ÉDUCATION - Ils sont trop à avoir été sur le carreau. 90.000 bacheliers étaient sans affectation sur la plateforme d'admission post-bac (APB) en juillet et ils étaient encore 3729 fin septembre. Face à ce cafouillage, une grande concertation avec les principaux acteurs de l'enseignement supérieur a été lancée et des propositions remises à la ministre de l'Education, à la mi-octobre.
Lundi 30 octobre, Frédérique Vidal doit trancher et exposer ce qui va venir relancer la plateforme APB, que la ministre a qualifié d'"à bout de souffle". La grande question est de savoir qui aura le dernier mot: l'étudiant qui pourra intégrer n'importe quelle filière de son choix ou l'université qui pourra choisir les élèves qu'elle veut dans ses amphis.
Dans un entretien à L'Obs paru jeudi 26 octobre, Frédérique Vidal expliquait: "Dans ce nouveau système, soit le lycéen dispose des compétences nécessaires pour suivre les cours auxquels il veut s'inscrire.
Soit certaines bases ne sont pas acquises et dans ce cas, nous pourrions lui proposer un accompagnement spécifique".
Mais là encore, on ne savait pas si cet accompagnement pour acquérir les fameux "prérequis" aurait un caractère obligatoire.
Le tirage au sort, coupable tout désigné
Ce qui est certain, c'est que la ministre a promis de supprimer le tirage au sort, qui a très vite joué le rôle de coupable tout désigné dans le chaos des admissions 2017. Celui-ci était utilisé dès lors que la demande dans une filière dépassait les capacités d'accueil - ce sont les fameuses filières "en tension" comme médecine, droit ou STAPS. Ce moyen utilisé pour départager
suite sur http://www.huffingtonpost.fr/2017/1...lus-justes_a_23246317/?utm_hp_ref=fr-homepage
mam
Lundi 30 octobre, Frédérique Vidal doit trancher et exposer ce qui va venir relancer la plateforme APB, que la ministre a qualifié d'"à bout de souffle". La grande question est de savoir qui aura le dernier mot: l'étudiant qui pourra intégrer n'importe quelle filière de son choix ou l'université qui pourra choisir les élèves qu'elle veut dans ses amphis.
Dans un entretien à L'Obs paru jeudi 26 octobre, Frédérique Vidal expliquait: "Dans ce nouveau système, soit le lycéen dispose des compétences nécessaires pour suivre les cours auxquels il veut s'inscrire.
Soit certaines bases ne sont pas acquises et dans ce cas, nous pourrions lui proposer un accompagnement spécifique".
Mais là encore, on ne savait pas si cet accompagnement pour acquérir les fameux "prérequis" aurait un caractère obligatoire.
Le tirage au sort, coupable tout désigné
Ce qui est certain, c'est que la ministre a promis de supprimer le tirage au sort, qui a très vite joué le rôle de coupable tout désigné dans le chaos des admissions 2017. Celui-ci était utilisé dès lors que la demande dans une filière dépassait les capacités d'accueil - ce sont les fameuses filières "en tension" comme médecine, droit ou STAPS. Ce moyen utilisé pour départager
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