La Croix, Le Figaro
La Croix constate en effet que « meilleur dans les années 1970, létat de santé des immigrés est devenu plus mauvais que celui des Français, selon une étude du BEH. Pour expliquer cette détérioration, les chercheurs mettent à la fois des changements dans les politiques migratoires, mais aussi des profils de migrants différents, ainsi quun accès aux soins insuffisant ».
Le journal relève notamment que « la population migrante a changé », ou encore note que « leur situation se détériore à mesure quils restent sur le territoire ». Florence Justot, coauteur de létude et chercheuse à lIrdes, précise ainsi que « les immigrés naturalisés sont plus malades que les étrangers qui nont pas acquis la nationalité ».
La Croix évoque en outre « lactuelle difficulté daccès aux soins des étrangers, qui ont moins recours aux médecins généralistes, et encore moins aux spécialistes. Un tiers des bénéficiaires de lAME déclarent avoir été confrontés à un refus de soins de la part des professionnels de santé ».
« Par ailleurs, 35% des immigrés étrangers et 20% des personnes naturalisées nont pas de complémentaire santé, contre 7% des Français », poursuit le quotidien.
La Croix indique que « les chercheurs appellent à la mise en uvre de politiques damélioration des droits médicaux des populations étrangères ».
Le Figaro retient quant à lui que « les migrants [sont] plus exposés aux maladies infectieuses ».
Le journal remarque ainsi : « Tuberculose, hépatite B, VIH : ces trois maladies infectieuses majeures sont surreprésentées au sein des populations récemment immigrées en France. Selon l'étude publiée dans le BEH, [ ] environ la moitié des 6.700 nouveaux cas de séropositivité au virus du sida et des 5.276 cas de tuberculose déclarés en France en 2009 concernait des personnes récemment installées dans notre pays. La proportion est encore plus élevée en ce qui concerne l'hépatite B ».
« Rien d'étonnant à cela, explique Le Figaro. Selon les données de l'OMS, ces pathologies lourdes, voire chroniques, qui nécessitent un traitement prolongé, sont toutes les trois très présentes en Afrique subsaharienne ».
« Or, d'après l'Insee, un peu plus de 12% des 5,3 millions de personnes immigrées résidant en France métropolitaine en 2007 (8,3% de la population totale) étaient originaires de cette partie du monde. De leur côté, l'Asie (d'où proviennent 14% des migrants) et l'Europe de l'Est sont des zones à forte prévalence pour l'hépatite B et la tuberculose et à un moindre degré pour le VIH », continue le journal.
Les chercheurs précisent que « les migrants ont un moindre accès à la prévention dans leur pays d'origine et peut-être aussi en France », et appellent à « poursuivre les actions de prévention » et à « renforcer les stratégies de dépistage et d'accès aux soins auprès de ces populations dans le but de réduire les disparités observées ».
La Croix constate en effet que « meilleur dans les années 1970, létat de santé des immigrés est devenu plus mauvais que celui des Français, selon une étude du BEH. Pour expliquer cette détérioration, les chercheurs mettent à la fois des changements dans les politiques migratoires, mais aussi des profils de migrants différents, ainsi quun accès aux soins insuffisant ».
Le journal relève notamment que « la population migrante a changé », ou encore note que « leur situation se détériore à mesure quils restent sur le territoire ». Florence Justot, coauteur de létude et chercheuse à lIrdes, précise ainsi que « les immigrés naturalisés sont plus malades que les étrangers qui nont pas acquis la nationalité ».
La Croix évoque en outre « lactuelle difficulté daccès aux soins des étrangers, qui ont moins recours aux médecins généralistes, et encore moins aux spécialistes. Un tiers des bénéficiaires de lAME déclarent avoir été confrontés à un refus de soins de la part des professionnels de santé ».
« Par ailleurs, 35% des immigrés étrangers et 20% des personnes naturalisées nont pas de complémentaire santé, contre 7% des Français », poursuit le quotidien.
La Croix indique que « les chercheurs appellent à la mise en uvre de politiques damélioration des droits médicaux des populations étrangères ».
Le Figaro retient quant à lui que « les migrants [sont] plus exposés aux maladies infectieuses ».
Le journal remarque ainsi : « Tuberculose, hépatite B, VIH : ces trois maladies infectieuses majeures sont surreprésentées au sein des populations récemment immigrées en France. Selon l'étude publiée dans le BEH, [ ] environ la moitié des 6.700 nouveaux cas de séropositivité au virus du sida et des 5.276 cas de tuberculose déclarés en France en 2009 concernait des personnes récemment installées dans notre pays. La proportion est encore plus élevée en ce qui concerne l'hépatite B ».
« Rien d'étonnant à cela, explique Le Figaro. Selon les données de l'OMS, ces pathologies lourdes, voire chroniques, qui nécessitent un traitement prolongé, sont toutes les trois très présentes en Afrique subsaharienne ».
« Or, d'après l'Insee, un peu plus de 12% des 5,3 millions de personnes immigrées résidant en France métropolitaine en 2007 (8,3% de la population totale) étaient originaires de cette partie du monde. De leur côté, l'Asie (d'où proviennent 14% des migrants) et l'Europe de l'Est sont des zones à forte prévalence pour l'hépatite B et la tuberculose et à un moindre degré pour le VIH », continue le journal.
Les chercheurs précisent que « les migrants ont un moindre accès à la prévention dans leur pays d'origine et peut-être aussi en France », et appellent à « poursuivre les actions de prévention » et à « renforcer les stratégies de dépistage et d'accès aux soins auprès de ces populations dans le but de réduire les disparités observées ».