemment — elle se trouvait étalée sur le divan d’un hôtel à Londres après des discussions prolongées et désespérées avec un certain Bibi Netanyahu — mais elle s’était endormie, aussi je suppose que cette fois-là ne compte pas

Quoi qu’il arrive, correctement habillée de noir, la petite dame s’est précipitée à Beyrouth, paraissant beaucoup plus vieille, avec moins de cheveux que ce dont je me souvenais, mais aussi décidée que d’habitude quand elle a lu la feuille de son cru à côté de Joe Clark, un des ex-premiers ministres insipides et interchangeables du Canada.

Et parmi les problèmes elle a mis en avant — naturellement - on trouvait que « un des participants en lice maintient une force armée importante qui n’est pas sous le contrôle de l’état ». Bien, nous avons tous deviné que le Hizbollah devrait finir à la niche pour cette raison, quoiqu’Albright ait été assez fine pour se rendre compte que d’« autres partis possèdent également des forces armées de diverses tailles et capacités ».

Le hic, naturellement, c’est que si le Hizbollah et les candidats qui lui sont proches — dont ce cinglé de Michel Aoun qui a avec succès provoqué une division parmi les Maronites chrétiens en se posant comme le nouvel meilleur ami de la Syrie et de l’Iran — remportent une majorité des voix, l’Amérique devra alors parler à un gouvernement libanais « dirigé par le Hizbollah ». Ou peut-être refusera-t-il de le faire.

L’attribution des sièges parlementaires au Liban fonctionne selon des lignes confessionnelles — le système de listes a besoin d’un véritable mode d’emploi pour y comprendre quelque chose — mais les Américains espèrent que les « démocrates » qui ont actuellement une majorité — le mouvement Futur de Saad Hariri, le mouvement sacrément ancien du druze Jumblatt et une poignée de Maronites - l’emporteront.

La plus grande probabilité est que le président et ex-militaire, Michel Sleiman, puisse façonner un bloc centriste à partir des résultats des élections de façon à empêcher les hommes de Hizbollah ou de Hariri de prendre le pouvoir. Dans tous les cas le Liban retrouvera le cirque parlementaire qu’il a toujours eu. À Beyrouth, c’est la démocratie parlementaire à la sauce de la troisième république française.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6698

Mais la plupart de mes collègues libanais, alors qu’ils écoutaient Mme Albright, étaient profondément soupçonneux. Si les élections libanaises placent à nouveau les « démocrates » amis au pouvoir, l’Institut Démocratique National et ses autres « renifleurs de scrutin » annonceront que l’élection a été juste et libre. Mais si le Hizbollah et leurs alliés gagnent la majorité, on découvrira soudainement que le scrutin libanais était « profondément faussé ». Et je suppose alors que nous serons tous « menacés par de nouvelles élections ». Le prix à payer, je suis sûr, en vaudra la peine.
 
Quel Liban après les élections législatives ? - La vie en commun des Libanais
lundi 8 juin 2009 - 10h:00

K. Habib - K. Selim/Le Quotidien d’Oran

La logique voudrait que pour sauvegarder l’unité et la paix civile au pays du cèdre, ses acteurs politiques parviennent à s’entendre sur un gouvernement d’union nationale. [Mais] il est à craindre... que l’on assistera à la répétition d’un scénario des élections législatives palestiniennes...

Quel Liban après les élections législatives ?
par Kharroubi Habib

L’enjeu des élections lé-gislatives qui ont eu lieu hier au Liban n’est pas dans leur résultat, mais dans ce que les forces politiques libanaises qui y ont pris part décideront de faire. Avec le système complexe des quotas, marque distinctive de la démocratie libanaise, excluant que se produise une victoire éclatante et écrasante d’un des deux camps en lesquels se divise cette classe politique, la logique voudrait que pour sauvegarder l’unité et la paix civile au pays du cèdre, ses acteurs politiques parviennent à s’entendre sur un gouvernement d’union nationale. Cette solution, qui interpelle le patriotisme des forces en présence, risque malheureusement de ne pas être celle que verra le Liban post élections législatives. Et cela parce qu’il est le théâtre d’interférences étrangères qui oeuvrent à ce qu’elle ne se concrétise pas.

