Le 9 avril, Nadine Morano, ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, fait des emplettes au Printemps de Nancy (Meurthe-et-Moselle), en compagnie de sa fille et… d'un garde du corps. La présence du cerbère suscite quelques plaisanteries des employées. Plaisanteries qui se soldent par un licenciement pour faute grave, pour l'une d'entre elles.
Albane, 36 ans, responsable du stand Kookaï, raconte :
« En plaisantant, un de mes collègues a affirmé qu'il pourrait le mettre en deux temps, trois mouvements par terre.
On arrivait alors devant la porte de service qui mène aux coursives du Printemps. J'ai répondu que pour se mesurer à lui, il fallait d'abord casser la gueule à Mme Morano. »
La ministre se trouvait juste derrière à ce moment-là. Albane et ses collègues restent interdits :
« On ne l'avait pas vue, elle n'a entendu que la fin de la discussion. Elle s'est énervée et a rétorqué : “Allez-y si vous voulez me casser la gueule, je vous en prie, je suis là.” »
Nadine Morano : « Je n'en ai rien à foutre mademoiselle ! »
Albane s'est alors vivement excusée. Une version que confirment deux témoins :
« Elle s'est très largement confondue en excuses. Elle a reconnu que, même en plaisantant, c'était une bêtise. Elle n'a pas du tout fait exprès pour entrer en conflit avec elle. »
Albane, déconcertée :
« Je m'attendais à ce que Mme Morano prenne un peu de hauteur et me dise : “Faites attention à votre langage.” C'est pourquoi j'ai réitéré mes excuses en disant que je ne voudrais vraiment pas perdre mon travail. »
Selon Albane, la ministre lui a alors répondu, hautaine et avec dédain :
« Je n'en ai rien à foutre mademoiselle ! Vous n'aviez qu'à mesurer vos propos. Si j'avais été votre employeur vous auriez été licenciée sur-le-champ ! »
Elle a donné sa carte du ministère »
Nadine Morano a alors demandé un responsable, puis les coordonnées du directeur du Printemps, absent ce jour-là. « Elle a également donné sa carte du ministère en disant : “Je vous préviens, je veux des suites à ce dossier” », indique Albane.
Cette dernière a été priée de quitter le magasin afin que la ministre et sa fille terminent leurs achats sans être en contact avec l'employée.
Jointe par Rue89, la direction du Printemps de Nancy refuse de commenter.
la suite ici ===>
http://www.rue89.com/2011/05/30/elle-plaisante-sur-morano-et-est-licenciee-pour-faute-grave-206765
Albane, 36 ans, responsable du stand Kookaï, raconte :
« En plaisantant, un de mes collègues a affirmé qu'il pourrait le mettre en deux temps, trois mouvements par terre.
On arrivait alors devant la porte de service qui mène aux coursives du Printemps. J'ai répondu que pour se mesurer à lui, il fallait d'abord casser la gueule à Mme Morano. »
La ministre se trouvait juste derrière à ce moment-là. Albane et ses collègues restent interdits :
« On ne l'avait pas vue, elle n'a entendu que la fin de la discussion. Elle s'est énervée et a rétorqué : “Allez-y si vous voulez me casser la gueule, je vous en prie, je suis là.” »
Nadine Morano : « Je n'en ai rien à foutre mademoiselle ! »
Albane s'est alors vivement excusée. Une version que confirment deux témoins :
« Elle s'est très largement confondue en excuses. Elle a reconnu que, même en plaisantant, c'était une bêtise. Elle n'a pas du tout fait exprès pour entrer en conflit avec elle. »
Albane, déconcertée :
« Je m'attendais à ce que Mme Morano prenne un peu de hauteur et me dise : “Faites attention à votre langage.” C'est pourquoi j'ai réitéré mes excuses en disant que je ne voudrais vraiment pas perdre mon travail. »
Selon Albane, la ministre lui a alors répondu, hautaine et avec dédain :
« Je n'en ai rien à foutre mademoiselle ! Vous n'aviez qu'à mesurer vos propos. Si j'avais été votre employeur vous auriez été licenciée sur-le-champ ! »
Elle a donné sa carte du ministère »
Nadine Morano a alors demandé un responsable, puis les coordonnées du directeur du Printemps, absent ce jour-là. « Elle a également donné sa carte du ministère en disant : “Je vous préviens, je veux des suites à ce dossier” », indique Albane.
Cette dernière a été priée de quitter le magasin afin que la ministre et sa fille terminent leurs achats sans être en contact avec l'employée.
Jointe par Rue89, la direction du Printemps de Nancy refuse de commenter.
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