En attendant le nouveau gouvernement : lAlgérie, un pays bloqué
Par samir allam , le 26/04/2009 | réactions : 26
Près de vingt jours après sa réélection, le 9 avril, pour un troisième mandat à la tête de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika n'a toujours pas choisi son nouveau gouvernement. Deux séjours privés à l'étranger du nouveau président et des dissensions au sommet de l'Etat qui ont rendu certains arbitrages difficiles, expliqueraient ce retard dans la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale, très attendue par les Algériens et les partenaires de notre pays.
En attendant la constitution du gouvernement, le pays vit une situation de blocage. Depuis plus de 40 jours, la majorité des ministres ne travaillent plus. Une semaine avant le début, le 19 mars, de la campagne électorale, les ministres avaient été priés de laisser de côté leurs obligations pour renforcer le staff électoral du président sortant. Et depuis le scrutin du 9 avril, ils sont priés de gérer uniquement les affaires courantes, de préférence dans la discrétion, en attendant la désignation d'un nouveau gouvernement. Le tout sur fond de rumeurs sur le départ des uns et le maintien des autres. Sans que l'on sache les critères retenus pour la formation du futur exécutif.
Résultat : l'Algérie est un pays bloqué. Pourtant, les dossiers à gérer sont nombreux et d'une importance capitale pour l'avenir du pays, dans un contexte économique et social difficile. Les Algériens attendent le lancement des réformes promises durant la campagne électorale, notamment concernant la lutte contre le chômage, l'insécurité et la mal vie. Les investisseurs étrangers et les partenaires de l'Algérie attendent des éclaircissements sur la nouvelle politique économique du pays.
Dans d'autres pays, les jours qui suivent une élection présidentielle sont souvent marqués par de nouvelles dynamiques d'espoir et de ruptures. Les nouveaux présidents multiplient les consultations et les uns et les autres se positionnent sur la base d'idées et de projets pour convaincre qu'ils sont capables de servir correctement leur pays. En Algérie, les lendemains d'élections sont des périodes porteurs d'inquiétudes et de craintes pour l'avenir.
http://www.tsa-algerie.com/En-attendant-le-nouveau-gouvernement---l-Algerie--un-pays-bl_6767.html
Par samir allam , le 26/04/2009 | réactions : 26
Près de vingt jours après sa réélection, le 9 avril, pour un troisième mandat à la tête de l'Algérie, Abdelaziz Bouteflika n'a toujours pas choisi son nouveau gouvernement. Deux séjours privés à l'étranger du nouveau président et des dissensions au sommet de l'Etat qui ont rendu certains arbitrages difficiles, expliqueraient ce retard dans la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale, très attendue par les Algériens et les partenaires de notre pays.
En attendant la constitution du gouvernement, le pays vit une situation de blocage. Depuis plus de 40 jours, la majorité des ministres ne travaillent plus. Une semaine avant le début, le 19 mars, de la campagne électorale, les ministres avaient été priés de laisser de côté leurs obligations pour renforcer le staff électoral du président sortant. Et depuis le scrutin du 9 avril, ils sont priés de gérer uniquement les affaires courantes, de préférence dans la discrétion, en attendant la désignation d'un nouveau gouvernement. Le tout sur fond de rumeurs sur le départ des uns et le maintien des autres. Sans que l'on sache les critères retenus pour la formation du futur exécutif.
Résultat : l'Algérie est un pays bloqué. Pourtant, les dossiers à gérer sont nombreux et d'une importance capitale pour l'avenir du pays, dans un contexte économique et social difficile. Les Algériens attendent le lancement des réformes promises durant la campagne électorale, notamment concernant la lutte contre le chômage, l'insécurité et la mal vie. Les investisseurs étrangers et les partenaires de l'Algérie attendent des éclaircissements sur la nouvelle politique économique du pays.
Dans d'autres pays, les jours qui suivent une élection présidentielle sont souvent marqués par de nouvelles dynamiques d'espoir et de ruptures. Les nouveaux présidents multiplient les consultations et les uns et les autres se positionnent sur la base d'idées et de projets pour convaincre qu'ils sont capables de servir correctement leur pays. En Algérie, les lendemains d'élections sont des périodes porteurs d'inquiétudes et de craintes pour l'avenir.
http://www.tsa-algerie.com/En-attendant-le-nouveau-gouvernement---l-Algerie--un-pays-bl_6767.html