Il faut se souvenir que le vice-président américain, Joe Biden, a par exemple fait savoir, lors d’une visite à Beyrouth le 22 avril, soit deux semaines avant le scrutin, que « les Etats-Unis détermineront leur programme d’aide au Liban en fonction de la composition et des politiques du prochain gouvernement ». Ce qui voulait dire que Washington n’est pas près d’accepter la présence du Hezbollah dans ce prochain gouvernement.

La mise en garde du vice-président américain est donc susceptible de conforter certaines des forces politiques bénéficiant du soutien des Etats-Unis et d’autres puissances occidentales dans leur refus d’un gouvernement d’union nationale auquel participerait le Hezbollah. Les déclarations faites avant le scrutin par des leaders de ces forces ne sont pas pour entretenir l’optimisme sur ce qui pourra advenir au pays du cèdre après les élections législatives. Il est évident que la stabilité qu’apporterait au Liban un gouvernement d’union nationale, regroupant toutes les forces politiques représentatives du damier communautaire libanais, n’arrange pas les affaires des Etats étrangers qui ont fait de ce pays l’un de leurs terrains de confrontation par acteurs politiques libanais interposés.

Il est à craindre par conséquent, si les politiques libanais persistent à s’inscrire dans la stratégie du suivisme derrière leurs « sponsors » étrangers, que l’on assistera à la répétition d’un scénario des élections législatives palestiniennes, où l’on a vu les factions s’entre-déchirer et ruiner ainsi la capacité de l’Autorité palestinienne à défendre les intérêts nationaux de son peuple.

De n’importe lequel des courants qu’elles se revendiquent, les forces politiques du Liban devraient faire prévaloir d’abord et avant tout leur « libanité ». C’est-à-dire ne pas accepter leur intrumentalisation les unes contre les autres en refusant la logique de confrontation à laquelle elles sont poussées par l’étranger. Et faire donc le choix de compromis interlibanais qui sauvegarderont l’unité et la stabilité du pays.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6732
 
Revers du Hezbollah, le Liban opte pour le camp soutenu par l'Occident
BEYROUTH (AFP) - Le camp mené par le Hezbollah, l'allié de l'Iran, a été défait dimanche lors des législatives, au profit de la coalition soutenue par l'Occident qui doit désormais relever le défi d'éviter une nouvelle crise dans le pays.

Les résultats officiels étaient attendus lundi dans la journée, mais les célébrations avaient déjà commencé dans la nuit de dimanche à lundi du côté des partisans de la majorité.

"C'est un grand jour pour l'histoire du Liban démocratique", a lancé avant l'aube leur chef de file Saad Hariri, en annonçant la victoire à ses partisans.

Le succès de la majorité parlementaire appuyée par Washington et Ryad était qualifié d'"historique" lundi par le quotidien Al Moustaqbal de M. Hariri, selon qui elle a obtenu 71 sièges contre 57 pour l'opposition.

Le principal allié chrétien du Hezbollah a reconnu la défaite.

Il s'agit d'"une victoire pour la coalition du 14 mars (nom donné à la majorité) mais aussi d'une défaite pour les Libanais qui aspiraient au changement", a déclaré Michel de Chadarevian, un membre du Courant patriotique libre (CPL) dirigé par Michel Aoun.

"La majorité de retour", confirmait lundi le quotidien Al Akhbar, proche de la minorité parlementaire menée par le parti chiite, évoquant la "grande défaite" de l'opposition.

"Ils ont été battus (...), victoire du Liban", clamait à l'inverse en une le quotidien à capitaux saoudiens basé à Londres, Asharq al Awsat, en référence à la défaite du Hezbollah et de ses alliés.

