Pour tout ceux qui idéalisent l'arrivée d'Obama à la tête des Etats-Unis...
Depuis plusieurs jours, un nom circule dans la presse pour désigner celui qui occupera le poste de futur directeur de cabinet de Barack Obama : Rahm Emanuel. A 47 ans, ce jeune homme est membre du Congrès, élu de Chicago, donc de l’Etat de l’Illinois dont Obama est le sénateur. C’est aussi un démocrate centriste qui, contrairement à celui qui a toutes les chances de devenir président, a activement soutenu la guerre en Irak. Du coup, cette rumeur voulant qu’il accède au poste le plus influent de la Maison-Blanche chagrine l’aile progressiste du parti démocrate.
Son style et ses prises de positions guerrières en politique ont valu à Emmanuel le sobriquet de « Rahm-bo ». Décrit par le quotidien Chicago Sun Times comme « mordant, impitoyable, froid, arrogant et manipulateur », Rahm Emmanuel est le fils d’un immigré israélien. Son père était un vétéran de l’Irgoun, la milice extrémiste israélienne du fascisant Vladimir Jabotinsky avant l’Indépendance de l’Etat hébreu. A son tour, « Rahm-bo » a toujours été un féroce supporter d’Israël et ne porte guère les Palestiniens dans son coeur. Lors de la première guerre avec l’Irak, en 1991, il est même retourné en Israël pour servir comme volontaire civil au sein de Tsahal.
Il a gagné ses galons en politique électorale en devenant un spécialiste des campagnes négatives. N’hésitant pas, par exemple, dans les années 80, à faire battre un républicain modéré du Congrès favorable à un Etat palestinien en faisant circuler une photo truquée de lui le montrant en compagnie de Yasser Arafat.
Rahm Emanuel a également travaillé dans le staff de la première campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992 et, par la suite, est devenu son principal conseiller en politique intérieure, jusqu’en 1998. Comme l’a rapporté le magazine Rolling Stone, en 1996, lors d’un dîner célébrant la seconde élection de Clinton, Emanuel avait une telle dent contre les ennemis du président qu’il s’est emparé d’un couteau et a commencé à hurler les noms de ceux qui l’avait trahi. Avec chaque nom, il plantait son couteau dans la table en criant « Mort !…Mort !…MORT ! » Selon l’un des convives ayant assisté à cette scène d’horreur, « quand il a fini, la table ressemblait à un paysage lunaire. C’était comme dans une scène du film “Le Parrain !” »
Chef des campagnes démocrates pour la Chambre de représentants depuis 2005, « Rahm-bo » s’est spécialisé dans le recrutement de candidats millionnaires centristes, écartant de manière musclée les candidats qu’il considère « trop à gauche ». Seul espoir des démocrates progressistes : Emanuel est en piste pour succéder un jour à Nancy Pelosi comme Speaker de la Chambre des représentants. Un poste qu’il a toujours convoité au point que certains spéculent sur le fait qu’in fine, il pourrait ne pas rejoindre la Maison-Blanche pour conserver ses chances de devenir Speaker. Mais c’est toujours difficile de dire « non » à un président et « Rahm-bo » a une soif inextinguible de pouvoir.
Depuis plusieurs jours, un nom circule dans la presse pour désigner celui qui occupera le poste de futur directeur de cabinet de Barack Obama : Rahm Emanuel. A 47 ans, ce jeune homme est membre du Congrès, élu de Chicago, donc de l’Etat de l’Illinois dont Obama est le sénateur. C’est aussi un démocrate centriste qui, contrairement à celui qui a toutes les chances de devenir président, a activement soutenu la guerre en Irak. Du coup, cette rumeur voulant qu’il accède au poste le plus influent de la Maison-Blanche chagrine l’aile progressiste du parti démocrate.
Son style et ses prises de positions guerrières en politique ont valu à Emmanuel le sobriquet de « Rahm-bo ». Décrit par le quotidien Chicago Sun Times comme « mordant, impitoyable, froid, arrogant et manipulateur », Rahm Emmanuel est le fils d’un immigré israélien. Son père était un vétéran de l’Irgoun, la milice extrémiste israélienne du fascisant Vladimir Jabotinsky avant l’Indépendance de l’Etat hébreu. A son tour, « Rahm-bo » a toujours été un féroce supporter d’Israël et ne porte guère les Palestiniens dans son coeur. Lors de la première guerre avec l’Irak, en 1991, il est même retourné en Israël pour servir comme volontaire civil au sein de Tsahal.
Il a gagné ses galons en politique électorale en devenant un spécialiste des campagnes négatives. N’hésitant pas, par exemple, dans les années 80, à faire battre un républicain modéré du Congrès favorable à un Etat palestinien en faisant circuler une photo truquée de lui le montrant en compagnie de Yasser Arafat.
Rahm Emanuel a également travaillé dans le staff de la première campagne présidentielle de Bill Clinton en 1992 et, par la suite, est devenu son principal conseiller en politique intérieure, jusqu’en 1998. Comme l’a rapporté le magazine Rolling Stone, en 1996, lors d’un dîner célébrant la seconde élection de Clinton, Emanuel avait une telle dent contre les ennemis du président qu’il s’est emparé d’un couteau et a commencé à hurler les noms de ceux qui l’avait trahi. Avec chaque nom, il plantait son couteau dans la table en criant « Mort !…Mort !…MORT ! » Selon l’un des convives ayant assisté à cette scène d’horreur, « quand il a fini, la table ressemblait à un paysage lunaire. C’était comme dans une scène du film “Le Parrain !” »
Chef des campagnes démocrates pour la Chambre de représentants depuis 2005, « Rahm-bo » s’est spécialisé dans le recrutement de candidats millionnaires centristes, écartant de manière musclée les candidats qu’il considère « trop à gauche ». Seul espoir des démocrates progressistes : Emanuel est en piste pour succéder un jour à Nancy Pelosi comme Speaker de la Chambre des représentants. Un poste qu’il a toujours convoité au point que certains spéculent sur le fait qu’in fine, il pourrait ne pas rejoindre la Maison-Blanche pour conserver ses chances de devenir Speaker. Mais c’est toujours difficile de dire « non » à un président et « Rahm-bo » a une soif inextinguible de pouvoir.