Bonjour
Il y a beaucoup de sceptiques qui rejettent l'idée de « l'enfer » présente dans les monothéismes (surtout le christianisme et l'islam en fait : le judaïsme est moins explicite).
Surtout le concept d'éternité de l'enfer, qui paraît totalement disproportionné par rapport aux fautes qu'il y aurait à expier. Genre quelle faute serait d'une gravité infinie, puisqu'à la base tout ce qui est humain est fini, et la vie humaine elle-même est finie?
Pourtant, à l'encontre de ces sceptiques, je trouve pas l'idée d'enfer particulièrement problématique. C'est une conséquence logique du concept de libre arbitre, en relation au salut que Dieu propose.
En gros, les humains sont libres d'accepter ou de refuser le salut. Dieu ne va pas admettre au paradis quelqu'un qui refuse le salut (par exemple s'il n'aime pas « Dieu » ni les autres humains). Dieu va respecter la volonté de cette personne de vivre séparée de Dieu, ce qui est en quoi consiste l'enfer.
Mais pourquoi l'enfer devrait-il être éternel, me demanderez-vous?
Supposons qu'après la mort, Dieu accorde encore une « période de grâce » aux personnes obstinées, pour qu'elles se « convertissent ». Que ce soit une période d'un an ou d'un milliard d'années, peu importe. Si les personnes sont encore libres, et c'est une exigence essentielle, elles ont encore la possibilité de dire non. Et peut-être même que leurs non successifs rendent de plus en plus difficile qu'elles disent oui éventuellement, comme une sorte d'endurcissement.
Maintenant, supposons que cette « période de grâce » s'étire indéfiniment après la mort. Les personnes ont toujours la possibilité de dire oui. Mais si le libre arbitre est réel, elles auront également la possibilité de dire non, indéfiniment. Et c'est là que peut-être se trouve l'éternité de l'enfer. Dans ce non obstiné au salut.
Comme certains auteurs l'ont supposé, les portes de l'enfer sont peut-être verrouillées de notre côté : c'est nous qui choisissons de rester en enfer et non Dieu qui nous y « enferme ». Parce que certaines personnes s'aiment plus elles-mêmes et aiment plus leur propre « liberté » qu'elles n'aiment Dieu et les autres, même si ce choix est ultimement insatisfaisant.
Ce qui est réellement problématique de l'enfer, conçu traditionnellement, ce n'est donc pas son éternité. C'est beaucoup plus les imageries de tortures physiques, comme les flammes, que les livres sacrées semblent prendre très au sérieux.
Il y a beaucoup de sceptiques qui rejettent l'idée de « l'enfer » présente dans les monothéismes (surtout le christianisme et l'islam en fait : le judaïsme est moins explicite).
Surtout le concept d'éternité de l'enfer, qui paraît totalement disproportionné par rapport aux fautes qu'il y aurait à expier. Genre quelle faute serait d'une gravité infinie, puisqu'à la base tout ce qui est humain est fini, et la vie humaine elle-même est finie?
Pourtant, à l'encontre de ces sceptiques, je trouve pas l'idée d'enfer particulièrement problématique. C'est une conséquence logique du concept de libre arbitre, en relation au salut que Dieu propose.
En gros, les humains sont libres d'accepter ou de refuser le salut. Dieu ne va pas admettre au paradis quelqu'un qui refuse le salut (par exemple s'il n'aime pas « Dieu » ni les autres humains). Dieu va respecter la volonté de cette personne de vivre séparée de Dieu, ce qui est en quoi consiste l'enfer.
Mais pourquoi l'enfer devrait-il être éternel, me demanderez-vous?
Supposons qu'après la mort, Dieu accorde encore une « période de grâce » aux personnes obstinées, pour qu'elles se « convertissent ». Que ce soit une période d'un an ou d'un milliard d'années, peu importe. Si les personnes sont encore libres, et c'est une exigence essentielle, elles ont encore la possibilité de dire non. Et peut-être même que leurs non successifs rendent de plus en plus difficile qu'elles disent oui éventuellement, comme une sorte d'endurcissement.
Maintenant, supposons que cette « période de grâce » s'étire indéfiniment après la mort. Les personnes ont toujours la possibilité de dire oui. Mais si le libre arbitre est réel, elles auront également la possibilité de dire non, indéfiniment. Et c'est là que peut-être se trouve l'éternité de l'enfer. Dans ce non obstiné au salut.
Comme certains auteurs l'ont supposé, les portes de l'enfer sont peut-être verrouillées de notre côté : c'est nous qui choisissons de rester en enfer et non Dieu qui nous y « enferme ». Parce que certaines personnes s'aiment plus elles-mêmes et aiment plus leur propre « liberté » qu'elles n'aiment Dieu et les autres, même si ce choix est ultimement insatisfaisant.
Ce qui est réellement problématique de l'enfer, conçu traditionnellement, ce n'est donc pas son éternité. C'est beaucoup plus les imageries de tortures physiques, comme les flammes, que les livres sacrées semblent prendre très au sérieux.