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Des conducteurs de métro dorigine maghrébine ont une nouvelle fois été visés par des insultes racistes dun collègue agent de prévention dans leurs propres locaux à la gare de lOuest, samedi vers21h30.
Une bagarre a failli éclater alors que la police des chemins de fer se rendait sur place.
Le week-end dernier, un tag raciste était trouvé dans ces mêmes lieux. Une nouvelle enquête a été ouverte par la direction de la Stib.
Quelques jours à peine après nos révélations sur la découverte de tags xénophobes dans lespace réservé aux conducteurs de métro de la gare de lOuest (« Arabes de ***** »), les employés dorigine étrangère ont une nouvelle fois été ciblés par des commentaires racistes. En interne, une plainte a été déposée et deux enquêtes sont donc en cours. Des réunions à propos de lincident ont eu lieu lundi avec les victimes et des délégués syndicaux, alors quune pétition contre les faits de racisme circule actuellement parmi le personnel.
MENACES DE MORT
« Il y a bien eu échange mots », confirme Gaétane Verwilghen, porte-parole de la Stib. « Nous essayons de déterminer ce qui sest passé. » Le sujet est « très sensible », daprès une source syndicale dans le secret. Un témoin de la scène veut bien nous expliquer pourquoi un conducteur de métro dorigine maghrébine et un agent de prévention se sont empoignés.
Lagent en question sindignait de ses collègues musulmans. « Ils viennent fêter leurs trucs ici. Où se croient-ils? Retournez chez vous! », sétait-il exclamé, avant denchaîner les clichés racistes à légard des « Arabes ».
Daprès ce proche des victimes, les conducteurs faisaient la fête... Mais, selon lui, rien de religieux ni même de culturel: ils célébraient le nouveau contrat dun jeune employé. Lagent provocateur aurait ensuite appelé le dispatching, qui a ensuite prévenu la police, sestimant « menacé de mort par un conducteur » âgé denviron 60 ans. « En fait, il linvitait seulement à les laisser terminer leur repas et à en discuter dehors par la suite », explique le témoin.
La direction qualifie lévénement de « dispute », et précise que sa politique est claire: une enquête est systématiquement ouverte dans ce type de cas.
Lundi, deux jours après lincident, aucune personne harcelée navait encore été entendue dans le cadre de lenquête.
http://www.laprovince.be/483232/art...usif-de-nouvelles-insultes-racistes-a-la-stib
Une bagarre a failli éclater alors que la police des chemins de fer se rendait sur place.
Le week-end dernier, un tag raciste était trouvé dans ces mêmes lieux. Une nouvelle enquête a été ouverte par la direction de la Stib.
Quelques jours à peine après nos révélations sur la découverte de tags xénophobes dans lespace réservé aux conducteurs de métro de la gare de lOuest (« Arabes de ***** »), les employés dorigine étrangère ont une nouvelle fois été ciblés par des commentaires racistes. En interne, une plainte a été déposée et deux enquêtes sont donc en cours. Des réunions à propos de lincident ont eu lieu lundi avec les victimes et des délégués syndicaux, alors quune pétition contre les faits de racisme circule actuellement parmi le personnel.
MENACES DE MORT
« Il y a bien eu échange mots », confirme Gaétane Verwilghen, porte-parole de la Stib. « Nous essayons de déterminer ce qui sest passé. » Le sujet est « très sensible », daprès une source syndicale dans le secret. Un témoin de la scène veut bien nous expliquer pourquoi un conducteur de métro dorigine maghrébine et un agent de prévention se sont empoignés.
Lagent en question sindignait de ses collègues musulmans. « Ils viennent fêter leurs trucs ici. Où se croient-ils? Retournez chez vous! », sétait-il exclamé, avant denchaîner les clichés racistes à légard des « Arabes ».
Daprès ce proche des victimes, les conducteurs faisaient la fête... Mais, selon lui, rien de religieux ni même de culturel: ils célébraient le nouveau contrat dun jeune employé. Lagent provocateur aurait ensuite appelé le dispatching, qui a ensuite prévenu la police, sestimant « menacé de mort par un conducteur » âgé denviron 60 ans. « En fait, il linvitait seulement à les laisser terminer leur repas et à en discuter dehors par la suite », explique le témoin.
La direction qualifie lévénement de « dispute », et précise que sa politique est claire: une enquête est systématiquement ouverte dans ce type de cas.
Lundi, deux jours après lincident, aucune personne harcelée navait encore été entendue dans le cadre de lenquête.
http://www.laprovince.be/483232/art...usif-de-nouvelles-insultes-racistes-a-la-stib