kamomille
VIB
Le gigantesque édifice qu'Abou Dhabi vient de faire construire a aussi pour objectif de promouvoir une autre image de l'islam. Les touristes de tous horizons y sont les bienvenus en permanence.
La mosquée Cheikh Zayed, à Abou Dhabi, n'est pas un lieu de culte musulman comme un autre. Elle est évidemment fréquentée par des musulmans, mais ne se contente pas de lancer les cinq appels quotidiens à la prière. Car les non-musulmans ont également le droit de la visiter. Par là, les autorités de l'émirat ont voulu faire d'une pierre plusieurs coups, à savoir créer des liens entre l'islam et les autres religions, promouvoir une image juste de l'islam et faire connaître la capitale des Emirats arabes unis à travers le monde [qui se veut aussi la rivale de Dubaï].
Dès avant son ouverture officielle [en janvier 2008], elle est devenue un pôle d'attraction pour les touristes, qui ont commencé à former de longues files d'attente. Ce qui est toutefois étrange, c'est que l'administration permet aux visiteurs d'y déambuler et de prendre des photos même durant la prière, des moments qui sont pourtant sacrés pour les musulmans. On aurait pu fixer les visites avant ou après ces cinq prières quotidiennes, dont chacune ne dure qu'une demi-heure.
Avec une superficie de 22 412 m2 et une capacité d'accueil de 40 960 fidèles, il s'agit de la troisième plus grande mosquée au monde. Elle se distingue par ses 82 coupoles inspirées de l'architecture marocaine et exécutées en marbre blanc. On ne compte pas moins de 28 sortes de marbre dans le bâtiment, avec plusieurs variantes d'Italie, de Grèce, d'Inde, de Chine On a également importé d'Allemagne sept lustres en or de 24 carats avec du cristal Swarovski. Celui qui est suspendu sous la coupole centrale est d'ailleurs le plus grand au monde (10 mètres de diamètre et 10 mètres de hauteur). Quant au tapis de prière, d'une taille de 7 119 mètres carrés, il bat lui aussi un record du monde. Il a été fabriqué dans la région de Meched par 1 200 personnes, sous la direction de l'artiste iranien Ali Khaliqi.
Salman Al-Dawsari
Asharq al-Awsat
La mosquée Cheikh Zayed, à Abou Dhabi, n'est pas un lieu de culte musulman comme un autre. Elle est évidemment fréquentée par des musulmans, mais ne se contente pas de lancer les cinq appels quotidiens à la prière. Car les non-musulmans ont également le droit de la visiter. Par là, les autorités de l'émirat ont voulu faire d'une pierre plusieurs coups, à savoir créer des liens entre l'islam et les autres religions, promouvoir une image juste de l'islam et faire connaître la capitale des Emirats arabes unis à travers le monde [qui se veut aussi la rivale de Dubaï].
Dès avant son ouverture officielle [en janvier 2008], elle est devenue un pôle d'attraction pour les touristes, qui ont commencé à former de longues files d'attente. Ce qui est toutefois étrange, c'est que l'administration permet aux visiteurs d'y déambuler et de prendre des photos même durant la prière, des moments qui sont pourtant sacrés pour les musulmans. On aurait pu fixer les visites avant ou après ces cinq prières quotidiennes, dont chacune ne dure qu'une demi-heure.
Avec une superficie de 22 412 m2 et une capacité d'accueil de 40 960 fidèles, il s'agit de la troisième plus grande mosquée au monde. Elle se distingue par ses 82 coupoles inspirées de l'architecture marocaine et exécutées en marbre blanc. On ne compte pas moins de 28 sortes de marbre dans le bâtiment, avec plusieurs variantes d'Italie, de Grèce, d'Inde, de Chine On a également importé d'Allemagne sept lustres en or de 24 carats avec du cristal Swarovski. Celui qui est suspendu sous la coupole centrale est d'ailleurs le plus grand au monde (10 mètres de diamètre et 10 mètres de hauteur). Quant au tapis de prière, d'une taille de 7 119 mètres carrés, il bat lui aussi un record du monde. Il a été fabriqué dans la région de Meched par 1 200 personnes, sous la direction de l'artiste iranien Ali Khaliqi.
Salman Al-Dawsari
Asharq al-Awsat