La principale interrogation réside désormais dans la forme que prendra le prochain gouvernement.

Dans sa déclaration, M. de Chadarevian a précisé que le mouvement de M. Aoun respecterait les résultats des élections, et ajouté qu'il travaillerait avec la coalition de M. Hariri en vue de former un gouvernement d'union nationale. "Le Liban peut seulement être gouverné par un cabinet d'union", a-t-il dit.

"Quel gouvernement va être issu de ces élections?", demande le quotidien As Safir, proche du camp du Hezbollah.

Le parti chiite, classé comme terroriste par Washington, veut un gouvernement d'union quel que soit le vainqueur. La majorité, sans écarter ce scénario, refuse que l'opposition dispose d'un droit de blocage dans un tel cabinet comme c'est le cas dans l'actuel gouvernement d'union.

"L'opposition va-t-elle insister encore une fois sur une minorité de blocage et la majorité va-t-elle de nouveau refuser de le lui accorder?", s'interroge encore As Safir. "Doit-on se préparer dès maintenant à une nouvelle crise politique?".

Selon le quotidien Al Akhbar, "les premières réactions n'augurent pas d'une poursuite de la crise mais indiquent que le pays est à un tournant: soit l'accord (interlibanais) de Doha est renouvelé, soit (...) on se dirige vers une confrontation que personne ne peut prédire".

L'accord de Doha signé en mai 2008 avait mis fin à des affrontements intercommunautaires sans précédent depuis la fin de la guerre civile (1975-1990) qui ont fait une centaine de morts.

Les législatives de dimanche ont en outre connu un taux de participation record en 20 ans, avec 54,08% des 3,2 millions d'inscrits, selon le ministre de l'Intérieur Ziad Baroud. Certains électeurs ont patienté plusieurs heures vu l'affluence et des isoloirs ont été rajoutés dans certains bureaux.

Près de 50.000 soldats et policiers ont été déployés sur le territoire. Selon l'armée, seuls 123 incidents mineurs ont été enregistrés lors du scrutin supervisé par 200 observateurs internationaux venus notamment du Centre Carter.

L'ancien sénateur américain John Sununu, de l'Institut démocratique national, a dit ne pas avoir noté de "violations flagrantes" durant ces élections qui étaient suivies de près par les voisins du Liban et la communauté internationale.


Publié il y a 2 heures et 41 minutesSource : AFP
 
Les alliés des USA battent le Hezbollah aux élections au Liban
lundi 8 juin 2009 - 14h:12

AlArabiya.net et agences

Les analystes et les journaux se demandent si les factions rivales seront capables de former un gouvernement d’union et d’assurer que le Liban ne soit pas replongé dans un nouveau cycle d’instabilité politique et de violences sectaires.

Election législative du Liban

Le Hezbollah prévient qu’il garde son armement malgré la victoire du Mouvement du 14 Mars

La majorité au pouvoir obtient 70 sièges ; l’opposition 21.

Beyrouth - AlArabiya.net et agences



Le Liban a compté les voix ce lundi après une élection cruciale qui a vu la coalition soutenue par l’Occident obtenir une majorité de sièges parlementaires, portant un coup à la coalition du 8 Mars soutenue par l’Iran et conduite par le Hezbollah, laquelle coalition a prévenu que son arsenal d’armes n’était pas un sujet ouvert à discussion.

Le parti régnant du 14 Mars obtient 70 sièges sur les 128 du parlement, conservant sa position majoritaire alors que le Hezbollah et ses alliés obtiennent 21 sièges dans les circonscriptions du sud du Liban et 10 sièges dans l’est de la région de Baalbek.

L’opposition a reconnu sa défaite et un membre du parlement, Hassan Fadlallah, du Hezbollah, a réitéré les appels du parti chiite pour un « partenariat national » ; un autre responsable politique a déclaré que les électeurs semblaient avoir craint que le groupe musulman chiite n’impose un Etat islamiste au Liban.

