URGENT ! Le 6 juin, avant l’aube, Nabil Al-Raee, directeur artistique et metteur en scène du Théâtre, a été arrêté chez lui et emmené sans explications par des soldats israéliens. Et Zakaria Zubeidi, une personnalité du camp de Jénine, a été arrêté une nouvelle fois, le 13 mai et est détenu par les forces de sécurité palestiniennes à la prison de Jéricho.
Intervenons tous ensemble auprès des autorités israéliennes, palestiniennes et françaises ainsi qu’auprès de nos élus pour obtenir la libération immédiate de Nabil Al-Raee et de Zakaria Zubeidi.
La Palestine occupée est le théâtre d’une banalisation de la violence exercée par l’armée d’occupation israélienne : chaque jour amène son lot d’arrestations sans motif, la nuit dans la plupart des cas. Nous assistons à un harcèlement exercé contre la résistance non-violente, que ce soit au village de Bil’in en Cisjordanie, à celui d’Al Araqib dans le désert du Néguev-Naqab ou contre le Théâtre de la Liberté de Jénine, symbole de la résistance culturelle.
Le Théâtre de la Liberté du camp de réfugiés de Jénine a été créé par Juliano Mer Khamis à la suite et à la mémoire du travail de sa mère Arna Mer auprès des enfants du camp auxquels elle a enseigné l’art dramatique afin de les aider à se libérer moralement et corporellement de la pression de l’occupation. Juliano Mer Khamis a été assassiné il y a un an à Jénine, dans des conditions jamais élucidées à ce jour. Depuis, la troupe qui a vaillamment repris le flambeau de l’art théâtral en résistance, n’a cessé d’être inquiétée : tous ceux de ses membres qui ont été convoqués dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat se sont rendus à ces convocations. Cela n’a pas empêché le Théâtre de la Liberté de subir quatre attaques de l’armée israélienne, arrestations et interrogatoires de ses membres, détentions, qui font dire aux membres du Théâtre de la Liberté : « nous avons la conviction que ce harcèlement régulier et systématique des employés du Théâtre de la Liberté n’a rien à voir avec l’enquête sur le meurtre de Juliano mais qu’il s’agit d’une campagne clairement dirigée contre le Théâtre de la Liberté lui-même ».
Le 6 juin, avant l’aube, Nabil Al-Raee, directeur artistique et metteur en scène du Théâtre, a été arrêté chez lui et emmené sans explications par des soldats israéliens. Sa famille a appris le lendemain qu’il était retenu au centre de détention de Jalameh, au Nord de Jénine. Il est de notoriété publique que les interrogatoires à Jalameh se déroulent fréquemment dans des conditions inhumaines incluant la privation de sommeil, des pressions psychologiques et des ligotages dans des positions douloureuses.
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http://www.ujfp.org/spip.php?article2318
Intervenons tous ensemble auprès des autorités israéliennes, palestiniennes et françaises ainsi qu’auprès de nos élus pour obtenir la libération immédiate de Nabil Al-Raee et de Zakaria Zubeidi.
La Palestine occupée est le théâtre d’une banalisation de la violence exercée par l’armée d’occupation israélienne : chaque jour amène son lot d’arrestations sans motif, la nuit dans la plupart des cas. Nous assistons à un harcèlement exercé contre la résistance non-violente, que ce soit au village de Bil’in en Cisjordanie, à celui d’Al Araqib dans le désert du Néguev-Naqab ou contre le Théâtre de la Liberté de Jénine, symbole de la résistance culturelle.
Le Théâtre de la Liberté du camp de réfugiés de Jénine a été créé par Juliano Mer Khamis à la suite et à la mémoire du travail de sa mère Arna Mer auprès des enfants du camp auxquels elle a enseigné l’art dramatique afin de les aider à se libérer moralement et corporellement de la pression de l’occupation. Juliano Mer Khamis a été assassiné il y a un an à Jénine, dans des conditions jamais élucidées à ce jour. Depuis, la troupe qui a vaillamment repris le flambeau de l’art théâtral en résistance, n’a cessé d’être inquiétée : tous ceux de ses membres qui ont été convoqués dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat se sont rendus à ces convocations. Cela n’a pas empêché le Théâtre de la Liberté de subir quatre attaques de l’armée israélienne, arrestations et interrogatoires de ses membres, détentions, qui font dire aux membres du Théâtre de la Liberté : « nous avons la conviction que ce harcèlement régulier et systématique des employés du Théâtre de la Liberté n’a rien à voir avec l’enquête sur le meurtre de Juliano mais qu’il s’agit d’une campagne clairement dirigée contre le Théâtre de la Liberté lui-même ».
Le 6 juin, avant l’aube, Nabil Al-Raee, directeur artistique et metteur en scène du Théâtre, a été arrêté chez lui et emmené sans explications par des soldats israéliens. Sa famille a appris le lendemain qu’il était retenu au centre de détention de Jalameh, au Nord de Jénine. Il est de notoriété publique que les interrogatoires à Jalameh se déroulent fréquemment dans des conditions inhumaines incluant la privation de sommeil, des pressions psychologiques et des ligotages dans des positions douloureuses.
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http://www.ujfp.org/spip.php?article2318