Emploi : belgique, championne des discriminations en europe!

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http://www.dhnet.be/actu/belgique/n...ngere-qu-en-belgique-526f433635708def0d967aa9


"Nulle part ailleurs aussi peu de travailleurs d'origine étrangère qu'en Belgique"

Belga Publié le mardi 29 octobre 2013 à 06h06 -
Mis à jour le mardi 29 octobre 2013 à 18h50


Ces mauvais chiffres sont en partie dus au profil spécifique de nos migrants: beaucoup sont venus ici pour travailler dans l'industrie, mais ce secteur est en perte de vitesse."
Nulle part ailleurs en Europe les personnes d'origine étrangère ne sont aussi désavantagées sur le marché du travail qu'en Belgique, écrivent De Standaard et Het Nieuwsblad mardi sur base de chiffres analysés par le bureau européen de statistiques Eurostat.
Sur les citoyens nés en-dehors de l'Union européenne, moins de deux tiers (62%) étaient actifs l'an dernier sur le marché du travail. C'est beaucoup moins que dans la population générale, dont 73% travaillent (moyenne UE: 76%). Dans aucun autre pays européen les travailleurs d'origine étrangère ne sont aussi désavantagés qu'en Belgique, ressort-il des chiffres.
< "Ces auvais chiffres sont en partie dus au profil spécifique de nos migrants: beaucoup sont venus ici pour travailler dans l'industrie, mais ce secteur est en perte de vitesse" Un autre obstacle à l'emploi pour les travailleurs d'origine étrangère tient dans les existences linguistiques élevées en Belgique.
 
Ce rapport ne fait que confirmer les autres rapports postés ici concernant les discriminations structurelles (exceptionnelles en Europe) qui frappe les non européens (turc, maghrébin et africain) sur le marché du travail en Belgique.
Ici, on a déjà posté des articles qui montrent que les turcs et les marocains étaient les populations les plus discriminés sur le marché du travail. De la même manière, ce sont ces deux populations qui ont les plus faibles revenus en Belgique et qui occupent les emplois les plus précaires.

Un argument donc pour supprimer le centre pour l'égalité des chance et le Mrax qui sont des organisations qui ne servent strictement à rien....en tout cas, au niveau de l'égalité des chance sur le marché du travail et à l'école, on ne peut pas faire pire puisque la Belgique est dernière de classe dans ces deux rapports (Eurostat et PISA).
 
voilà un article intéressant : avec la NVA et le MR la situation des minorités ethniques ne va faire que s'empirer


http://www.lalibre.be/actu/belgique...-realite-en-belgique-5228542a3570e50954e4c1c7


Un premier monitoring socio-économique élaboré par le SPF Emploi et le Centre pour l'Egalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR) a permis de souligner la réalité d'une certaine discrimination à l'emploi en Belgique. Il confirme la difficulté de participation au marché du travail belge pour une personne d'origine étrangère en comparaison aux autres Etats membres de l'UE. L'étude a pour objectif d'orienter, à long terme, les politiques fédérales et régionales, ont indiqué jeudi ses auteurs lors d'un colloque consacré au sujet. Sans surprise, les personnes d'origine belge présentent le taux d'activité et d'emploi le plus élevé. De plus, elles sont surreprésentées dans les emplois de meilleure qualité (employés, fonctionnaires, emplois stables, temps plein, rémunérations plus élevées, ..).

A contrario, le taux d'emploi s'avère particulièrement faible chez les femmes issues des pays du Maghreb ou candidats à l'adhésion à l'UE (notamment Turquie et Macédoine).

Par ailleurs, certains clichés se confirment: les hommes originaires de l'UE-12 (douze derniers Etats membres de l'UE des 27) sont surreprésentés dans le secteur de la construction tandis que les Asiatiques sont davatange présents dans l'horeca. Par ailleurs, les femmes d'origine africaine (excepté le Maghreb) sont surreprésentées dans le secteur de la santé humaine et l'action sociale.

A terme, le monitoring socio-économique doit permettre de mesurer l'impact de la politique du marché du travail sur les personnes d'origine étrangère et "aider les politiques qui luttent contre la discrimination et favorisent l'insertion", a noté Pierre-Paul Maeter, président du comité de direction du SPF Emploi.

"Ce ne sont pas que des chiffres, le monitoring est un but en soi. Mesurer l'efficacité des politiques en matière de diversité n'est pas superflu", a ajouté Jozef De Witte, directeur du CECLR.

Le rapport, réalisé à la demande d'institutions, des autorités et d'organisations, se base sur les données du Registre national et de la Banque Carrefour de la Sécurité sociale.




Monica De Coninck: "Travailler est un facteur qui permet l'intégration dans notre société"






"Travailler est un facteur qui permet l'intégration dans notre société", a réagi jeudi la ministre de l'Emploi, Monica De Coninck, à la suite de la présentation du premier monitoring socio-économique élaboré par le SPF Emploi et le Centre pour l'Egalité des chances et la lutte contre le racisme. "Un emploi n'est pas seulement une source de revenus", a-t-elle insisté.