« Ce qui s’est passé aujourd’hui est une victoire pour la logique de l’Etat » a indiqué le Premier ministre Fouad Siniora.

Le ministre de l’Intérieur, Ziad Baroud, a annoncé la clôture officielle et les résultats définitifs pour 14 circonscriptions sur 26.

Les Chrétiens maronites dans la circonscription de Bishri ont voté à 37% et Streida Touq et Eli Kiruz gagnent leurs sièges.

Les résultats définitifs sont attendus plus tard dans la journée de ce lundi.

En vertu d’un système complexe de répartition du pouvoir au Liban, les sièges sont divisés à égalité entre une majorité de musulmans et une minorité de chrétiens qui représentent environ un tiers de la population de 4 millions de Libanais.

http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6733
 
Elections libanaises : statu quo
mardi 9 juin 2009 - 06h:58

Ghada Houbballah


commencer par le tandem chiite, Amal-Hezbollah, qui sur le plan populaire et au niveau de son bloc parlementaire respectif, a conservé son statut et son nombre.

Une victoire écrasante dans les circonscriptions de Bint Jbeil, Marjeyoun-Hasbayya, Tyr, Nabatiyeh, Zahrani au Liban-sud, aussi dans la circonscription de Baalbeck-Hermel dans la Mohafazat de la Beqaa,au Liban-Nord.

Autrement dit, Amal et Hezbollah ont réussi à repousser les tentatives de percée qui ont été financées pour occupé des sièges dans ces circonscriptions.

Pour ce qui du Courant Patriotique Libre [CPL], présidé et dirigé par le général Michel Aoun, il a réussi à résister devant la politique de la carotte et du bâton pratiquée par les forces du Bloc du 14 Mars, à l’encontre de ses bases populaires chrétiennes.

Son crime étant, selon certains pôles du bloc du 14 Mars, de s’allier avec le Hezbollah, une prohibition dans l’esprit de certains politiciens libanais pour qui la résistance contre l’ennemi sioniste se contredit avec ce qu’ils appellent « la quintessence de la nation libanaise ».

Bref, le CPL a conservé sa « forme » parlementaire, en conduisant une rude bataille électorale dans les circonscriptions de Jbeil, Metn, Kesrewan, et de laquelle il est sorti avec le moins de dommages possibles que ses adversaires politiques soutenus par des éminentes personnalités religieuses et politiques.

Or, non seulement Aoun a réussi à conserver son statut au sein du parlement mais en plus il a gagné quatres sièges dans l’Assemblée nationale, via son alliance électorale avec le Hezbollah dans la circonscription de Baabda. Et trois sièges pour la circonscription de Jezzine, au Liban-Sud.

Ce qu’il faut savoir sur ces élections, c’est que la circonscription de Zahlé avec ces 7 sièges, a eu le dernier mot.

Zahlé, plus connue sous le nom de la « mère des batailles », a bouleversé l’équation politqiue : en remportant la totalité des sièges de Zahlé, le bloc du 14 Mars a gagné les élections. Si l’Opposition avait gagné les sièges de Zahlé, alors nous aurions eu un Parlement divisé en deux bloc égaux, soit 64 sièges pour chacun.

Mais encore, le Courant du Futur a joué auprés de ses alliés, le rôle de « booster », à commencer par Zahlé, Beyrouth, en passant par la circonscription de Koura au Nord. Sans compter que certains de ses alliés chrétiens comme les Forces Libanaise de Samir Geagea ou les Phalanges de Amin Gemayel ont conservé leur position.

Par contre, dans le reste du Nord, la circonscription de Zghrata a retrouvé son chef traditionnel, Souleiman Frangié, chef du parti des Marada, un de piliers du bloc de l’Opposition.

Pour ce qui est de la montagne druze, le Chouf, l’alliance Joumblatt-Arslan a coûté au PSP, un siège en faveur du Mir Talal Arslan, et ce pour conserver l’unité des Druzes dans la Montagne.

