Identifier les enjeux socio-économiques, croiser les expériences techniques, préserver lenvironnement
Élaboré par lONG Droit à lénergie SOS futur, qui fédère 250 associations dans 70 pays et milite, sous limpulsion de Pierre-Jean Coulon, son président, pour « un accès citoyen » à lénergie, le programme de la Conférence méditerranéenne sur lénergie, organisée les 13 et 14 octobre à Casablanca, aura été très riche.
Et cest un vrai laboratoire didées qui a planché sur les immenses défis qui attendent les pays riverains de la Mare Nostrum. Avec, au nord, des pays qui disposent des capitaux et de la technologie nécessaires à la couverture de leurs besoins et, au sud, les véritables dépositaires des ressources énergétiques daujourdhui et de demain.
Éolien, solaire (photovoltaïque ou à hydrogène), dessalement de leau de mer, biogaz, nucléaire, interconnexion électrique, taxe carbone, mais aussi lobbying industriel et rôle de la société civile ont été au cur des débats, parfois animés, de la conférence. « Il est inadmissible quun pays comme le Niger, qui est lun des principaux exportateurs duranium, ne soit électrifié quà 10 % », sest indigné Hussein Kafouni, président de lassociation marocaine Eau et énergie pour tous. Plusieurs intervenants ont, de leur côté, dénoncé la « dette écologique et climatique » des grands groupes industriels occidentaux.
Comme en matière déducation ou daccès aux soins, le bilan énergétique de la planète est alarmant : 80 % de la population mondiale consomme moins de 20 % de la production. Mais la crise économique et la Conférence de lONU sur le climat, qui doit se tenir en décembre à Copenhague, semblent avoir donné des ailes aux concepteurs de l« éco*révolution » : à défaut de concrétiser leurs objectifs, ils sont enfin entendus.
Le Maroc, qui avait déjà accueilli, en 2001, la première grande conférence sur le climat après ladoption du protocole de Kyoto, est déterminé à ouvrir la voie des énergies du futur pour le Maghreb. Les autorités marocaines ont déjà mis en place un Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), doté dun budget de près de 9 milliards deuros, pour tourner la page des énergies fossiles. Avec 2 800 kilomètres de côtes et 3 400 heures densoleillement par an, le royaume sait quil possède une carte maîtresse dans le solaire et léolien. Sans exclure dautres pistes, comme le nucléaire, devenu lun des piliers de la diplomatie énergétique française depuis la présidence Sarkozy.
Jeune Afrique
Et cest un vrai laboratoire didées qui a planché sur les immenses défis qui attendent les pays riverains de la Mare Nostrum. Avec, au nord, des pays qui disposent des capitaux et de la technologie nécessaires à la couverture de leurs besoins et, au sud, les véritables dépositaires des ressources énergétiques daujourdhui et de demain.
Éolien, solaire (photovoltaïque ou à hydrogène), dessalement de leau de mer, biogaz, nucléaire, interconnexion électrique, taxe carbone, mais aussi lobbying industriel et rôle de la société civile ont été au cur des débats, parfois animés, de la conférence. « Il est inadmissible quun pays comme le Niger, qui est lun des principaux exportateurs duranium, ne soit électrifié quà 10 % », sest indigné Hussein Kafouni, président de lassociation marocaine Eau et énergie pour tous. Plusieurs intervenants ont, de leur côté, dénoncé la « dette écologique et climatique » des grands groupes industriels occidentaux.
Comme en matière déducation ou daccès aux soins, le bilan énergétique de la planète est alarmant : 80 % de la population mondiale consomme moins de 20 % de la production. Mais la crise économique et la Conférence de lONU sur le climat, qui doit se tenir en décembre à Copenhague, semblent avoir donné des ailes aux concepteurs de l« éco*révolution » : à défaut de concrétiser leurs objectifs, ils sont enfin entendus.
Le Maroc, qui avait déjà accueilli, en 2001, la première grande conférence sur le climat après ladoption du protocole de Kyoto, est déterminé à ouvrir la voie des énergies du futur pour le Maghreb. Les autorités marocaines ont déjà mis en place un Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), doté dun budget de près de 9 milliards deuros, pour tourner la page des énergies fossiles. Avec 2 800 kilomètres de côtes et 3 400 heures densoleillement par an, le royaume sait quil possède une carte maîtresse dans le solaire et léolien. Sans exclure dautres pistes, comme le nucléaire, devenu lun des piliers de la diplomatie énergétique française depuis la présidence Sarkozy.
Jeune Afrique