La guerre en Ukraine montre une fois de plus que la Turquie est un partenaire difficile mais aussi inévitable pour l’Occident. En tant que souverain du Bosphore, la Turquie contrôle l’accès à la mer Noire. Après le début de la guerre, le président Erdogan, citant la Convention de Montreux, a interdit le passage des navires de guerre des parties belligérantes. Dans le même temps, il a utilisé ses contacts avec Kiev et Moscou pour se mettre en jeu en tant que médiateur. Ankara joue maintenant un rôle important dans la lutte pour lever le blocus naval russe.
Le fait que son président exploite sans scrupule cette position peut agacer l’OTAN, mais elle n’a pas d’autre choix que de jouer le jeu.
Erdogan est susceptible de faire pression pour obtenir de larges concessions. Il spécule évidemment sur sa capacité à utiliser sa position actuelle pour obtenir le feu vert à une nouvelle offensive contre les Kurdes syriens après les opérations de 2016, 2017 et 2019 de Moscou et de Washington.
Depuis des semaines, Erdogan souhaite une autre intervention militaire à l’est de l’Euphrate afin d’évincer les milices kurdes de la zone frontalière.
Le fait que son président exploite sans scrupule cette position peut agacer l’OTAN, mais elle n’a pas d’autre choix que de jouer le jeu.
Erdogan est susceptible de faire pression pour obtenir de larges concessions. Il spécule évidemment sur sa capacité à utiliser sa position actuelle pour obtenir le feu vert à une nouvelle offensive contre les Kurdes syriens après les opérations de 2016, 2017 et 2019 de Moscou et de Washington.
Depuis des semaines, Erdogan souhaite une autre intervention militaire à l’est de l’Euphrate afin d’évincer les milices kurdes de la zone frontalière.