Le mouvement populaire nassérien, un des pôles de l’Opposition, a quand à lui perdu la bataille électorale à Saïda, la capitale du Liban sud, face au couple sunnite, Bahia Hariri-Fouad Siniora.

Cela dit, selon le New York Times, le Hezbollah, loin d’être affaibli par ces élections, continuera de représenter une force politique incontournable sur la scène politique libanaise, indiquant que la plus grande déception réside dans le fait que Michel Aoun a réussi à conserver son bloc parlementaire intact voir à l’augmenter en nombre, et donc Aoun possède toujours le plus important bloc chrétien au sein du Parlement.
 
"Dis-donc... c’est du copier-coller !"
"de quoi parles-tu ?"
"des législatives libanaises"
"tout le mérite revient au système électoral"
"à se demander à quoi ça sert que les électeurs se décarcassent"
"pour au moins un avantage"
"ah oui... lequel ?"
"à aller faire un tour au pays"
"je ne comprends pas"
"tu pouvais remporter un billet d’avion aller-retour"
.....

lire la suite

http://www.aloufok.net/spip.php?article594
 
"Dis-donc... c’est du copier-coller !"
"de quoi parles-tu ?"
"des législatives libanaises"
"tout le mérite revient au système électoral"
"à se demander à quoi ça sert que les électeurs se décarcassent"
"pour au moins un avantage"
"ah oui... lequel ?"
"à aller faire un tour au pays"
"je ne comprends pas"
"tu pouvais remporter un billet d’avion aller-retour"
.....

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http://www.aloufok.net/spip.php?article594
excellent :D

merci Aster
 
l'occident a mis le paquet pour ces élections parce qu'ils conaissent tous les enjeux derrière, le Hezbollah garde son droit de véto quoi qu'il en soit et ça là ou ça va péter

j'espère sincérement que ça ne pétera pas.... les Libanais sont fatigués...mais il faudrait que la majorité cesse de lècher les pieds de l'occident !
 
j'espère sincérement que ça ne pétera pas.... les Libanais sont fatigués...mais il faudrait que la majorité cesse de lècher les pieds de l'occident !
s'ils étaient réellement fatigués ils auraient du boycoter les éléctions tout court et pas aller voter pour avoir des billets d'avion, si jamais ça pète ils en seront autant responsables que ce qui ont commandité tout cela
 
s'ils étaient réellement fatigués ils auraient du boycoter les éléctions tout court et pas aller voter pour avoir des billets d'avion, si jamais ça pète ils en seront autant responsables que ce qui ont commandité tout cela


Je parle des Libanais que je connais....mais malheureusement, la plupart sont faux et fourbes....il suffit de se rappeler la guerre de 2006 et comment ils ont craché sur le Hezbollah dés que ce fut terminé !
 
Je parle des Libanais que je connais....mais malheureusement, la plupart sont faux et fourbes....il suffit de se rappeler la guerre de 2006 et comment ils ont craché sur le Hezbollah dés que ce fut terminé !
je parlais en général, autant pour moi, mais en tout cas franchement je n'aimerais pas être à leur place
 
Je parle des Libanais que je connais....mais malheureusement, la plupart sont faux et fourbes....il suffit de se rappeler la guerre de 2006 et comment ils ont craché sur le Hezbollah dés que ce fut terminé !

La plupart faux et fourbes??? Mais qui es tu pour dire ça?? Tu étais là pendant la guerre pour dire de telles choses??? Ceux qui ont soutenu le Hezbollah ouvertement ou tacitement n'étaient pas qu'une minorité!

Parmi ceux qui n'ont pas levé le nez, demande toi s'ils avaient le choix! Il y avait plein de sunnites et de chretiens pro 14 mars qui ont compris ce qui arrivait au pays avec le silence et les bassesses de la majorité parlementaire.