"Il n'y a pas de grande surprise. Le monitoring confirme ce que les autres études avaient déjà mis en évidence: les personnes d'origine étrangère effectuent un travail plus précaire", a ajouté la ministre.

"Il est très important de travailler ensemble, à tous les niveaux politiques mais aussi avec les entreprises, et d'investir dans la formation et le coaching des jeunes, surtout dans les grandes villes. Notre devoir est d'aider ces jeunes à s'intégrer sur le marché de l'emploi car, dans quelques années, beaucoup de travailleurs prendront leur pension. Nous aurons alors besoin de jeunes parfaitement formés pour investir les postes vacants", a détaillé Monica De Coninck.

La ministre a souligné par ailleurs la réalité du racisme sur le marché du travail. "Il faut un changement de mentalité de certaines personnes qui refusent d'engager des allochtones. Or, j'ai remarqué que les entreprises qui travaillent activement à la diversité, sont nettement plus performantes", a-t-elle noté.

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article intéressant sur la discriminations des turcs en Flandre sur le marché de l'emploi

http://www.lalibre.be/economie/actu...-pas-sans-le-bon-nom-51da348035708f4775a064b5

Un bon job en Flandre? Pas sans le bon nom

Van Campenhout Patrick Publié le lundi 08 juillet 2013 à 05h39 - Mis à jour le jeudi 05 septembre 2013 à 12h06

Bart Cockx, chercheurs, Niels Gheyle, étudiant, tous liés à l’université de Gand, et Cora Vandamme, gestionnaire de crédits à Argenta, ont procédé à une étude, publiée dans "Regards économiques", afin de déterminer si les employeurs flamands traitent de manière égale les candidatures à l’emploi des jeunes diplômés aux noms à consonance turque et à consonance flamande. Pour ce faire, ils ont répondu à des offres d’emploi réelles en envoyant des candidatures fictives, avec, pour seule différence majeure, le nom du candidat (à consonance soit flamande soit turque, les Turcs représentant la plus importante minorité ethnique à Gand et la seconde à Anvers, les deux villes où les candidats fictifs étaient domiciliés). Résultat : l’inégalité de traitement est manifeste sur le marché du travail en Flandre.
Les jeunes diplômés aux noms à consonance turque ont moins de chances d’être invités à un entretien d’embauche que les jeunes diplômés aux noms à consonance flamande : en moyenne, ils doivent envoyer 44 % de candidatures en plus s’ils souhaitent recevoir le même nombre de réponses positives. Ceci est particulièrement vrai s’ils sont peu qualifiés et candidats à des postes pour lesquels il n’existe pas de pénurie de main-d’œuvre.

Cependant, l’étude fait aussi apparaître que la discrimination disparaît dans les secteurs où il y a pénurie de main-d’œuvre. Outre le fait qu’une telle discrimination est inacceptable sur le plan éthique, il faut souligner qu’elle a également d’importantes répercussions sur le plan économique. Compte tenu des énormes défis posés par le vieillissement de la population, il est important de pouvoir compter sur tous les groupes de la population. En outre, ce type d’exclusion en début de carrière peut avoir des conséquences à long terme.

Comment remédier à ce problème ? Plusieurs politiques sont proposées qui peuvent apporter une partie de la solution, mais aucune n’est exempte d’effets pervers. Des campagnes de sensibilisation constituent un premier outil puisqu’il apparaît que la discrimination est souvent le résultat d’un comportement implicite non délibéré. Parce que les préférences et les préjugés se forment dès le plus jeune âge, le gouvernement aurait tout intérêt à intégrer ce type de campagnes dans l’enseignement.

Candidatures anonymes ?

Toutefois, étant donné que le changement de mentalité visé par ces actions est un projet à long terme, il serait utile de les compléter par d’autres mesures pour obtenir des résultats à plus court terme. Autre solution : le recours à un système de candidatures anonymes. Celui-ci, cependant, ne peut influencer que la première étape de la sélection et il élimine aussi toute possibilité de discrimination positive. Faire respecter la loi par le contrôle plus systématique de la discrimination et par l’imposition de sanctions en cas de détection est une autre arme possible. Le cadre légal permettant d’imposer des sanctions existe depuis 2007 et la principale marge de manœuvre semble donc être une détection plus systématique de la discrimination. En outre, dans la nouvelle loi de 2007, cette suspicion suffit pour que la charge de la preuve soit transférée à l’entreprise.

Enfin, l’instauration de quotas de recrutement en faveur des personnes issues de l’immigration permet aussi d’apporter une partie de la solution, les avis étant partagés sur la question. Dans tous les cas, il convient de doser ces différentes possibilités et de les combiner au mieux.
 
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