En plein conflit à Gaza, la colonisation à Jérusalem-Est et choque

Condamner ? HYPOCRISIE cela dure depuis 1948 sauf sous DE Gaule . Qui fournit le matériel et l'argent ? et l'espionnage ?


La France « condamne fermement ». Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé ce vendredi 8 décembre dans un message publié sur X (ex-Twitter) la décision de la municipalité de Jérusalem de construire des logements à Jérusalem-Est, une zone palestinienne annexée et occupée par Israël depuis 1967.

« La colonisation est illégale en droit international », rappelle la diplomatie française. Qui poursuit : « En approuvant de nouveaux projets de construction de colonies, le gouvernement israélien compromet la possibilité d’établir un futur État palestinien viable et contigu. »


Le Quai d’Orsay rappelle au passage son attachement à la solution à deux États, « la seule susceptible de répondre au droit à la sécurité d’Isr aël et aux aspirations légitimes des Palestiniens à un État ». La construction de ces quelque 1 800 logements, dont la moitié en zone occupée, « met en danger » cette perspective, estime Paris.

La colonisation se poursuit en Cisjordanie​

Avant Paris, l’ONG La Paix Maintenant s’est inquiétée de la validation du projet de construction. Si ce « nouveau quartier » ne sera pas entièrement situé en zone occupée, « sa situation stratégique entre les quartiers (de colonisation) de Givat Hamatos et de Har Homa la rend particulièrement problématique d’un point de vue politique », a pointé à l’AFP Hagit Ofran, membre de l’ONG.

Pourquoi ? Thomas Vescovi, spécialiste d’Isr aël et des territoires palestiniens, a expliqué au Parisien : « Isr aël cherche à créer de la continuité entre ces colonies et à fragmenter la présence palestinienne. À Jérusalem-Est, l’objectif va être de couper les Palestiniens vivant dans la vieille ville du reste de la Cisjordanie. »
Palestiniens. Et le territoire, les violences sont croissantes depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Ce vendredi par exemple, le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne a annoncé la mort de six personnes dans le camp de réfugiés al-Fara dans le nord de la Cisjordanie. Ces hommes ont été tués par « des balles de l’occupation », mot utilisé par les Palestiniens pour désigner Israël, a dénoncé le ministère.

Depuis les attaques du Hamas, qui ont déclenché des représailles massives de l’État hébreu à Gaza, au moins 264 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie par des forces ou des colons israéliens, selon un bilan de l’Autorité palestinienne
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Difkoum

Anti sioniste et khawa khawa.
« Ce ne sont pas des êtres humains. C’est autre chose. Il faut les détruire. Tous sans exception. Les petits, les grands, les aînés, les frères, les sœurs, les mères. Ils descendent tous du Mal. Il faut les rayer de la surface de la terre. »
C’est, à quelques mots près, ce que disaient et écrivaient les nazis à propos des juifs et des tsiganes. Sauf qu’en 2023, les Hitler, Goebbels et autres Himmler n’y sont pour rien. Ces propos-là sont ceux que le Sunday Times a recueillis auprès de colons vivant dans une colonie proche de Goush Etzion. Les juifs et les tsiganes, ces animaux, ces nuisibles, ont simplement été remplacés par les Palestiniens.
La question que l’on se pose est alors celle-ci : Comment peut-on reprendre à son compte une rhétorique nazie, et agiter l’Holocauste sous le nez du monde pour se présenter en éternels victimes ? « Nous sommes les descendants des victimes d’un génocide ! » Peut-être devraient-ils alors se replonger dans « Si c’est un homme » de Primo Levi. Histoire de revisiter l'Histoire.
Je suis persuadé qu’on ne peut être au fait de ce qu’a été Auschwitz et se laisser aller à comparer les Palestiniens à des animaux qu’il faudrait rayer de la surface de la terre. Finalement (et douloureusement), Auschwitz n’est pour eux qu’un nom racoleur sur une carte de visite. Un prétexte sur un C.V. dont ils ne sont les auteurs. Leur identité, ad vitam aeternam.
Seulement voilà ! Je crois que l’identité n’est pas ce que nous sommes à la naissance. L’identité est ce que nous devenons, au gré des méandres de la vie, des blessures, des joies, des rencontres. Comme l’écrit le poète Mahmoud Darwich : « L’identité est ce que nous laissons en héritage, non ce dont nous héritons. Ce que nous inventons, non ce dont nous nous souvenons. Elle est la corruption du miroir qu’il nous faut briser chaque fois que l’image nous plaît. »
C’est dire si en reprenant à leur compte les propos des chantres de la solution finale, ces colons-là en ont quelques-uns, des miroirs à briser. Ils sont une honte. Une trahison. Une véritable déclaration de guerre à tous ceux qui ont été ostracisés, réduits à l’état de bêtes sauvages. « Un bon Indien est un Indien mort ! » « Un bon Palestinien… ».
« Il faut les rayer de la surface de la Terre ! » Quand tu entends de tels propos, tu te replonges dans « Si c’est un homme », et tu constates (très amèrement) que c’est un livre sans fin.
Bande de ******* !
 
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