Elle maniait le fleuret...

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LuneSoleil

Ombres et fumée...
"L'étable était son lieu de prédilection pour manier le fleuret. Sans doute car il était le seul lieu où elle pouvait l'y manier. Là, libre de falbalas inutiles et de gracieusetés étriquées, elle fendait l'air du fleuret d'argent ciselé à grand renfort de sifflements menaçants.

Transperçant de part en part un ennemi imaginaire, elle s'essoufflait, avançant à grands pas soigneusement mesurés.

Les bottes succédaient aux coups francs. Elle eut même l'audace de vriller sur elle-même, se laissant ainsi quelques secondes à découvert.

Puis reprenait derechef le délicat combat. Un cheval indolent l'encouragea d'un hennissement bref. Sueur au front, elle le remercia d'un regard farouche et décidé.

Elle se précipita, se ravisa, frappa, recula, et quand le coup de grâce arriva, voyant, jubilante, l'ennemi reculer, et le porta, fièrement, d'un mouvement remarquablement souple, tandis que son gilet s'accrochait avec soin à l'un des loquet d'une stale et s'effondra, dans une tonitruante mais néanmoins théâtrale dégringolade."
 
(Merci la modération ;))

Ses pas étouffés par la terre, rendu molle par la fine pluie de tantôt, il traversa le sentier baigné dans une semi-obscurité bleuté.

La rosée scintillait sous les éclats de Lune qui se mêlaient faiblement aux rayons du Soleil levant. La solitude en ce moment, loin de l'oppresser, le rendait plus serein, et il eut tout loisir de penser à la mission qu'il venait accomplir.

Etant parti de nuit, il arrivit ici aux aurores. Il n'y était bien sur pas obligé, mais le sommeil ne serait pas venu le prendre, l'état d'angoisse dans lequel il se trouvait réduisant à néant cette espérance. N'importe, il se sentait aussi peu las que possible, tout en lui était tendu, membres et sens.

Son visage raidie par le froid du matin était néanmoins impassible, seul un léger froncement de sourcils, presque imperceptible, le creusait.
 
(Merci la modération ;))

Ses pas étouffés par la terre, rendu molle par la fine pluie de tantôt, il traversa le sentier baigné dans une semi-obscurité bleuté.

La rosée scintillait sous les éclats de Lune qui se mêlaient faiblement aux rayons du Soleil levant. La solitude en ce moment, loin de l'oppresser, le rendait plus serein, et il eut tout loisir de penser à la mission qu'il venait accomplir.

Etant parti de nuit, il arrivit ici aux aurores. Il n'y était bien sur pas obligé, mais le sommeil ne serait pas venu le prendre, l'état d'angoisse dans lequel il se trouvait réduisant à néant cette espérance. N'importe, il se sentait aussi peu las que possible, tout en lui était tendu, membres et sens.

Son visage raidie par le froid du matin était néanmoins impassible, seul un léger froncement de sourcils, presque imperceptible, le creusait.

Mode Editeur activé :

Euhh, c'est très joli mais pour ça pêche au niveau du marketing....:D

Il faut identifier ton public petite lune et une bonne étude de marché bladienne te montrera que ce post devrait être dans la rubrique "culture" afin de plus facilement toucher les personnes intéressées par le genre...



P.S : c'est de toi ? C'est lié à toutes tes questions sur l'époque victorienne ?
 
Mode Editeur activé :

Euhh, c'est très joli mais pour ça pêche au niveau du marketing....:D

Il faut identifier ton public petite lune et une bonne étude de marché bladienne te montrera que ce post devrait être dans la rubrique "culture" afin de plus facilement toucher les personnes intéressées par le genre...



P.S : c'est de toi ? C'est lié à toutes tes questions sur l'époque victorienne ?

Ah pas faux, merci ! :D

Oui, de moi, mais ce n'est pas lié à mes questions, juste quelques bouts de textes qui viennent comme ça ou que je me force à écrire.