Surtout pour les sunnites, exprimer ses opinions en faveur du 8 au lieu du 14, c'est se faire bannir de sa communauté politique. C'est peut être idiot mais c'est la réalité. De la même façon que la tradition veut que les chiites suivent sayed Hassan, sinon t'es mal vu.
Hariri et Siniora pleuraient dans les jupes de Condi Rice en visite au Sérail d'accord, mais ce n'est pas le cas de tous les partisans. Presque tout le monde était d'accord pour en finir avec Israel, que ce soit le Hezbollah ou quelqu'un (=personne) d'autre. C'est ce que j'ai vu quand je me suis retrouvé dans le Sud-Liban bloqué à Marjayoun au milieu d'un massacre d'une rare violence, massacre qui entre parenthèses a été orchestré par Tsahal et le commissaire de police de la ville qui a servi le thé aux soldats, et avec le feu vert d'Ahmad Fatfat l'ancien ministre de l'Intérieur!

Ceux qui ont craché sur le Hezbollah, ce ne sont pas tellement les Libanais pro 14 mars en soi, mais plutot les pays "frères" comme l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, le Koweit, mais aussi, et cela ne nous étonne pas, les Etats-Unis et l'Union Européenne.

Tous ont du sang sur les mains pour complicité avec l'ennemi et luttes entre clans. Le Hezbollah, mais surtout le mouvement Amal à plus forte mesure ont malheureusement dépassé les bornes à plusieurs reprises l'année dernière: descentes dans les quartiers sunnites et passages à tabac, insultes et blasphèmes anti islamiques (Prophète et Sahaba), occupation de la maison du Coran (Dar al fatwa). ce genre d'actions se sont généralisée dans tous le pays, le point de départ étant une simple rixe entre étudiants sunnites et chiites à l'université arabe de Beyrouth. Quand je suis venu en 2008 juste apres ces émeutes Beyrouth Ouest était encore jonchée de drapeaux Amal, dont les habitants en majorité sunnites n'osaient pas enlever, comme en pays conquis.

Les partis de l'opposition ont perdu une grande partie de leur credo "d'union nationale" à cause de ces dérapages, ca c'est répercuté sur les élections.

Maintenant c'est reparti pour un nouvel épisode de quatre ans sous influence americano-saoudienne, soit deux antagonistes dans le fond et le Liban au milieu. Qui vivra verra. en tout cas qu'on le veuille ou non ils ont été élus "démocratiquement", comme on dit.
 
Liban - Les chiffres parlent : l’opposition a remporté la majorité populaire
mercredi 10 juin 2009 - 12h:02

Leila Mazboudi

Minorité parlementaire, avec 57 sièges, l’opposition libanaise est en revanche forte d’une importante majorité populaire.

Il suffit de faire le décompte des voix des électeurs votants pour s’en rendre compte.

Avec 865 012 électeurs, elle détient plus de 54,9% des voix, supplantant la majorité actuelle actuelle qui n’a à son compte que 680 000 voix, c’est à dire 45,1% des 1 .575 617 électeurs libanais qui ont voté.

Le décalage entre les deux majorités est dû au système libanais et en particulier aux accords de Taëf qui accorde aux Chrétiens (toutes communautés confondues) qui ne représentent que 39% de la population libanaise le même nombre de sièges (64) au parlement que celui accordé aux 60% de Musulmans (dans leurs trois branches sunnites, chiites et druzes).

Ce décalage n’est pas passé inaperçu par le secrétaire général du Hezbollah, au cours de son allocution télévisée de lundi soir, signalant "qu’au Liban, il y avait une différence entre la majorité parlementaire et la majorité populaire".

Au niveau des circonscriptions, la différence entre les deux camps est négligeable : une seule : sur les 26 circonscriptions libanaises, la majorité a remporté le scrutin dans 13 et demi d’entre elles, tandis que l’opposition l’a remporté dans 12 circonscriptions et demi. En effet, à Beyrouth 2, les 4 sièges du parlement ont été partagés à égalité entre les deux camps.

