salam
L'échouage d'un iceberg géant dans une baie de l'Antarctique oblige des manchots à de trop longs détours pédestres pour rejoindre l'eau libre où ils trouvent leur nourriture. Près de 150.000 auraient déjà disparu.
Sous la plume de Jules Verne, l'aventure aurait fait le bonheur des héros du Pays des fourrures, pionniers du grand Nord piégés sur un territoire s'avérant être une île de glace à la dérive.
La réalité, en Antarctique, est autre: l'échouage en 2010, dans la baie du Commonwealth, de l'iceberg géant B09B aurait entraîné la mort de 150.000 manchots d'Adélie selon des chercheurs néo-zélandais et australiens qui publient leurs travaux dans Antarctic Science. Et l'avenir des colonies de manchots qui vivent sur cette portion de l'Antarctique semble bien sombre.
Réputé pour être le territoire le plus venteux sur Terre, la baie du Commonwealth sert aussi de berceau à plusieurs espèces, dont les manchots d'Adélie. Car ses côtes sont habituellement libres de glace, grâce aux vents dits «catabatiques» (vents descendants soufflant de l'intérieur du continent) qui forment des «polynies côtières» (zones d'eau libre entre la côte et la banquise). Dans ses eaux, les micro-algues se développent, nourrissant le krill (petites crevettes des eaux froides) qui fait à son tour les délices des manchots vivant à deux ou trois kilomètres de la côte.
L'échouage d'un iceberg géant dans une baie de l'Antarctique oblige des manchots à de trop longs détours pédestres pour rejoindre l'eau libre où ils trouvent leur nourriture. Près de 150.000 auraient déjà disparu.
Sous la plume de Jules Verne, l'aventure aurait fait le bonheur des héros du Pays des fourrures, pionniers du grand Nord piégés sur un territoire s'avérant être une île de glace à la dérive.
La réalité, en Antarctique, est autre: l'échouage en 2010, dans la baie du Commonwealth, de l'iceberg géant B09B aurait entraîné la mort de 150.000 manchots d'Adélie selon des chercheurs néo-zélandais et australiens qui publient leurs travaux dans Antarctic Science. Et l'avenir des colonies de manchots qui vivent sur cette portion de l'Antarctique semble bien sombre.
Réputé pour être le territoire le plus venteux sur Terre, la baie du Commonwealth sert aussi de berceau à plusieurs espèces, dont les manchots d'Adélie. Car ses côtes sont habituellement libres de glace, grâce aux vents dits «catabatiques» (vents descendants soufflant de l'intérieur du continent) qui forment des «polynies côtières» (zones d'eau libre entre la côte et la banquise). Dans ses eaux, les micro-algues se développent, nourrissant le krill (petites crevettes des eaux froides) qui fait à son tour les délices des manchots vivant à deux ou trois kilomètres de la côte.