publié le samedi 24 avril 2010
Depuis le 13 avril, lapplication dun décret militaire permet à loccupant israélien dexpulser des dizaines de milliers de Palestiniens de Cisjordanie.
Cette réglementation reprend la définition élaborée en 1969 du terme «  agent infiltré  » et la pousse à lextrême, puisque le terme sappliquait initialement aux personnes entrant illégalement en Israël, mais en provenance de pays alors classés comme ennemis  : Jordanie, Égypte, Liban et Syrie.
Aujourdhui sont considérés comme «  agents infiltrés  » tout Palestinien dont la famille est originaire de Gaza, tout conjoint né à létranger, tout Palestinien ayant séjourné plusieurs années à létranger, enfin toute personne nayant pas reçu laval de «  ladministration civile israélienne  » pour obtenir une pièce didentité ou un titre de séjour lui permettant de résider en Cisjordanie.
Derrière lappellation «  administration civile  » se trouve un département de larmée chapeauté par le bureau «  du conseiller juridique de larmée israélienne  » qui règne sur la Cisjordanie.
La qualification «  dagent infiltré  » dépendra de lappréciation du commandement de larmée doccupation sur le terrain. Une personne est soupçonnée dêtre «  un agent infiltré  » si elle est dans un endroit donné sans document ou permis attestant quelle a le droit de sy trouver. Un tel document, dit la loi, doit être délivré par le commandant en chef des forces israéliennes en Cisjordanie ou de son représentant. Les personnes suspectées pourront être condamnées à des peines de prison dune durée de sept ans maximum. Les individus capables de prouver quils sont entrés légalement en Cisjordanie mais qui nont pas les papiers nécessaires pour y rester seront aussi jugés et condamnés à des peines de prison pouvant aller jusquà trois ans.
Le commandant du secteur pourra exiger que «  lagent infiltré  » règle les frais de sa propre détention, garde et expulsion, dans la limite de 7 500 shekels (1 500 euros).
Il va sans dire que ces ordres ne concernent pas les centaines de milliers de colons juifs illégaux qui vivent sur les terrains volés en Cisjordanie et Jérusalem.
Obnubilées par la démographie, les autorités doccupation inventent sans cesse de nouvelles règles afin dexpulser le maximum de non-juifs de la terre de Palestine. La construction permanente dans les colonies, lexpulsion des arabes de Jérusalem sinscrit dans la continuité de 1948  : expulser de leur terre des milliers de Palestiniens afin quils ne puissent devenir démographiquement majoritaires sur lensemble de la Palestine historique.
Nul nest besoin de psalmodier «  la communauté internationale doit...  », cette même communauté internationale bien discrète sur ce déni de justice qui bafoue ses propres «  lois et conventions  ». Plus que jamais, le NPA sinscrit dans la campagne unitaire Boycott, désinvestissement, sanctions contre Israël, pour que justice soit rendue au peuple palestinien.
publié par le NPA
Depuis le 13 avril, lapplication dun décret militaire permet à loccupant israélien dexpulser des dizaines de milliers de Palestiniens de Cisjordanie.
Cette réglementation reprend la définition élaborée en 1969 du terme «  agent infiltré  » et la pousse à lextrême, puisque le terme sappliquait initialement aux personnes entrant illégalement en Israël, mais en provenance de pays alors classés comme ennemis  : Jordanie, Égypte, Liban et Syrie.
Aujourdhui sont considérés comme «  agents infiltrés  » tout Palestinien dont la famille est originaire de Gaza, tout conjoint né à létranger, tout Palestinien ayant séjourné plusieurs années à létranger, enfin toute personne nayant pas reçu laval de «  ladministration civile israélienne  » pour obtenir une pièce didentité ou un titre de séjour lui permettant de résider en Cisjordanie.
Derrière lappellation «  administration civile  » se trouve un département de larmée chapeauté par le bureau «  du conseiller juridique de larmée israélienne  » qui règne sur la Cisjordanie.
La qualification «  dagent infiltré  » dépendra de lappréciation du commandement de larmée doccupation sur le terrain. Une personne est soupçonnée dêtre «  un agent infiltré  » si elle est dans un endroit donné sans document ou permis attestant quelle a le droit de sy trouver. Un tel document, dit la loi, doit être délivré par le commandant en chef des forces israéliennes en Cisjordanie ou de son représentant. Les personnes suspectées pourront être condamnées à des peines de prison dune durée de sept ans maximum. Les individus capables de prouver quils sont entrés légalement en Cisjordanie mais qui nont pas les papiers nécessaires pour y rester seront aussi jugés et condamnés à des peines de prison pouvant aller jusquà trois ans.
Le commandant du secteur pourra exiger que «  lagent infiltré  » règle les frais de sa propre détention, garde et expulsion, dans la limite de 7 500 shekels (1 500 euros).
Il va sans dire que ces ordres ne concernent pas les centaines de milliers de colons juifs illégaux qui vivent sur les terrains volés en Cisjordanie et Jérusalem.
Obnubilées par la démographie, les autorités doccupation inventent sans cesse de nouvelles règles afin dexpulser le maximum de non-juifs de la terre de Palestine. La construction permanente dans les colonies, lexpulsion des arabes de Jérusalem sinscrit dans la continuité de 1948  : expulser de leur terre des milliers de Palestiniens afin quils ne puissent devenir démographiquement majoritaires sur lensemble de la Palestine historique.
Nul nest besoin de psalmodier «  la communauté internationale doit...  », cette même communauté internationale bien discrète sur ce déni de justice qui bafoue ses propres «  lois et conventions  ». Plus que jamais, le NPA sinscrit dans la campagne unitaire Boycott, désinvestissement, sanctions contre Israël, pour que justice soit rendue au peuple palestinien.
publié par le NPA