Dans les questions nationales crucilales, ces chiffres sont par contre non négligeables : ils devraient permettre à l’opposition de pallier à sa minorité parlementaire en lui concédant le pouvoir de contester en toute confiance les positions et décisions qu’elle réfute : en l’occurrence le désarmement de la résistance.
 
Saad Hariri veut former un gouvernement d'union au Liban
il y a 3 heures 6 min
Nadim Ladki

Saad al Hariri, désigné samedi comme Premier ministre par le président libanais Michel Souleïmane, veut former un gouvernement d'union nationale mais n'a pas caché la difficulté de la tâche.

Son père Rafic, qui avait également dirigé le gouvernement libanais, a été assassiné le 14 février 2005 à Beyrouth, un attentat qui avait conduit au retrait des forces syriennes du pays.

"Conformément à nos engagements de campagne sur la création d'un gouvernement d'union nationale où tous les principaux groupes parlementaires sont représentés (...), nous allons commencer nos consultations avec tous ces groupes", a dit Saad Hariri après avoir rencontré le chef de l'Etat.

"Nous savons que le chemin vers ce but est semé d'embûches, peut-être encore plus nombreuses que ce qui paraît, ce qui n'est pas peu dire", a ajouté le Premier ministre désigné.

Hariri, 39 ans, a souligné que ce qui était en jeu, bien plus que la formation d'un gouvernement et la distribution de portefeuilles, c'était le destin même du Liban dans cette période critique pour le Proche-Orient.

Vendredi, il avait obtenu le soutien d'une majorité des députés pour occuper le poste de Premier ministre, réservé à un sunnite - 86 élus sur 128.

Les députés du Hezbollah chiite et leurs alliés chrétiens partisans de Michel Aoun ne lui ont pas apporté leurs voix. Seuls quinze des 57 élus d'opposition de l'Alliance du 8-Mars, groupée autour du Hezbollah, ont voté pour Hariri.

Le Hezbollah et son allié Aoun ont été battus par l'Alliance du 14-Mars, la coalition pro-occidentale d'Hariri, aux législatives du 7 juin.

"DIALOGUE, COOPÉRATION ET OUVERTURE"

Le mouvement chiite pro-iranien s'est toutefois dit prêt à coopérer à la formation d'un gouvernement emmené par Saad Hariri.

Ce dernier a rencontré dans la nuit de jeudi à vendredi Hassan Nasrallah, le chef de file du Hezbollah.

Les deux hommes, selon un communiqué commun, "ont convenu de poursuivre les discussions dans l'atmosphère calme et positive qui prévaut actuellement et souligné la logique du dialogue, de la coopération et de l'ouverture".

Le Hezbollah avait un moment appelé à la formation d'un gouvernement d'union nationale avec un droit de veto pour son alliance minoritaire, mais il n'a pas réitéré cette demande, rejetée par Hariri, depuis l'élection.

Bien que sa coalition, qui a les faveurs de Ryad et de Washington, dispose d'une majorité suffisante pour le désigner, Hariri a souhaité obtenir l'appui de ses puissants rivaux soutenus par la Syrie afin d'assurer la stabilité de son futur gouvernement.

Au lendemain des élections, il a proposé d'ouvrir un nouveau chapitre et de mettre entre parenthèses l'épineuse question du désarmement du Hezbollah.

Le mouvement, qui figure sur la liste américaine des organisations terroristes, combat les forces israéliennes depuis le début des années 1980. Il a livré en 2006 une guerre de 34 jours à Israël au cours de laquelle 1.200 personnes ont été tuées au Liban et 160 en Israël.

La rencontre entre le futur Premier ministre et Hassan Nasrallah visait à désamorcer les tensions entre sunnites et chiites qui ont conduit le Liban au bord d'une nouvelle guerre civile, l'an dernier, lorsque des combattants du Hezbollah ont chassé les partisans de Saad Hariri de Beyrouth et des montagnes de l'Est.

Un accord parrainé par le Qatar a mis fin à la crise en mai 2008 mais les tensions intercommunautaires se sont à nouveau exacerbées à l'approche des élections
 
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