Le cocktail explosif de bulle immobilière, crise financière et chômage massif prive de logement des milliers de familles en Espagne.
Mais les victimes des expulsions hypothécaires ne sont pas anonymes, elles ont des noms et des histoires à raconter.
Francisco a dû quitter Getafe (à Madrid) cette semaine ; Sheila et Medeleine, mères seules de cinq enfants, vont être expulsées de leurs logements à Barcelone
Alex et sa famille, sont retournés comme « okupas » (squatteurs) dans le logement qu'ils avaient perdu dans la localité catalane de Terrassa.
Ils avaient tous contracté des crédits immobiliers dans les années de prospérité supposée et de crédit facile, se sont retrouvés sans revenus et ne peuvent pas rembourser.
Non seulement ils ont perdu leurs appartements, mais ils sont endettés.
Ils sont des milliers dans la même situation. Ils sont sortis de l'anonymat grâce à un collectif de militants, composé de personnes concernées et de sympathisants, unis en une campagne de résistance non-violente pour mettre fin à la crise.
Le mot d'ordre est sans ambiguïté :
« Nous ne laisserons pas les banques nous jeter dehors. »
Ce genre de guérilla contre les expulsions est née en 2009 à Barcelone lorsqu'un groupe de victimes a créé la plate-forme des personnes affectées par les hypothèques (PAH en espagnol), pour dénoncer ces abus et la protection juridique des entités financières.
« Ni les banques, ni les pouvoirs publics ne s'intéressent à notre tintamarre », affirment-ils sur leur blog.
« Résister aux expulsions, c'est les défier, se dresser contre eux, les considérer d'égal à égal ( ). Notre maison est notre instrument de lutte, notre moyen de pression, notre plus grande alliée. »
suite et source :
http://www.rue89.com/2011/12/29/esp...ues-ils-squattent-leur-propre-logement-227911
Mais les victimes des expulsions hypothécaires ne sont pas anonymes, elles ont des noms et des histoires à raconter.
Francisco a dû quitter Getafe (à Madrid) cette semaine ; Sheila et Medeleine, mères seules de cinq enfants, vont être expulsées de leurs logements à Barcelone
Alex et sa famille, sont retournés comme « okupas » (squatteurs) dans le logement qu'ils avaient perdu dans la localité catalane de Terrassa.
Ils avaient tous contracté des crédits immobiliers dans les années de prospérité supposée et de crédit facile, se sont retrouvés sans revenus et ne peuvent pas rembourser.
Non seulement ils ont perdu leurs appartements, mais ils sont endettés.
Ils sont des milliers dans la même situation. Ils sont sortis de l'anonymat grâce à un collectif de militants, composé de personnes concernées et de sympathisants, unis en une campagne de résistance non-violente pour mettre fin à la crise.
Le mot d'ordre est sans ambiguïté :
« Nous ne laisserons pas les banques nous jeter dehors. »
Ce genre de guérilla contre les expulsions est née en 2009 à Barcelone lorsqu'un groupe de victimes a créé la plate-forme des personnes affectées par les hypothèques (PAH en espagnol), pour dénoncer ces abus et la protection juridique des entités financières.
« Ni les banques, ni les pouvoirs publics ne s'intéressent à notre tintamarre », affirment-ils sur leur blog.
« Résister aux expulsions, c'est les défier, se dresser contre eux, les considérer d'égal à égal ( ). Notre maison est notre instrument de lutte, notre moyen de pression, notre plus grande alliée. »
suite et source :
http://www.rue89.com/2011/12/29/esp...ues-ils-squattent-leur-propre-logement-227911