Soumiyaaa
Laisses parler les gens..
Un an de prison pour un egyptien condamné pour harcèlement sexuel
Le Caire - Un jeune Egyptien a été condamné lundi à un an de prison pour avoir harcelé sexuellement des femmes dans une avenue du Caire, deuxième sentence de ce type en moins d'un mois, a indiqué une source judiciaire.
Islam Magdi, un étudiant de 19 ans, a été reconnu coupable d'"incitation à la débauche dans un lieu public", a précisé cette source.
Le délit de harcèlement sexuel n'existant pas dans la loi égyptienne, c'est l'accusation d'incitation à la débauche qui est utilisée pour punir des actes de ce genre.
Le jeune homme avait été pris en flagrant délit de harcèlement début septembre dans une grande avenue de la capitale égyptienne, au deuxième jour de l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne sacré de ramadan, selon la même source.
Trente-quatre hommes avaient été arrêtés mais seuls deux ont été déférés à la justice.
Un autre adolescent âgé de 17 ans, Hamed Mohammed Medhat, sera jugé devant un tribunal pour mineurs pour les mêmes faits.
Selon des témoins cités par la source judiciaire, un groupe d'hommes avait encerclé des femmes sur une grande avenue du Caire, en se livrant à des attouchements sur elles et en tentant d'ôter leurs vêtements.
Le 21 octobre, un autre Egyptien, accusé d'avoir "tripoté" une jeune femme à plusieurs reprises au volant de sa voiture alors qu'il roulait au pas derrière elle, a écopé de trois ans de prison.
L'épouse du président égyptien, Suzanne Moubarak, a minimisé cette semaine l'étendue du harcèlement des femmes en Egypte, parlant d'une exagération des médias et accusant implicitement les islamistes d'enfler le phénomène.
Mais selon une ONG, le Centre égyptien pour les droits de la femme (ECWR), plus de 80% des femmes en Egypte sont confrontées au harcèlement, dont plus de la moitié au quotidien.
AFP
Le Caire - Un jeune Egyptien a été condamné lundi à un an de prison pour avoir harcelé sexuellement des femmes dans une avenue du Caire, deuxième sentence de ce type en moins d'un mois, a indiqué une source judiciaire.
Islam Magdi, un étudiant de 19 ans, a été reconnu coupable d'"incitation à la débauche dans un lieu public", a précisé cette source.
Le délit de harcèlement sexuel n'existant pas dans la loi égyptienne, c'est l'accusation d'incitation à la débauche qui est utilisée pour punir des actes de ce genre.
Le jeune homme avait été pris en flagrant délit de harcèlement début septembre dans une grande avenue de la capitale égyptienne, au deuxième jour de l'Aïd el-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne sacré de ramadan, selon la même source.
Trente-quatre hommes avaient été arrêtés mais seuls deux ont été déférés à la justice.
Un autre adolescent âgé de 17 ans, Hamed Mohammed Medhat, sera jugé devant un tribunal pour mineurs pour les mêmes faits.
Selon des témoins cités par la source judiciaire, un groupe d'hommes avait encerclé des femmes sur une grande avenue du Caire, en se livrant à des attouchements sur elles et en tentant d'ôter leurs vêtements.
Le 21 octobre, un autre Egyptien, accusé d'avoir "tripoté" une jeune femme à plusieurs reprises au volant de sa voiture alors qu'il roulait au pas derrière elle, a écopé de trois ans de prison.
L'épouse du président égyptien, Suzanne Moubarak, a minimisé cette semaine l'étendue du harcèlement des femmes en Egypte, parlant d'une exagération des médias et accusant implicitement les islamistes d'enfler le phénomène.
Mais selon une ONG, le Centre égyptien pour les droits de la femme (ECWR), plus de 80% des femmes en Egypte sont confrontées au harcèlement, dont plus de la moitié au quotidien.
AFP