Depuis le début de l'hiver, plusieurs écoles ont été confrontées à l'apparition de cas gale chez leurs élèves, notamment dans l'Aine et les Pyrénées-Atlantiques. Pas plus tard que la semaine dernière, un autre établissement, le collège Calypso de Montreuil-Bellay dans le Maine-et-Loire a également du renvoyer une vingtaine d'élèves à la maison, ces derniers étant fortement soupçonnés d'avoir contracté la maladie de peau. « Les premiers cas suspects ont été signalés début janvier par l'infirmière du collège. Des élèves se sont plaints de démangeaisons et de symptômes qui pouvaient ressembler à la gale », explique Bertrand Sécher, le principal du collège. Et d'ajouter : « Nous n'avons pas de certitude médicale absolue, mais nous avons préféré inviter les élèves à rentrer chez eux et à consulter leur médecin ».
Un acarien buveur de sang
Encore indéterminée, l'origine du foyer infectieux ne serait pas, selon le principal du collège, liée à l'établissement scolaire qui accueille 611 élèves. Pour autant, le collège n'a pas été fermé. « Nous n'avons pas d'internat et on sait que cette maladie ne se transmet que par contact direct et prolongé et nécessite trois semaines à un mois d'incubation », justifie Bertrand Sécher, qui assure que « l'Agence régionale de santé et le Conseil Supérieur dHygiène Publique de France n'ont pas recommandé pas de fermeture ou de désinfection des locaux ».
Par ailleurs, à Avesne-les-Aubert, dans le département du Nord, c'est dans une maison de retraite que la maladie s'est invitée infestant plusieurs résidents. La gale est provoquée par un acarien microscopique, le sarcopte, qui se nourrit en buvant le sang des personnes infectées. Une fois installé, l'acarien creuse des galeries ou sillons dans l'épaisseur de l'épiderme où il dépose ses oeufs, provoquant de vives démangeaisons. Très contagieuse, la gale se propage par contact prolongé de peau à peau, comme à l'occasion d'un rapport sexuel. La maladie, associée à tort à un manque d'hygiène, nécessite un traitement collectif de tout l'entourage de la personne qui la contracte. Localement avec des lotions pour le corps, et globalement par prise de comprimés.
http://www.francesoir.fr/actualite/sante/epidemie-la-gale-fait-son-grand-retour-173368.html
Un acarien buveur de sang
Encore indéterminée, l'origine du foyer infectieux ne serait pas, selon le principal du collège, liée à l'établissement scolaire qui accueille 611 élèves. Pour autant, le collège n'a pas été fermé. « Nous n'avons pas d'internat et on sait que cette maladie ne se transmet que par contact direct et prolongé et nécessite trois semaines à un mois d'incubation », justifie Bertrand Sécher, qui assure que « l'Agence régionale de santé et le Conseil Supérieur dHygiène Publique de France n'ont pas recommandé pas de fermeture ou de désinfection des locaux ».
Par ailleurs, à Avesne-les-Aubert, dans le département du Nord, c'est dans une maison de retraite que la maladie s'est invitée infestant plusieurs résidents. La gale est provoquée par un acarien microscopique, le sarcopte, qui se nourrit en buvant le sang des personnes infectées. Une fois installé, l'acarien creuse des galeries ou sillons dans l'épaisseur de l'épiderme où il dépose ses oeufs, provoquant de vives démangeaisons. Très contagieuse, la gale se propage par contact prolongé de peau à peau, comme à l'occasion d'un rapport sexuel. La maladie, associée à tort à un manque d'hygiène, nécessite un traitement collectif de tout l'entourage de la personne qui la contracte. Localement avec des lotions pour le corps, et globalement par prise de comprimés.
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