Israël a vivement protesté jeudi auprès de l'Espagne contre l'ouverture d'une enquête, par la justice espagnole, sur un bombardement israélien à Gaza en 2002 qui avait coûté la vie à 14 civils et un un chef du mouvement islamiste Hamas.
"Israël considère avec la plus grande gravité" cette décision, a déclaré la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni à son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos lors d'une conversation téléphonique, selon un communiqué du ministère.
Elle a estimé cette décision revêtait un caractère "politique et non juridique", toujours selon le texte.
Mme Livni a reproché au juge espagnol en charge du dossier d'avoir "décidé de l'ouverture de l'enquête sans attendre d'être en possession de toutes les pièces du dossier".
Par ailleurs, le ministère a annoncé que sa section juridique s'engagerait à fond pour défendre les responsables israéliens menacés de poursuites et "abolir au plus vite une décision de justice inacceptable".
Auparavant, le ministre de la défense Ehud Barak a rejeté "avec force l'annonce délirante du juge espagnol qui a décidé d'instruire une enquête contre des responsables de l'appareil de la Défense pour la liquidation d'un responsable du Hamas".
M. Barak a estimé que "celui qui qualifie de crime contre l'Humanité la liquidation d'un terroriste vit dans en monde à l'envers". "Tous les responsables de l'appareil de la Défense ont agi et continuent d'agir de manière convenable au nom de l'Etat d'Israël, au nom de leur devoir d'assurer la sécurité des citoyens d'Israël", a-t-il ajouté.
Un juge espagnol va instruire une plainte pour "crimes contre l'Humanité" visant six militaires israéliens et l'ex-ministre de la Défense Benjamin Ben-Eliezer pour le bombardement à Gaza en 2002, qui avait coûté la vie à 14 civils et un chef du Hamas, a indiqué jeudi une source judiciaire à Madrid.
Le juge madrilène Fernando Andreu a jugé recevable une plainte déposée par le Centre palestinien pour les droits de l'Homme, au nom du principe de juridiction universelle reconnu par l'Espagne en matière de crime contre l'Humanité et de génocide.
L'ouverture de l'enquête en Espagne intervient onze jours après la fin de l'offensive controversée de l'armée israélienne dans la bande de Gaza qui a fait plus de 1.300 morts palestiniens, dont de nombreux civils.
"Israël considère avec la plus grande gravité" cette décision, a déclaré la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni à son homologue espagnol Miguel Angel Moratinos lors d'une conversation téléphonique, selon un communiqué du ministère.
Elle a estimé cette décision revêtait un caractère "politique et non juridique", toujours selon le texte.
Mme Livni a reproché au juge espagnol en charge du dossier d'avoir "décidé de l'ouverture de l'enquête sans attendre d'être en possession de toutes les pièces du dossier".
Par ailleurs, le ministère a annoncé que sa section juridique s'engagerait à fond pour défendre les responsables israéliens menacés de poursuites et "abolir au plus vite une décision de justice inacceptable".
Auparavant, le ministre de la défense Ehud Barak a rejeté "avec force l'annonce délirante du juge espagnol qui a décidé d'instruire une enquête contre des responsables de l'appareil de la Défense pour la liquidation d'un responsable du Hamas".
M. Barak a estimé que "celui qui qualifie de crime contre l'Humanité la liquidation d'un terroriste vit dans en monde à l'envers". "Tous les responsables de l'appareil de la Défense ont agi et continuent d'agir de manière convenable au nom de l'Etat d'Israël, au nom de leur devoir d'assurer la sécurité des citoyens d'Israël", a-t-il ajouté.
Un juge espagnol va instruire une plainte pour "crimes contre l'Humanité" visant six militaires israéliens et l'ex-ministre de la Défense Benjamin Ben-Eliezer pour le bombardement à Gaza en 2002, qui avait coûté la vie à 14 civils et un chef du Hamas, a indiqué jeudi une source judiciaire à Madrid.
Le juge madrilène Fernando Andreu a jugé recevable une plainte déposée par le Centre palestinien pour les droits de l'Homme, au nom du principe de juridiction universelle reconnu par l'Espagne en matière de crime contre l'Humanité et de génocide.
L'ouverture de l'enquête en Espagne intervient onze jours après la fin de l'offensive controversée de l'armée israélienne dans la bande de Gaza qui a fait plus de 1.300 morts palestiniens, dont de nombreux civils.