Éric Zemmour condamné à son deuxième procès en appel pour sa diatribe anti-islam et anti-immigration

Comme si que les "musulmans et autres ethnies " en France avaient un grand pouvoir .
Ce berbere algérien converti à une secte dont on voit les mauvais effets dans le monde
Grand remplacement ? qui remplace réellement ? on le voit en Palestine
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JUSTICE - Et de trois (décisions). Éric Zemmour a été condamné ce jeudi 22 février à 15 000 euros d’amende pour sa virulente diatribe contre l’islam et l’immigration en 2019 lors de la « convention de la droite », à l’issue d’un troisième procès du polémiste d’extrême droite dans cette affaire.

Éric Zemmour voit une preuve du « grand remplacement » dans ce concept linguistique, à tort

D’abord reconnu coupable d’injure et provocation à la haine en première instance, puis relaxé lors d’un premier procès en appel en 2021, Éric Zemmour a finalement été condamné ce jeudi lors d’un second procès devant la Cour d’appel de Paris. L’annonce a été faite sur X (ex-Twitter) par le cabinet d’Arié Alimi, avocat de la Ligue des droits de l’homme, l’une des associations à l’origine d’un pourvoi en cassation après la relaxe décidée par la Cour d’appel.


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Dénonçant un « discours de haine » dépassant « les limites admissibles de la liberté d’expression », la cour d’appel de Paris l’a reconnu coupable d’injures publiques en raison de l’origine, l’ethnie, la Nation, la race ou la religion, ainsi que de provocation à la haine raciale. Éric Zemmour devra par ailleurs verser 1 000 euros de dommages et intérêts et 2 000 euros de frais de procédure à quatre associations antiracistes.

Embauché par CNews en dépit de la controverse​


Lors d’une réunion politique baptisée « Convention de la droite », organisée par des proches de l’ex-députée du Front national (devenu RN) Marion Maréchal le 28 septembre 2019, Éric Zemmour avait prononcé un discours fustigeant des immigrés « colonisateurs » et une « islamisation de la rue ». Le chroniqueur y avait également décrit le voile et la djellaba comme « les uniformes d’une armée d’occupation ».

Ces propos avaient à l’époque été largement dénoncés dans la classe politique et provoqué un âpre débat dans les médias pour lesquels il travaillait. En dépit de cette controverse, le chroniqueur avait été embauché par CNews. Il s’est ensuite présenté à la présidentielle en 2022.

En première instance, le tribunal correctionnel de Paris avait estimé que ces propos constituaient « une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion » et avait condamné Éric Zemmour à 10 000 euros d’amende pour injure et provocation à la haine.

La cour d’appel avait, le 8 septembre 2021, infirmé ce jugement et relaxé le polémiste, concluant qu’aucun des propos litigieux poursuivis ne visait « l’ensemble des Africains, des immigrés ou des musulmans, mais uniquement une fraction de ces groupes ». Une décision contre laquelle le parquet général et des associations antiracistes parties civiles avaient formé des pourvois en cassation.

La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire avait ensuite ordonné un nouveau procès devant la cour d’appel de Paris.

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