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"Elharraz" l'une des merveilles du mariage des deux cultures algérienne et marocaine
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[QUOTE="Ancien-Membre, post: 6678119, member: 364996"] EL HARRAZ ou L’ENCHANTEUR De son lointain HIDJAZ, il traversa déserts et montagnes, parcoura plaines et fôrets, traversa maintes rivières, ombre noire sur son destrier aussi noir que la nuit la plus noire, pur-sang arabe aux narines écumantes, il chevaucha ainsi, sans répit, jusqu’au Maghreb, pays aux mille vergers sentant bon le jasmin. Devin ou enchanteur, sorcier ou magicien ? El Harraz était redouté pour ses pouvoirs et personne ne savait d’où il les détenait. Etait - il un Djinn ? Un geste, un regard de ses yeux perçants et les femmes tombaient à ses pieds comme des fruits mûres. Cerbère érudit du Hidjaz, il connaît l’art de l’orientation et de la navigation, instruit par tant de sages et de savants, bien informé sur la ruse des femmes, buveur invétéré, il chevauche, à brides abattues, vers le Maghreb. Ayant entendu parler de la beauté et de la grâce des Maghrébines, il jeta son dévolu sur cette région à la recherche de LA gazelle, pour assouvir sa passion des femmes. Infatigable sur sa monture, il visita, sans répit, pendant des jours et des nuits, les villes et villages des ces rudes berbères du rif. Sa monture, à bout de souffle, narines écumantes, il fut obligé de s’arrêter dans un bourg du nom d’AZEMOUR, niché au creux d’une verte vallée, pour soigner et nourrir son cheval. Profitant de cette brève halte, El Harraz, rapace aux yeux perçants, déambula dans le petit bourg en dévisageant les belles du village, qui, cruches sur la tête, descendaient vers la rivière pour les remplir d’une eau fraîche et limpide. Elle surpassait toutes les autres filles d’Azemour, vierge superbe et gracieuse, elle jouait du luth de ses doigts de fée, en chantant des mélodies à faire chavirer les cœurs. Eloquente poétesse du Maghreb, jeune fille aux dix huit printemps, elle passait le plus clair de son temps à coté de son troubadour. Telle était AOUICHA ! Ayant eu vent du but de ce maudit Harraz, les jaloux et les envieux se liguèrent contre le couple, pour vendre la belle Aouicha à cet étranger qui rodait dans le bourg d’Azemour. Kidnappée par une nuit sans étoiles ils la remirent à cet étranger, qui, sans plus attendre, l’attacha à la croupe de son cheval et fila dans la nuit telle une ombre maléfique. Aujourd’hui encore, les villageois transmettent à leurs enfants, l’histoire de cette ombre noire, cavalier de l’apocalypse, traversant leur village à la recherche de la belle Aouicha. A l’horizon, le disque, d’un jaune orangé, disparaissait lentement, laissant la place aux étoiles. Aucun signe de Aouicha ! Toute la journée passée à aligner des vers plus beaux les uns que les autres, il ne sentit pas le temps passé car c’était pour sa belle Aouicha qui les écrivait. Aouicha qu’il aimait d’un amour tendre et pur, lui, le troubadour du village. Ses poèmes étaient dédiés à la mélodieuse voix de son rossignol ; Aouicha. Un brouhaha attira son attention. Il sortit et vit les villageois en émois. « Que se passe t-il ? » demanda t-il. « Aouicha a disparu ! » lui répondis un villageois. A cette réponse, il se sentit défaillir et d’une voix oppressée, il questionna : « Mais comment cela ? » Et ce n’est qu’au bout de sept jours, d’un calvaire inimaginable, qu’un messager annonça la nouvelle ; Aouicha a été kidnappée par un Harraz qui l’a enfermée dans un palais encerclé de gardes et situé entre la mer et l’embouchure du fleuve, subjugué, fasciné et conquis par la beauté souveraine de Aouicha. Au messager, notre poète répondit : «Tous mes amis sont des aigles, mais notre vision diffère sur la plus majestueuse des jeunes filles, car, je l’admire, moi, lorsqu’elle lui accorde quelques faveurs en le tourmentant, lui montrant ainsi de quoi sont capables les Maghrébines ! ». « Ö! Vous qui m’écoutez, que dois je faire, quelle ruse dois- je utiliser avec ce harraz ? » questionna le poète « Ne t’inquiète pas mon ami, nous t’aiderons à retrouver ta bien aimée ! » répondirent d’une seule voie, les belles, venues s’enquérir de leur amie « Nous allons toutes partir avec toi et nous convaincrons ce Harraz de malheur, de relâcher Aouicha ta bien aimée ! » A ces paroles, notre poète repris espoir, et ensemble ils mirent au point un plan. -------------------------------------------------------------------------------- [/QUOTE]
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