Elle dénonce l'arrestation du maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu. L'opposition turque a convoqué, vendredi 21 mars, une "nuit de la démocratie" en appelant à un grand rassemblement vers lequel convergeaient au moins 10 000 personnes, en dépit des avertissements du président Recep Tayyip Erdogan, qui a juré de ne pas céder à la "terreur de la rue". Au troisième jour de manifestations, les protestataires affluaient vers la mairie d'Istanbul à l'appel du Parti républicain du peuple (CHP), première force d'opposition, à laquelle appartient Ekrem Imamoglu.
"Ne te tais pas, sinon ce sera bientôt ton tour !", chantaient les manifestants, brandissant des pancartes "N'ayez pas peur, le peuple est là" et "Droit, loi, justice". Accusé de "corruption" et de "terrorisme", le maire devait être intronisé dimanche comme candidat du CHP à la prochaine présidentielle. "Où que vous soyez, sortez de chez vous, réunissez-vous avec tous ceux que vous pouvez et marchez tous ensemble", a lancé le président du parti, Özgür Öze.
Deux ponts et plusieurs grands axes permettant d'atteindre le siège de la municipalité d'Istanbul ont été fermés à la circulation vendredi pour 24 heures. Des appels à manifester ont été lancés dans plus de 45 villes du pays, dont Izmir et la capitale Ankara, une contestation populaire inédite depuis le grand mouvement de Gezi, parti d'Istanbul en 2013. Le ministre de la Justice, Yilmaz Tunç, a qualifié d'"illégaux et inacceptables" les appels répétés de l'opposition à manifester. Cette contestation intervient un an après la débâcle subie par le Parti de la justice et du développement (AKP) du président Erdogan lors d'élections municipales, dans un contexte de crise économique.
"Ne te tais pas, sinon ce sera bientôt ton tour !", chantaient les manifestants, brandissant des pancartes "N'ayez pas peur, le peuple est là" et "Droit, loi, justice". Accusé de "corruption" et de "terrorisme", le maire devait être intronisé dimanche comme candidat du CHP à la prochaine présidentielle. "Où que vous soyez, sortez de chez vous, réunissez-vous avec tous ceux que vous pouvez et marchez tous ensemble", a lancé le président du parti, Özgür Öze.
Deux ponts et plusieurs grands axes permettant d'atteindre le siège de la municipalité d'Istanbul ont été fermés à la circulation vendredi pour 24 heures. Des appels à manifester ont été lancés dans plus de 45 villes du pays, dont Izmir et la capitale Ankara, une contestation populaire inédite depuis le grand mouvement de Gezi, parti d'Istanbul en 2013. Le ministre de la Justice, Yilmaz Tunç, a qualifié d'"illégaux et inacceptables" les appels répétés de l'opposition à manifester. Cette contestation intervient un an après la débâcle subie par le Parti de la justice et du développement (AKP) du président Erdogan lors d'élections municipales, dans un contexte de crise économique.