En fait, je voulais qu'on me critique, je veux dire, qu'on me dise ce qui ne va pas ou ce qu'il faut que je change.
 
Sinon pour la critique, je dirais que c'est très bien écrit mais j'ai l'impression que tu en fait "trop". Le vocabulaire est très riche mais cela peut te déservir en donnant un côté hautain à ton texte...

Certes l'époque choisie est celle du romantisme mais je pense que tu devrais simplifié...

D'ailleurs, tu devrais envoyer ton texte à Blablote, Astéroïde ou Yazz pour un avis plus pointu, ma culture littéraire étant assez limitée...
 
"l'étable était son lieu de prédilection pour manier le fleuret. Sans doute car il était le seul lieu où elle pouvait l'y manier ( s'y adonner en toute tranquilité). Là, libre de falbalas inutiles et de gracieusetés étriquées, elle fendait l'air du fleuret d'argent ciselé à grand renfort de sifflements menaçants. [[ libre...de gracieusetés étriquées ne veut rien dire ..
]]
transperçant de part en part un ennemi imaginaire, elle s'essoufflait, avançant à grands pas soigneusement mesurés.

Les bottes succédaient aux coups francs. Elle eut même l'audace de vriller sur elle-même, se laissant ainsi quelques secondes à découvert.

Puis reprenait derechef le délicat combat. Un cheval indolent l'encouragea d'un hennissement bref. Sueur au front, elle le remercia d'un regard farouche et décidé.

Elle se précipita, se ravisa, frappa, recula, et quand le coup de grâce arriva, voyant, jubilante, l'ennemi reculer, et le porta, fièrement, d'un mouvement remarquablement souple, tandis que son gilet s'accrochait avec soin à l'un des loquet d'une stale et s'effondra, dans une tonitruante mais néanmoins théâtrale dégringolade."( toute cette partie a revoir)

. .
 
Sinon pour la critique, je dirais que c'est très bien écrit mais j'ai l'impression que tu en fait "trop". Le vocabulaire est très riche mais cela peut te déservir en donnant un côté hautain à ton texte...

Certes l'époque choisie est celle du romantisme mais je pense que tu devrais simplifié...

D'ailleurs, tu devrais envoyer ton texte à Blablote, Astéroïde ou Yazz pour un avis plus pointu, ma culture littéraire étant assez limitée...

Merci, je vais essayer de remanier :-)
 
[1ere réecriture :]


L'étable était son lieu de prédilection pour manier le fleuret. Sans doute car elle était là libre de falbalas inutiles et de toutes les gracieusetés auquelles son rang l'obligeait.

Elle fendit l'air du fleuret d'argent à grand renfort de sifflements menaçants, transperçant de part en part un ennemi imaginaire, s'essoufflant et avançant à grands pas soigneusement mesurés.

Les bottes succédaient aux coups francs. Elle eut même l'audace de vriller sur elle-même, se laissant ainsi quelques secondes à découvert.

Puis reprit derechef le délicat combat. Un cheval indolent l'encouragea d'un hennissement bref. Sueur au front, elle le remercia d'un regard farouche et décidé.

Elle se précipita, se ravisa, frappa, recula, et quand le coup de grâce arriva, voyant l'ennemi reculer, elle le porta, fièrement, d'un mouvement remarquablement souple, tandis que son gilet s'accrochait à l'un des loquets d'une stalle, et s'effondra, dans une tonitruante dégringolade
 
L. aurait certes aimé être ailleurs en ce moment que dans ce salon d'un silence entêtant. La pluie tombait drue au dehors. On n'y voyait pas à deux mètres.

Suivant du regard les mouvements d'un pendule, elle dodelina de la tête avec agacement.

Une demi-heure encore. Pas une minute de plus, ni une de moins.

La patience n'était pas son fort, elle le reconnaissait volontier, mais ne faisait à vrai dire rien pour amander ce travers.

Trente minutes plus tard, comme personne ne se présentait encore, elle quitta la pièce, l'allure raide.
 
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