Elle tue sa mère à coups de crucifix: "J'étais le diable"

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Elle tue sa mère à coups de crucifix: "J'étais le diable"
il y a 29 min
LePost

A Lourdes (Hautes-Pyrénées), rue de l'Église, dans l'appartement ou vivaient la fille et sa mère.

Que s'est-il passé?

Elisabeth, 34 ans, a été prise «d'une crise de démence» selon le procureur cité par La Dépêche.

Dans la nuit de dimanche à lundi, elle a massacré sa mère Thérèse, 81 ans, à coups de crucifix.

"J'étais le diable"

Élisabeth aurait déclaré à la police, selon La Dépêche: «J'ai eu des visions dans un rêve. J'ai vu que j'étais le diable, que j'étais le mal, et que je devais en faire».

Un déferlement de violence

Vers 1h15, Élisabeth, qui dort dans le canapé, est soudainement prise d'une «d'une crise de démence» et va dans la chambre de sa mère. Dans le but de lui faire du mal, comme elle l'avait vu dans son rêve.

C'est d'abord à coups de lampe de chevet qu'elle frappe sa mère plusieurs fois, puis avec une latte du lit. Les coups pleuvent. Elle est, selon La Dépêche, dans un état d'excitation extrême. C'est ensuite avec un crucifix, certainement accroché au-dessus du lit, qu'elle continue à frapper...

La vieille dame n'y survivra pas, selon La Dépêche.

«Venez, je viens de tuer ma mère»

C'est ce qu'elle dit au SAMU qu'elle appelle après être retournée dans la cuisine, toujours selon La Dépêche. Les pompiers et policiers la trouvent "prostrée et couverte de sang".

Entendue par des psychiatres

L'état de la jeune femme ne permet pas aux forces de l'ordre de l'entendre tout de suite. Elles l'emmènent à hôpital psychiatrique de Lannemezan à 40 Km de là.

Elle y sera entendu prochainement. «Tous ces examens permettront de déterminer si elle est, ou non, accessible à une sanction pénale» selon le procureur.

Croyantes, tendance mystiques...

Les deux femmes avaient choisi Lourdes il y a quatre ans pour le culte qu'elles vouaient à la vierge Marie. La famille avait "éclaté" et Thérèse ne voyait plus ses 7 autres enfants, pas plus qu'Élisabeth.

«Elles étaient vraiment très croyantes, pour ne pas dire mystiques» dit un voisin. L'appartement était en effet remplis de crucifix et de statuettes de Marie.

Un grand attachement réciproque

On voyait «qu'elles se manifestaient un grand attachement réciproque, qu'elles se renvoyaient un grand et réel amour» déclare l'entourage.

"Deux paumées de la vie"

Le père Bernard Saint-Voirin déclare quant à lui: c'étaient «deux paumées de la vie. La fille est une grande déprimée. Elle a fait de brillantes et longues études mais il s'est passé quelque chose qui restera une zone d'ombre. Je n'ai pas senti l'alerte, pourtant je les recevais tous les mois ».
 
morale de l'histoire ne pas finir seule avec sa mère :eek:
non plus sérieusement c'est flippant! je savais qu'on pouvait tuer quelqu'un à coup de crucifix!
 
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