Pourquoi l’Allemagne a-t-elle demandé une prompte réunion du Conseil de sécurité de l’ONU dès la reconnaissance par les USA de la marocanité du Sahara dit occidental ? Pourquoi une initiative aussi belliqueuse vient-elle d’une Allemagne qui n’a aucun historique conflictuel récent ou ancien, pas même un substratum de passé colonial avec le Maroc ?
Pourquoi l’Espagne a-t-elle franchi la ligne rouge de l’accueil du chef de la bande qui a tué et séquestré des milliers de Marocains ? Pourquoi cette même Espagne, pourtant signataire des Accords de Madrid du 14 novembre 1975, s’était-elle empressée de demander à l’Administration Biden de renier la décision trumpienne relative au Sahara, avant de combiner avec la Camarilla d’Alger l’accueil et l’hospitalisation de Ghali alias Battouche dans les conditions barbouzardes et lamentables que l’on sait ?
Pourquoi la France a-t-elle observé un mutisme pour le moins douteux lors de la tentative de condamnation du Maroc par les instances de l’UE ?
Pourquoi, en dépit de toute cette panoplie de harcèlement, l’Administration Biden a-t-elle persisté, signé et validé la reconnaissance américaine de la marocanité des provinces sahariennes ?
Enfin, pourquoi, comme en désespoir de cause, l’affaire “Pegasus” jaillit pour impliquer nommément le Maroc (parmi une quarantaine de pays) dans l’espionnage de milliers de personnes dont des personnalités politiques à la tête desquels figurerait le président français ?
Si des réponses concrètes aux questions se rapportant au comportement de l’Allemagne et de l’Espagne ont pu assouvir plus ou moins ma curiosité, je n’arrivais pas cependant à déceler les raisons stratégiques et le modus operandi de ce qui ressemble bel et bien à une stratégie concertée où l’Allemagne, l’Espagne, la France et (très accessoirement l’Algérie) semblent s’être partagé les rôles.
Les étudiants de la première année en relations internationales apprennent qu’un acte diplomatique fort doit viser non pas un objectif sui generis, mais un objectif central avec des effets multiples qui constituent à leur tour des objectifs collatéraux.
Qu’est-ce à dire ?
Le retour en force et ô combien magistral du Maroc dans la sphère subsaharienne puis dans l’ensemble de l’Afrique, tant sur le plan géopolitique qu’au registre des performances économiques, a commencé à inquiéter d’abord la Françafrique avant de devenir un vrai souci pour les mastodontes du CAC 40 et le Quai d’Orsay. Que de chantiers, de parts de marché et de projets structurants africains arrachés au détriment de nombre de grandes entreprises françaises dormant (et ronflant) sur leurs lauriers ! Que de conquêtes dans les secteurs bancaire, télécoms, BTP, industriel, agricole… sous l’impératif du «gagnant-gagnant”, sans posture hautaine et encore moins néocoloniale aucune !
Pourquoi l’Espagne a-t-elle franchi la ligne rouge de l’accueil du chef de la bande qui a tué et séquestré des milliers de Marocains ? Pourquoi cette même Espagne, pourtant signataire des Accords de Madrid du 14 novembre 1975, s’était-elle empressée de demander à l’Administration Biden de renier la décision trumpienne relative au Sahara, avant de combiner avec la Camarilla d’Alger l’accueil et l’hospitalisation de Ghali alias Battouche dans les conditions barbouzardes et lamentables que l’on sait ?
Pourquoi la France a-t-elle observé un mutisme pour le moins douteux lors de la tentative de condamnation du Maroc par les instances de l’UE ?
Pourquoi, en dépit de toute cette panoplie de harcèlement, l’Administration Biden a-t-elle persisté, signé et validé la reconnaissance américaine de la marocanité des provinces sahariennes ?
Enfin, pourquoi, comme en désespoir de cause, l’affaire “Pegasus” jaillit pour impliquer nommément le Maroc (parmi une quarantaine de pays) dans l’espionnage de milliers de personnes dont des personnalités politiques à la tête desquels figurerait le président français ?
Si des réponses concrètes aux questions se rapportant au comportement de l’Allemagne et de l’Espagne ont pu assouvir plus ou moins ma curiosité, je n’arrivais pas cependant à déceler les raisons stratégiques et le modus operandi de ce qui ressemble bel et bien à une stratégie concertée où l’Allemagne, l’Espagne, la France et (très accessoirement l’Algérie) semblent s’être partagé les rôles.
Les étudiants de la première année en relations internationales apprennent qu’un acte diplomatique fort doit viser non pas un objectif sui generis, mais un objectif central avec des effets multiples qui constituent à leur tour des objectifs collatéraux.
Qu’est-ce à dire ?
Le retour en force et ô combien magistral du Maroc dans la sphère subsaharienne puis dans l’ensemble de l’Afrique, tant sur le plan géopolitique qu’au registre des performances économiques, a commencé à inquiéter d’abord la Françafrique avant de devenir un vrai souci pour les mastodontes du CAC 40 et le Quai d’Orsay. Que de chantiers, de parts de marché et de projets structurants africains arrachés au détriment de nombre de grandes entreprises françaises dormant (et ronflant) sur leurs lauriers ! Que de conquêtes dans les secteurs bancaire, télécoms, BTP, industriel, agricole… sous l’impératif du «gagnant-gagnant”, sans posture hautaine et encore moins néocoloniale aucune !