Jean-Marc Aubert, France Soir
Après cinq mois denquête, quatre jeunes, dont trois mineurs, ont été interpellés ces derniers jours dans une cité de Montpellier. Ils sont soupçonnés davoir violé deux adolescentes de 13 ans en octobre dernier. Avec la complicité dune rabatteuse.
Il aura fallu cinq mois denquête aux policiers de la brigade des murs de la sûreté départementale de Montpellier pour remonter à tous les protagonistes dune tournante organisée dans une cave dune HLM du Grand-Mail, une cité de la Mosson, à louest de la ville. Cinq mois dinvestigations difficiles car dans ce quartier, lomerta est de rigueur. Et les policiers sont généralement indésirables. Cinq mois au bout desquels les enquêteurs ont rassemblé suffisamment déléments pour confondre Samira (*), une jeune femme de 20 ans, soupçonnée davoir commandité ce viol collectif.
Dénoncée par les quatre violeurs présumés trois mineurs et un complice tout juste âgé de 18 ans interpellés ces derniers jours , elle a fini par craquer en garde à vue. Cétait en fin de semaine dernière, dans les locaux du commissariat central de Montpellier. Depuis, elle a été placée en détention provisoire dans une prison pour femmes du sud de la France.
Séquestrées
Tout a commencé un soir doctobre dernier. Samira croise deux adolescentes de 13 ans sur le parvis du Grand-Mail. Elles se connaissent. Parlent de sexe. La jeune femme propose aux deux mineurs de leur faire rencontrer deux garçons, un peu plus âgés, quelles connaissent également. Juste pour discuter, promet-elle. Les gamines ont accepté. A larrivée des deux adolescents de 16 et 17 ans, la « grande » que les deux jeunes filles considèrent comme leur sur sest éclipsée. Sans méfiance, les deux mineures ont suivi les deux adolescents dans les immenses dédales des garages souterrains de la cité, déserts et obscurs par endroits.
Le piège sest alors refermé sur elles, dans une des caves. Là, deux autres jeunes ont ensuite débarqué. Elles ont bien tenté de séchapper, mais elles ont été séquestrées une bonne partie de la nuit, subissant les pires sévices sexuels infligés à tour de rôle par ces jeunes de la cité. En les laissant partir, ils les ont menacées de représailles si elles parlaient. « Terrorisées, les deux gamines ont gardé le silence pendant quinze jours, avant de se confier à des proches et daccepter de dénoncer les faits », expliquait hier une source proche de lenquête.
Surveillances
Sur la foi de signalements et de recoupements, les policiers de la brigade des murs et du commissariat de la Mosson ont multiplié les surveillances, notamment aux abords détablissements scolaires de louest de Montpellier, où étaient scolarisés deux ou trois de leurs agresseurs, selon les victimes.
Des investigations discrètes qui ont été payantes : les gamines ont reconnu deux des participants à cette tournante. Ils ont été placés en garde à vue, afin de permettre aux policiers didentifier leurs complices. Il faudra plusieurs semaines pour remonter à eux. Cest surprenant, mais ce nest pas la première affaire du genre dans la cité, constatait hier une source judiciaire. Il y a quatre ans, linstigatrice dune tournante dans cette cité nétait autre quune jeune mère de famille marocaine. Elle faisait venir des jeunes chez elle pour des viols collectifs, dont la victime était lune de ses filles »
Le prénom a été modifié.
Après cinq mois denquête, quatre jeunes, dont trois mineurs, ont été interpellés ces derniers jours dans une cité de Montpellier. Ils sont soupçonnés davoir violé deux adolescentes de 13 ans en octobre dernier. Avec la complicité dune rabatteuse.
Il aura fallu cinq mois denquête aux policiers de la brigade des murs de la sûreté départementale de Montpellier pour remonter à tous les protagonistes dune tournante organisée dans une cave dune HLM du Grand-Mail, une cité de la Mosson, à louest de la ville. Cinq mois dinvestigations difficiles car dans ce quartier, lomerta est de rigueur. Et les policiers sont généralement indésirables. Cinq mois au bout desquels les enquêteurs ont rassemblé suffisamment déléments pour confondre Samira (*), une jeune femme de 20 ans, soupçonnée davoir commandité ce viol collectif.
Dénoncée par les quatre violeurs présumés trois mineurs et un complice tout juste âgé de 18 ans interpellés ces derniers jours , elle a fini par craquer en garde à vue. Cétait en fin de semaine dernière, dans les locaux du commissariat central de Montpellier. Depuis, elle a été placée en détention provisoire dans une prison pour femmes du sud de la France.
Séquestrées
Tout a commencé un soir doctobre dernier. Samira croise deux adolescentes de 13 ans sur le parvis du Grand-Mail. Elles se connaissent. Parlent de sexe. La jeune femme propose aux deux mineurs de leur faire rencontrer deux garçons, un peu plus âgés, quelles connaissent également. Juste pour discuter, promet-elle. Les gamines ont accepté. A larrivée des deux adolescents de 16 et 17 ans, la « grande » que les deux jeunes filles considèrent comme leur sur sest éclipsée. Sans méfiance, les deux mineures ont suivi les deux adolescents dans les immenses dédales des garages souterrains de la cité, déserts et obscurs par endroits.
Le piège sest alors refermé sur elles, dans une des caves. Là, deux autres jeunes ont ensuite débarqué. Elles ont bien tenté de séchapper, mais elles ont été séquestrées une bonne partie de la nuit, subissant les pires sévices sexuels infligés à tour de rôle par ces jeunes de la cité. En les laissant partir, ils les ont menacées de représailles si elles parlaient. « Terrorisées, les deux gamines ont gardé le silence pendant quinze jours, avant de se confier à des proches et daccepter de dénoncer les faits », expliquait hier une source proche de lenquête.
Surveillances
Sur la foi de signalements et de recoupements, les policiers de la brigade des murs et du commissariat de la Mosson ont multiplié les surveillances, notamment aux abords détablissements scolaires de louest de Montpellier, où étaient scolarisés deux ou trois de leurs agresseurs, selon les victimes.
Des investigations discrètes qui ont été payantes : les gamines ont reconnu deux des participants à cette tournante. Ils ont été placés en garde à vue, afin de permettre aux policiers didentifier leurs complices. Il faudra plusieurs semaines pour remonter à eux. Cest surprenant, mais ce nest pas la première affaire du genre dans la cité, constatait hier une source judiciaire. Il y a quatre ans, linstigatrice dune tournante dans cette cité nétait autre quune jeune mère de famille marocaine. Elle faisait venir des jeunes chez elle pour des viols collectifs, dont la victime était lune de ses filles »
Le prénom a été modifié.