En Algérie des immeubles récent se dégrade, les locataires tirent la sonnette d'alarme

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Drapo03
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Pour l’ensemble des habitants de l’immeuble des 150 logements sociaux de la commune de Talassa, au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Chlef, les graves dégradations qui ont commencé à faire leur apparition il y a bien longtemps au niveau de leurs appartements respectifs prennent une ampleur de plus en plus inquiétante.

Selon des témoignages de plusieurs d’entre eux, la situation est critique et risque de provoquer l’irréparable dans le cas où leurs cris de détresse ne seraient pas entendus par les autorités locales compétentes. “Nous sommes tous continuellement sur le qui-vive dans cet immeuble. Les flagrantes et sérieuses dégradations qui ont commencé à faire leur apparition depuis plus d’une année, notamment au niveau des toits et des cloisons, sont devenues inquiétantes et risquent de causer de regrettables dégâts, voire des pertes humaines en cas d’un quelconque effondrement de l’une des parties de la bâtisse”, ont lancé, inquiets, de nombreux occupants de l’immeuble en question.

Occupant l’immeuble depuis 2017, date de son inauguration officielle par les services compétents, les habitants se posent des questions sur la qualité des travaux. “Comment se fait-il que presque rien ne tient au sein de ce bâtiment qui n’a, pourtant, que trois années d’existence ? Y-a-t-il eu des réserves lors de la réception de cet immeuble ? Les services techniques et autres bureaux d’études ont-ils fait leur travail conformément aux normes ? Nous concernant, nous ne le pensons pas.

Sinon, comment expliquer ces incontestables détériorations qui ont vite fait leur apparition et qui pourraient être à l’origine de regrettables, voire fatales situations ?” se sont interrogés les mêmes plaignants, non sans préciser avoir déjà tiré la sonnette d’alarme, vainement, auprès des responsables concernés pour que des travaux de réparation soient immédiatement engagés au niveau des défaillances constatées. “Malheureusement, toutes nos doléances et autres cris de détresse sont restés, à ce jour, lettre morte”, ont déploré, la mort dans l’âme, les habitants de la cité 150-Logements à Talassa.

 
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