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En observant un trou noir supermassif en train de « se nourrir », des astrophysiciens ont fait une découverte surprenante : l’ogre consommait des nuages de gaz froid, et non du plasma, comme...
En observant un trou noir supermassif en train de « se nourrir », des astrophysiciens ont fait une découverte surprenante : l’ogre consommait des nuages de gaz froid, et non du plasma, comme ils le croyaient.
Selon une étude publiée dans la revue Nature par une équipe internationale de scientifiques, le trou noir situé au centre de la galaxie Abell 2497, la plus importante d’un amas d’une centaine de galaxies situé à environ 1,2 milliard d’années-lumière de la Terre, ne semble pas apprécier les repas chauds.
En effet, alors que les scientifiques s’accordaient à croire que les trous noirs se nourrissaient de plasma extrêmement chaud, sphérique et lisse, ils ont observé pour la toute première fois l’un de ces ogres en train de « manger » des nuages de gaz froid.
« Les astrophysiciens doivent donc réviser leurs théories sur les interactions entre les trous noirs et les galaxies géantes qui les entourent« , commente le Professeur Gant Tremblay, principal auteur de cette étude. « Nos observations sont totalement incompatibles avec nos théories« .
Les scientifiques ont pu observer le trou noir grâce au Atacama Large Millimeter Array (ALMA), un radiotélescope international établi au Chili très sensible aux ondes radio de gaz froids et moléculaires. Il ne peut pas vraiment détecter l’hydrogène, qui constitue l’essentiel des nuages froids dispersés à travers le centre d’une galaxie, mais il peut voir le monoxyde de carbone, une «impureté» dont la présence indique que les nuages de gaz sont très froids, environ moins – 129°c.
En observant le mouvement du monoxyde de carbone, ils ont notamment observé des amoncellements de gaz froids qui se déplaçaient en plongeant vers le trou noir à une vitesse d’environ 300 kilomètres par seconde.
Selon les estimations, la masse de ces nuages moléculaires serait équivalente à environ un million de fois celle de la Terre. Un amas de gaz très froid, qui servira de carburant pour ce trou noir hyper massif. Les chercheurs ont d’ailleurs calculé qu’il y avait suffisamment de nuages de gaz froid dans cette gigantesque galaxie – 300 000 années-lumière de diamètre, trois fois plus grande que notre Voie Lactée – pour que le trou noir puisse être alimenté indéfiniment.
La découverte, surprenante, devra donc pousser les scientifiques à remettre en doute la théorie selon laquelle les trous noirs se nourrissent uniquement de plasma chaud.
http://sciencepost.fr/2016/06/plein-repas-trou-noir-etonne-scientifiques/
En observant un trou noir supermassif en train de « se nourrir », des astrophysiciens ont fait une découverte surprenante : l’ogre consommait des nuages de gaz froid, et non du plasma, comme...
En observant un trou noir supermassif en train de « se nourrir », des astrophysiciens ont fait une découverte surprenante : l’ogre consommait des nuages de gaz froid, et non du plasma, comme ils le croyaient.
Selon une étude publiée dans la revue Nature par une équipe internationale de scientifiques, le trou noir situé au centre de la galaxie Abell 2497, la plus importante d’un amas d’une centaine de galaxies situé à environ 1,2 milliard d’années-lumière de la Terre, ne semble pas apprécier les repas chauds.
En effet, alors que les scientifiques s’accordaient à croire que les trous noirs se nourrissaient de plasma extrêmement chaud, sphérique et lisse, ils ont observé pour la toute première fois l’un de ces ogres en train de « manger » des nuages de gaz froid.
« Les astrophysiciens doivent donc réviser leurs théories sur les interactions entre les trous noirs et les galaxies géantes qui les entourent« , commente le Professeur Gant Tremblay, principal auteur de cette étude. « Nos observations sont totalement incompatibles avec nos théories« .
Les scientifiques ont pu observer le trou noir grâce au Atacama Large Millimeter Array (ALMA), un radiotélescope international établi au Chili très sensible aux ondes radio de gaz froids et moléculaires. Il ne peut pas vraiment détecter l’hydrogène, qui constitue l’essentiel des nuages froids dispersés à travers le centre d’une galaxie, mais il peut voir le monoxyde de carbone, une «impureté» dont la présence indique que les nuages de gaz sont très froids, environ moins – 129°c.
En observant le mouvement du monoxyde de carbone, ils ont notamment observé des amoncellements de gaz froids qui se déplaçaient en plongeant vers le trou noir à une vitesse d’environ 300 kilomètres par seconde.
Selon les estimations, la masse de ces nuages moléculaires serait équivalente à environ un million de fois celle de la Terre. Un amas de gaz très froid, qui servira de carburant pour ce trou noir hyper massif. Les chercheurs ont d’ailleurs calculé qu’il y avait suffisamment de nuages de gaz froid dans cette gigantesque galaxie – 300 000 années-lumière de diamètre, trois fois plus grande que notre Voie Lactée – pour que le trou noir puisse être alimenté indéfiniment.
La découverte, surprenante, devra donc pousser les scientifiques à remettre en doute la théorie selon laquelle les trous noirs se nourrissent uniquement de plasma chaud.
http://sciencepost.fr/2016/06/plein-repas-trou-noir-etonne-scientifiques/