Le gouvernement éthiopien déclare «l’état d’urgence». La décision a été prise ce vendredi 4 août face à la multiplication des affrontements entre l’armée et des combattants locaux ces dernières semaines dans la région de l’Amhara, dans le nord du pays.
Plusieurs ambassades occidentales, notamment de Grande-Bretagne et d’Espagne, ont recommandé ces derniers jours à leurs ressortissants de ne pas se rendre dans la région en raison de la «violence» et de «l’instabilité» qui y règne.
Les tensions dans la région ont débuté après l’annonce mi-avril du démantèlement des «forces spéciales», des unités paramilitaires créées par de nombreux Etats régionaux depuis une quinzaine d’années.
«Il est devenu nécessaire de déclarer l’état d’urgence car une situation a émergé et il est devenu difficile de contrôler ce mouvement inacceptable avec la loi actuelle», est-il annoncé dans un communiqué du bureau du Premier ministre Abiy Ahmed publié vendredi.
Le communiqué ne précise pas si cet «état d’urgence» s’applique à la région ou à l’ensemble du pays. Le gouvernement n’a pas répondu dans l’immédiat aux demandes de précisions.
Jeudi soir, les autorités régionales Amhara - second groupe ethnolinguistique du pays - ont appelé le gouvernement fédéral à prendre des «mesures» pour restaurer la sécurité, évoquant une situation «difficile à contrôler». Les nationalistes Amhara estiment, eux, que le gouvernement veut affaiblir leur région en démantelant leurs unités paramilitaires.
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Plusieurs ambassades occidentales, notamment de Grande-Bretagne et d’Espagne, ont recommandé ces derniers jours à leurs ressortissants de ne pas se rendre dans la région en raison de la «violence» et de «l’instabilité» qui y règne.
Les tensions dans la région ont débuté après l’annonce mi-avril du démantèlement des «forces spéciales», des unités paramilitaires créées par de nombreux Etats régionaux depuis une quinzaine d’années.
«Il est devenu nécessaire de déclarer l’état d’urgence car une situation a émergé et il est devenu difficile de contrôler ce mouvement inacceptable avec la loi actuelle», est-il annoncé dans un communiqué du bureau du Premier ministre Abiy Ahmed publié vendredi.
Le communiqué ne précise pas si cet «état d’urgence» s’applique à la région ou à l’ensemble du pays. Le gouvernement n’a pas répondu dans l’immédiat aux demandes de précisions.
Jeudi soir, les autorités régionales Amhara - second groupe ethnolinguistique du pays - ont appelé le gouvernement fédéral à prendre des «mesures» pour restaurer la sécurité, évoquant une situation «difficile à contrôler». Les nationalistes Amhara estiment, eux, que le gouvernement veut affaiblir leur région en démantelant leurs unités paramilitaires.
Aide cruciale
Ces deux forces avaient été alliées durant les deux ans de guerre dans la région voisine du Tigré, entre novembre 2020 et novembre 2022. Les «forces spéciales» Amhara, épaulées par les milices Fano, ont apporté une aide cruciale à l’armée fédérale durant les deux ans de conflit armé qu’elle a mené contre les autorités dissidentes de la région du Tigré, voisine de l’Amhara.............
En Ethiopie, le gouvernement décrète lâétat dâurgence après des affrontements armés en région Amhara
La décision a été prise après des affrontements entre l’armée et des unités paramilitaires locales dans le nord du pays. Ces deux forces avaient pourtant été alliées durant la guerre du Tigré entre novembre 2020 et novembre 2022.